mardi 14 juin 2011

La bactérie des écoliers


 

 

Le 4/6/2011, j'ai publié les grandes lignes d'un article écrit le 3 par Udo Ulfkotte au sujet de l'épidémie d'ECEH qui sévit dans le nord de l'Allemagne. Sur sa lancée, Ulfkotte s'est intéressé de plus près à cette bactérie, dont les gênes sont manipulables avec une telle facilité, qu'on n'a pas trouvé mieux que de mettre de la dynamitte biologique entre les mains de vos enfants! Le dernier article d'ulfkotte, daté du 6, est traduit ci-dessous...



L'ECEH: la vérité mutante - expériences secrètes dévoilées

par Udo Ulfkotte 

Alors que les politiciens et les journalistes cherchent encore l'origine de l'épidémie d'ECEH (escherichia coli entérohémorragique), nous avons déjà montré du doigt les programmes secrets de recherche en microbiologie de la Bundeswehr. Nos révélations seront qualifiées de «théorie du complot» par les media qui relaient la propagande officielle... Mais aujourd'hui, nous emmenons le lecteur à la découverte de programmes secrets d'autres armées européennes et d'expériences génétiques à peine croyables, faites en milieu scolaires, dont les media germanophones n'ont rien dit.


A l'évidence, les journalistes allemands ne savent pas qu'une modification de l'ADN (acide désoxyribonucléique) de l'ECEH est un jeu d'enfants: depuis une dizaine d'années, des écoliers français font des expériences avec cette bactérie et modifient l'ADN de plasmides, dans des écoles à qui on a vendu des trousses d'outils génétiques*. Ces écoliers sourient sûrement, quand ils entendent des journalistes allemands dire qu'il est difficile de modifier cet ADN - impossible même, pour des gens qui ne sont pas versés dans cet art. Ces manipulations sont chose courante, pour ces écoliers qui apprennent ainsi comment on rend l'ECEH résistante aux antibiotiques.
* On peut acheter ces trousses chez l'APBG (Association des Professeurs de Biologie et Géologie)

Une polémique avait pourtant éclaté en France, ce printemps, quand on parla de permettre à des adolescents de quinze ans de changer l'ADN de l'ECEH. Des experts s'étaient alors émus, dans un article de "Scientific American", du risque que des plasmides modifiés pussent facilement s'échapper du laboratoire scolaire (...) Mais qu'en est-il des laboratoires militaires, si des écoliers français peuvent modifier l'ADN de l'ECEH le plus naturellement du monde?

Beaucoup d'armées européennes font des expériences avec l'ECEH depuis les années 60 - la Bundeswehr (l'armée allemande) commença plus tard. Les Britanniques font ces expériences dans le centre de recherche en guerre bactériologique de Porton Down (l'équivalent du laboratoire militaire de Munster, aux portes de Hambourg*). Ils ont fait faire de nombreuses mutations à l'ECEH, puis ont répandu celle-ci à Swindon et à Southampton, sans prévenir les habitants de ces villes, qui furent autant de sujets de ces expériences. Je renvoie les chasseurs de «théories du complot» au rapport que le ministère de la défense britannique (MOD) a rendu public et qu'on peut lire depuis 2006 aux archives nationales, à Kew, au sud-ouest de Londres: ces expériences secrètes «furent couronnées de succès».
* Le traducteur précise que Hambourg est dans le nord de l'Allemagne...

Le centre national de lutte contre et prévention des maladies des Etats-Unis d'Amérique (Atlanta) publia en 2002 le rapport d'une étude sur les utilisations guerrières de bactéries modifiées qui pourraient être utilisées lors d'une attaque terroriste. Il est écrit, en mains endroits de ce rapport, qu'il est facile de faire des croisements avec l'ECEH. C'est cette année-là qu'on décida en France de distribuer les trousses d'outils génétiques mentionnées ci-dessus, à des fins scolaires.

Dès 1997, le professeur  Ronald Hurlbert de l'université de l'état de Washington avertit le public au sujet du matériau de base qu'était cette bactérie facile à croiser, pour les armes biologiques secrètes du futur. Il écrivit alors, qu'à la suite de l'épandage volontaire d'une ECEH croisée en laboratoire, aucun scientifique ne pourrait dire si celle-ci était née d'une telle opération ou d'une mutation naturelle. Un quart de siècle plus tard, des écoliers français changent le patrimoine génétique de l'ECEH. Mais les consommateurs allemands des grands media n'en savent toujours rien. Plus grave encore: celui qui en parle est tenu pour fou.

Le quotidien Die Welt fut jadis un des journaux les plus prestigieux de notre pays. Puis il devint le porte-voix politiquement correct d'un gouvernement qui ment à ses citoyens. Il fait passer les observateurs non conformistes pour des idiots. Même les scientifiques en pointe en la matière ne sont pas épargnés. Quiconque s'écarte de la ligne officielle et tient des propos embarrassants est traité comme un adepte de «théories grossières»; jusqu'au jour où ne pourra plus passer celles-ci sous silence (...) 

Addendum: on fait des expériences génétiques avec l'ECEH dans des écoles allemandes aussi. L'université de Mainz propose à des écoliers de s'essayer aux manipulation de l'ADN de cette bactérie.
 
Traduit par Denis Jaisson
 
 
Complément du 8/6/2011; on lira avec intérêt l'article de Mike Adams traduit par Realinfos:
 
(...) Cette variation particulière d’e.coli est membre de la souche O104, et les souches 0104 ne sont presque jamais (normalement) résistantes aux antibiotiques. Pour leur permettre d’acquérir cette résistance, elles doivent être exposées de façon répétée aux antibiotiques afin de fournir la «pression de mutation» qui les pousse vers la résistance complète aux antibiotiques.
 
Donc, si vous êtes curieux de connaître les origines d’une telle souche, vous pouvez inverser avant tout l’ingénierie du code génétique de la bactérie E. coli et déterminer assez précisément les antibiotiques auxquels elle a été exposée pendant son développement. Cette étape a été faite (voir ci-dessous), et quand vous regardez le décodage génétique de cette souche O104 qui menace aujourd’hui les consommateurs d’aliments dans l’UE, il se dégage une image fascinante de la façon dont elle est née.
 
Lorsque des scientifiques de l’Institut Robert Koch en Allemagne ont décodé la constitution génétique de la souche O104, ils ont constaté qu’elle était résistante à toutes les classes et à toutes les combinaisons d’antibiotiques:
 
. pénicillines
. tétracycline
. l’acide nalidixique
. triméthoprime-sulfaméthoxazole
. céphalosporines
. amoxicilline / acide clavulanique
. pipéracilline-sulbactam
. pipéracilline-tazobactam
 
En outre, cette souche O104 possède une capacité à produire des enzymes spéciaux qui la transforme en ce qu’on pourrait appeler une «bactérie superpuissante », nommée techniquement «BLSE»:


«Les BLSE sont des enzymes qui peuvent être produits par une bactérie qui les rend résistants aux céphalosporines par exemple, à la céfuroxime, céfotaxime et ceftazidime – qui sont les antibiotiques les plus utilisés dans de nombreux hôpitaux », explique l’agence de protection pour la santé au Royaume-Uni» (...) 
ref : http://jaisson.over-blog.com/

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