vendredi 8 avril 2011

Arielle Schwab

Arielle Schwab, présidente de l'UEJFJuive sioniste d'origine maghrebine .
Lutte acharné contre l'islam 
Elle est pour le génocide de Gaza.


Après une scolarité à l’école Lucien-de-Hirsh puis au lycée Louis-le-Grand, la jeune femme diplômée d’HEC n’habite plus la place des Fêtes, dans le 19earrondissement de Paris, où elle a passé son enfance et son adolescence. Pour la jeune femme, “quand l’intégration se passe bien, il n’y a plus de raisons de se regrouper dans un lieu”. Mais selon la présidente de l’UEJF, “l’intégration” des juifs du Maghreb arrivés en France au moment de la décolonisation n’est pas comparable à celle des autres immigrés d’Afrique du Nord. Par exemple, explique la présidente de l’UEJF, “les juifs d’Algérie sont arrivés en France en se sentant déjà français depuis le décret Crémieux” accordant, le 24 octobre 1870, aux “israélites indigènes des départements de l’Algérie” la citoyenneté française. Parmi ces juifs originaires du Maghreb, certains choisissent encore de vivre, avec leurs coreligionnaires d’autres parties du monde, dans certains quartiers de Paris. La plupart du temps, il ne s’agit pas d’un “repli”, précise , mais plutôt d’une opportunité pratique comme la proximité “d’écoles juives, préexistantes à la communauté”, comme c’est le cas aujourd’hui dans le 11e arrondissement. En revanche, dans les communautés juives de Sarcelles et du 19e arrondissement, “les gens se regroupent plus avec le sentiment qu’il faut se protéger de l’antisémitisme, un indicateur du niveau de violences intercommunautaires”, suppose la jeune femme.


Voici si dessous une de ces positions prise en ce qui concerne le génocide des enfants de gaza.


 




Le scandale du Hezbollah à la Sorbonne

ARIELLE SCHWAB


La présidente de l'UEJF interpelle la tribune
La présidente de l'UEJF interpelle la tribune
[Ce papier a été écrit à chaud, par une Présidente de l’UEJF attendant les militants de son organisation devant un commissariat quelques heures après les faits relatés ci-dessous.]
Aujourd’hui, samedi 12 décembre, l’Université Paris 1 – Panthéon – Sorbonne accueillait Ali Fayad député du Hezbollah, et Nadine Rosa Rosso, fervente défenseur du Hamas dans le cadre d’une conférence organisée par le Mouvement des Indigènes de la République sur le thème “Gaza, un an après: les nouveaux risques d’agression dans la région”.
Depuis une semaine, les étudiants Juifs de France sont incrédules et alarmés. La Sorbonne, université millénaire ouvre ses portes et l’un de ses plus vieux amphithéâtres à des députés de mouvements terroristes. On s’interroge: les organisateurs ont-ils eu l’autorisation adéquate? Peut-être faut-il mettre l’administration au fait de ce qui risque de se passer au sein de ses murs?
Jean-Claude Colliard, le Président de l’Université ne semble pas être à Paris, sa Directrice de Cabinet regrette d’avoir laissé faire sans, dit-elle, « réaliser la portée de l’événement et la nature des intervenants ». Mais la Sorbonne n’annulera pas, peu importe l’importance des valeurs qui sont bafouées au passage. Ce qui compte c’est de ne pas faire de bruit, de ne pas donner d’écho à leur faux-pas. Ils tentent de nous rassurer, ils déplacent la conférence de la Sorbonne au Panthéon, envisagent même d’interdire l’entrée aux médias et prétendent qu’il n’y aura que peu de monde…. Rien n’est moins sur.
Quelques heures avant la conférence, nouvel entretien avec la directrice de cabinet du Président de l’Université. Dernière tentative pour préserver la Sorbonne et faire annuler cette conférence. Il n’en sera rien, elle aura bien lieu, et ce sont les Républicains et étudiants qui finiront par être évacués de la salle.
Une salle qui se remplit progressivement. Il est 15h, elle est déjà pleine. Nous étions filtrés à l’entrée. J’entends derrière moi « j’ai failli ne pas rentrer, ils m’ont pris pour un feuj, je n’ai pas une tête de feuj! » Des libanais demandent si la conférence sera traduite en arabe, des militants juifs antisionistes attendent le début de la conférence.
A l’intérieur, aucun représentant de l’Université, ni même le service de sécurité de la fac pour servir de garde-fou. Les membres des Indigènes de la République sont tendus. Ils prennent le micro, indiquent le processus d’évacuation en cas de débordements mais rassurent la salle: les gens ici sont raisonnables et respectueux de la parole et du débat d’idée.
On présente les intervenants, et c’est le tour des Etudiants Juifs de France de prendre la parole, depuis la salle, pour rappeler la nature du Hezbollah.
Insultés, bousculés, agressés, les militants antifascistes et les étudiants.  Le Mouvement des Indigènes de la République, aidé par l’assistance, emploie la violence pour nous faire sortir de la salle.
Plusieurs d’entre nous seront frappés au visage, jetés contre les murs.
La suite de la conférence sera l’attendu plaidoyer pour les actions du Hezbollah dans un amphi de la Sorbonne déserté de ses universitaires et dirigeants, et vidé de ceux qui sont attachés à son héritage.
L’Université a failli aux valeurs républicaines et manqué à son devoir de protéger ses étudiants. Fidèle à son héritage, la Sorbonne aurait dû rester un lieu d’ouverture, de débats voire de contradictions. Elle doit se prémunir de la haine et de ses conséquences dans ses amphithéâtres. Aujourd’hui, elle a failli à sa mission…
Arielle Schwab – Présidente de l’UEJF

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