dimanche 17 avril 2011

Menaces de mort US contre le journaliste Wayne Madsen


Menaces de mort de la Maison Blanche contre un journaliste d’enquête états-unien… La dictature et le goulag sont en marche !


NdT: Cette récente histoire est a rapprocher des menaces de mort exercées par l’administration Sarkozy a l’encontre du directeur de publication du Réseau Voltaire: Thierry Meyssan qui a dû s’exiler pour continuer son travail en sécurité.
Quoi qu’on puisse penser de Wayne Madsen ou de Thierry Meyssan, leur droit de s’exprimer en sécurité est inaltérable. Le glissement des démocraties dites sociales vers des dictatures déclarées est plus qu’entamé.
Combien de temps encore courberons-nous l’échine devant la ploutocratie criminelle et mafieuse qui nous gouverne toutes « tendances politiques » confondues ?…
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dîtes, mais je mourrais pour que vous puissiez le dire. »
– Voltaire –
Les menaces de mort de la Maison Blanche contre le journaliste d’enquête Wayne Madsen doivent être prises sérieusement
Wayne Madsen Report, le 13 Avril 2011
(le 4 Avril 2011), Voici une autre indication que l’expérience démocratique américaine est une chose du passé; le rédacteur en chef de la présente chronique (NdT: le Wayne Madsen Report ou WMR organe d’information alternative états-unien en ligne) a reçu notification d’une agence de renseignement alliée avec les Etats-Unis, qu’il y a eu des discussions au sein de la Maison Blanche d’Obama et que le rédacteur du présent article a été menacé. Quels articles publiés ont ils enflammé la Maison Blanche est un mystère, mais l’avertissement donné par la source, qui est en relations avec la Maison Blanche, était sans équivoque: “Ils veulent vous tuer”.
Il était parfaitement clair que cette phrase ne fut pas utilisée comme une façon de parler. Que ceci soit rapporté un 4 Avril est même bien plus ironique. Le 4 Avril 1968, Le Dr Martin Luther King Jr fut assassiné à Memphis durant sa mission de support des grèvistes agents d’entretien de la ville. Maintenant, nous avons notre premier président afro-américain et une menace de tuer un journaliste qui n’est certainement pas un de leurs favoris, a été sérieusement envisagée.
Bien sûr des journalistes empêcheurs de tourner en rond ont reçu des menaces auparavant aux Etats-Unis. En 1972, le journaliste d’enquête Jack Anderson fut placé très haut dans la liste des ennemis du président Nixon. Anderson fut pendant longtemps un boulet à la cheville politique de Nixon et le président rendit Anderson responsable d’avoir exposé quelques unes de ses différentes activités de corruption, incluant la révélation en 1956 par Anderson et son patron Drew Pearson, d’un “prêt” d’Howard Hughes au frère de Nixon, Donald.
Dans les années précédant le Watergate, mais à une époque où bon nombre de scandales de l’administration Nixon commencèrent a recevoir l’attention de pittbull d’Anderson, qui succéda à Pearson comme rédacteur en chef du “Manège de Washington” en 1969, il y eut de sérieuses discussions entre les aides de Nixon Charles Colson et Gordon Liddy, ainsi que du médecin de la CIA le Dr. Edward Gunn, un expert sur les poisons, au sujet d’assassiner le fauteur de trouble Anderson.
Quelques scenarios inclurent l’utilisation de LSD ou de poison, mais Anderson étant un Mormon ne buvant pas d’alcool, il était difficle d’utiliser le LSD ou du poison dans une de ses boissons. L’option de “l’accident de voiture” ou Anderson périrait carbonisé a été également envisagée. Une autre option fut la mise en scène d’une rixe de rue dans les rues de Washington DC ou Anderson serait poignardé ou aurait la gorge tranchée. Le complot d’assassiner Anderson fut abandonné après la révélation du scandale du Watergate en Mai 1972, impliquant Liddy, Colson et Howard Hunt dans la pose de micros au QG du comité national du parti démocrate.
Bien que j’ai tenté de calquer le WMR sur le “Manège de Washington” d’Anderson et Pearson, je ne possède pas le luxe d’être membre d’une association de presse ou d’avoir un prix Pulitzer, tout ce qu’Anderson pouvait utiliser comme pare-feu entre lui-même et ceux qui voulaient le tuer à la maison blanche.
J’ai soumis l’information me concernant obtenue par une source de renseignement étrangère à quelques afro-américains qui travaillent a Washington et furent en relation étroite avec les officiels de l’administration Obama. Leur réponse ne fut pas encouragerante. En effet, la Maison blanche est impliquée dans un type de “politique gangster” pour laquelle leur base de Chicago est devenue tristement célèbre.
Bien que j’ai toujours pris beaucoup de précautions en couvrant le génocide du Rwanda, le traffic d’enfants en Thaïlande et au Cambodge, la “perte” d’armement nucléare à la base aérienne de Minot dans le Nord-Dakota, le flingage par la police de l’agent de la CIA Tony Carnaby à Houston, l’histoire de la “madame Claude” de Washington Deborah Jeane Palfrey, et les activités de BP dans le golfe du Mexique à l’aune du désastre de la plateforme de forage Deepwater Horizon, ainsi que les activités passées du président Obama et du futur maire de Chicago Rahm Emmanuel, ces mesures étaient temporaires et ne furent opérantes que tant que j’étais sur le terrain pour enquêter.
Quoi qu’il en soit, je n’ai absolument aucun désir de vivre constamment dans la peur, telle que celle générée par le genre de contrat dirigé ou encouragé par la Maison Blanche, comme celui qui fut discuté en envisageant l’élimination d’Anderson, qui lui avait un certain degré de support et de protection des gens qui l’employaient, ceci incluant le Washington Post.
Nous envisageons de continuer le journalisme d’enquête de ce site internet d’un endroit plus sûr a l’étranger et dans un environnement qui procure une protection de base à la liberté de la presse. Malheureusement, les Etats-Unis ne sont plus un endroit sûr pour les journalistes d’enquêtes indépendants. Aujourd’hui, le président Obama démarre sa campagne présidentielle 2012 dans un message vidéo diffusé sur la toile. Sans challenger au sein du parti démocrate, nous pouvons assumer que la maison blanche fera tout ce qui est en son pouvoir pour supprimer toute information négative à propos d’Obama. Le simple fait que l’annonce de la décision d’Obama de se faire ré-élire fut faite le jour anniversaire de l’assassinat de Martin Luther King montre qu’Obama va attacher sans scrupules ses basques à l’héritage du leader afro-américain tant révéré et avec lequel il ne partage aucun héritage culturel d’une famille issue de l’esclavagisme du sud du pays. De la même manière, si King vivait aujourd’hui, il n’approuverait aucunement les politiques d’Obama pro-guerre et pro-multinationales.
Avec un second mandat d’Obama plus que probable, il est de plus en plus évident que rendre compte de la “nouvelle amérique” devra se faire d’un endroit plus sécure.
Il y a un épilogue intéressant à cette histoire. Pas une seule fois durant les huit ans d’administration Bush, n’ai-je reçu de si crédibles menaces d’attaques à mon intégrité physique. En fait, après que le WMR fit état des problèmes conjugaux entre Bush et la première dame Laura Bush et que ceci fut nationalement diffusé, il y eut une communication établie avec une amie très proche de Laura Bush, qui nous offrit un scoop majeur si nous laissions tomber l’affaire conjugale. Sachant pertinemment que personne de sensé ne doit faire un deal avec les Bush ou leur entourage, je déclinais poliment l’offre. Mais là où les Bush utilisaient la carotte, l’administration Obama préfère manifestement le bâton ou tout autre arme fatale de son choix.
Source: infowars
Traduction: resistance71

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire