mercredi 30 novembre 2011

UMP : Ca pue la xénophobie


Auteur : Gilles Devers 

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On s’habitue à tout ? Non. Je ne m’habitue pas à ce qu’un ministre de l’Intérieur, entrainant le parti majoritaire en France, futur vainqueur des élections présidentielles et législatives, tape à ce point dans la xénophobie, et au final, passé les filtres de la communication de bon ton – costume bleu pétrole et cravate stricte –  valide cette pourriture de la pensée :  raciste, ça se discute.

Claude Guéant, notre Sinistre de l’Intérieur, a affirmé qu’il y avait trop d’étrangers en situation régulière en France et qu’il fallait réduire ce chiffre de 10%.
C’est inadmissible.






Que la « Gauche politique » ne dise rien, je m’en contre fout. Cette soit-disante Gauche est pour moitié un flegmon,  pour moitié une imposture. Elle est incapable de poser un principe qui fonderait une opposition.  Son silence ne veut rien dire, car même quand elle parle, c’est pour ne rien dire. Regardez la tronche de ses porte-paroles ! Elle est accrochée comme une sangsue sur les malheurs sociaux, souhaitant  juste que le niveau de malheur soit tel qu’enfin on se retourne vers elle. 
Que dit Guéant ? Que l’UMP fait son marché sur le dos des étrangers… Ce n’est pas nouveau. Je n’ai rien oublié des salades pouraves Sarko sur le thème « tu l’aimes ou tu la quittes ».

Mais Guéant passe un cap. Ce qui fait la société, ce qui fait la République, c’est la loi. La loi, c’est notre manière de vivre. Or Guéant dit qu’il y a trop d’étrangers en situation régulière, et donc, que ceux qui respectent la loi menacent la société. Il défend l’idée qu’une société doit se donner des règles disciplinaires, liées à la défense du groupe, et qui doivent être plus fortes que la loi.

Guéant, il y a longtemps que je n’ai jamais rien lu de pire, surtout venant le part d’un ministre. Que la honte soit sur toi, et  je n'ai qu'un mot à te dire : « dégage ».  

Je ne m’énerverai pas davantage, et je te dis même qu’avec des arguments qui puent de la gueule, tu vas gagner les élections. Mais on s’en fout. La société, la vraie, est beaucoup plus forte que toi. Tu n’es qu’un minus qui abuse de la force. Si tu ne comprends à ce qu’est une société en 2011, c’est ton problème, pas le nôtre. Tu tomberas plus vite que la société, et tu tomberas bien bas.

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