C’est dans un discours prononcé au congrès le 11 septembre 1991 que George Bush (sénior) annoncé que les USA avaient comme « cinquième objectif » l’établissement d’un Nouvel Ordre Mondial. Or ce terme de recouvre pas une idée véritablement nouvelle. Déjà dans les années 1950, Arnold D. P. Heeney, ambassadeur canadien à l’OTAN était un grand promoteur de cette expression.
Heeney faisait partie de l’élite britannique et était membre du fameux groupe Bilderberg à ses débuts. Le lien entre les deux personnages et l’usage de cette expression à un demi siècle d’écart peut sembler distendu. Pourtant il serait rapide de conclure à une coïncidence.Pour comprendre pourquoi, il faut s’intéresser au fonctionnement des élites britanniques depuis la fondation de l’empire en pleine révolution industrielle.
Traditionnellement, les Français séparent volontiers la politique et les affaires. Au Royaume Uni, les affaires ont au contraire constitué le cœur de la politique de l’empire et les hommes d’affaire et les banquiers se sont très tôt organisés en clubs influents pesant de tout leur poids sur les élections et la conduite du gouvernement.
Celui qui a connu le plus de succès dans cette entreprise est Cecil Rhodes (1853-1902) qui fit fortune dans l’industrie du diamant. Cecil Rhodes, nommé premier ministre de la colonie du Cap, a tenté de façonner une union d’état destinée à intégrer durablement l’Afrique australe, du Cap au Caire, dans l’empire colonial britannique. Il même donné son nom à un état : la Rhodésie (actuels Zambie et Zimbabwe).
L’invention de Rhode a cependant connu un postérité inattendue, celle de constituer des unions d’états à l’échelle continentale comme élément intermédiaire d’un empire global.
Il faut dire que cette idée n’a pas survécu par hasard. Cecile Rhodes a en effet fondé en 1909 un club discret de gens influents qu’il a nommé « The Round Table » (la table ronde) mais dont le nom secret etait Society of the Elect et dont le but était d’établir l'extension de la domination britannique au monde entier.
Les hommes entourant Cecil Rhodes au sein de la Round Table ont tous occupé les secteurs clefs de la société britannique dans la deuxième moitié du XIXè siècle.
En 1915, le groupe avait essaimé sans sept pays de l’empire et aux USA. Il était en mesure d’influencer la conduite de la guerre par le gouvernement britannique. Il publiait son journal « The Round Table : The Commonwealth Journal of International Affairs ».
La Round Table society était dirigée par la « junta of Three » : Rhodes, Nathan Rothschild et le journaliste William Stead qui ont titre de « généraux » (copié sur les jésuites).
Ensuite vient le cercle des initiés et une plus large « Association of Helpers ».
Dès le début et sous l’impulsion de Lord Milner, la Round Table a comme objectif de rallier les élites financières américaines, c’est-à-dire J.P Morgan, la banque Lazard et les branches américaines des familles Rockefeller et Whitney afin d’assurer la prééminence du monde anglo-saxon devant aboutir à la création d’un Etat Mondial.
La révolution soviétique change la donne aussi le suédois Olof Aschberg (1877-1960) qui dirige la banque Nya Banken de Stockholm est chargé de servir d’intermédiaire entre les élites de Wall Street et de la City d’un côté et les dirigeants bolcheviques de l’autre. Il y gagnera le surnom de « banquier de la Révolution ».
Dans les années 1918-1919 les membres de la Round Table décidèrent de créer deux think tanks de part et d’autre des rives de l’Atlantique, chargés d’être les moteurs de la politique étrangère des deux pays.
Côté anglais, ce fut le Royal Institute of International Affairs.
Côté américain, ce fut le Council on Foreign Relations.
Les membres influents de la branche US (JP Morgan, Vanderlip, Rockefeller, Warburg ) obtinrent en 1913, du président Wilson, la création de la Federal Reserve, banque centrale privée, à la tête de laquelle fut placé Paul Warburg lui même membre de l’influent club secret.
Ainsi se mettent en place les principaux organes de la finance mondiale de l’entre deux guerres.
Mais Rhodes et son club ont une vision à long terme et savent que le gouvernement mondial ne se mettra pas en pace en une génération. Pour maintenir ce but ils créent des fondations comme le Rhodes Trust destiné à former les futures élites (Bill Clinton en sera boursier).
A l’issue de la seconde guerre mondiale, cette élite anglo-saxonne a tout loisir de mettre en pratique sa théorie, relayée par les principaux groupes d’influences contemporains que ses membres ont fondés : la Rockefeller Fondation, le groupe Bildergerd, la commission trilatérale.
La création d’union continentales est alors lancée et en premier lieu en Europe lors que Congrès de la Haye (7-10 mai 1948) sous la présidence d’honneur de Winston Churchill.
Un European Council on Foreign Relations est alors créé, jumeau européen du CFR made in USA.
Parti d’une communauté du charbon et de l’acier inoffensive politiquement, l’Europe finil par devenir l’Union continentale politique, économique et monétaire que nous connaissons, dont les états n’ont plus de réelle souveraineté.
Le rêve que Cecil Rhodes faisait pour permettre à l’empire britannique de dominer l’Afrique Australe s’est réalisé, et nous sommes les africains.
Plus discrètement, en 1947 à Montreux est lancé le "World Federalist Movement" dont l'objectif est un Ordre Mondial juste à travers des Nations unies renforcées.
Ses objectifs ont abouti, parés de nombreux travaux et conciliabules du parlement européen, du Forum du Millénaire en 2000, du 12è congrès de l’Internationale socialiste etc. à la création en septembre 2003 du « Comité pour une ONU démocratique » qui préconique par exemple que l'UE hérite d'un siège au conseil de sécurité de l'ONU.
A coté de l'UE deux autres entités continentales sont en cours de construction, l'Union Américaine et l'Union Asiatique.
Ces trois Unions politiques continentales seront régies par des lois semblables, dont nous connaissont le contenu puisqu'il ne s'agit ni plus ni moins que ce que nous appelons ici les directives européennes.
L'identité des trois blocs est nécessaire car ils constituent les différentes composantes de l’Etat Mondial,
La "démocratie" étant assurée par trois parlements continentaux et un parlement mondial en chantier en ce moment : l’Assemblée parlementaire des Nations Unies (l’APNU).
Voici donc un petit aperçu de l'histoire contemporaine sous un angle que vous n'avez pas appris à l'école.
Il faut ajouter à cela que les élites scientifiques et intellectuelles ont été largement associées à ce projet, certains à leur grand effroi comme Aldous Huxley ou HG Wells.
Mais des intellectuels adhèrent pleinement au projet, comme le physicien Michio Kaku qui a classifié les civilisation en 3 types, la civilisation 1 étant une civilisation planétaire.
MICHIO KAKU - UFO, ALIEN, HUMAN AND THE N.W.O par Mouss2007
Selon Kaku nous sommes une civilisation de type zéro et nous devons absolument devenir une civilisation de type 1 avant la fin du millénaire et il ajoute que quiconque s'y oppose est devinez quoi ? Un terroriste ! Ca vous rappelle quelque chose ?
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