vendredi 10 juin 2011

L'affaire DSK dejà recyclée dans la publicité en Grèce



[VIDEO] Les publicitaires grecs ont été prompts à recycler l'affaire DSK dans un pays soumis à une rude cure d'austérité

  Une pub grecque reprend l'affaire DSK (Images capture Youtube)

 Une pub grecque reprend l'affaire DSK (Images capture Youtube)

Un sexagénaire en peignoir se jetant sur une soubrette dans une chambre d'hôtel: les publicitaires grecs ont été prompts à recycler l'affaire DSK dans un pays soumis à une rude cure d'austérité imposée par ses créanciers, le Fonds Monétaire International et l'Union Européenne.
Mettant en scène sans subtilité un comique télévisé très connu au côté d'une ancienne sex symbole grecque, Vana Barba, le spot, qui vient de commencer à être diffusé, fait la publicité de chips éveillant de féroces appétits.
Le client de l'hôtel tente de s'en emparer en se jetant sur la femme de chambre, elle le repousse puis, plantée devant la caméra, proclame qu'il n'en "mangera même pas". En grec, cela s'entend "troskan",comme le nom de l'ex-directeur du FMI.
Tandis que le gouvernement socialiste grec déplorait la perte d'un allié du pays, infatigable à presser les Européens d'aider la Grèce, les contestaires grecs du plan de rigueur en cours ont eux puisé dans l'affaire DSK l'inspiration d'un nouveau slogan: "la femme de chambre, elle, a résisté" invitant leurs dirigeants à faire de même.
Un précédent spot télévisé pour les mêmes chips s'en était pris à une autre vedette politique, le vice-premier ministre Théodore Pangalos, devenu bête noire de ses compatriotes pour avoir lancé une petite phrase "on s'en est tous mis dans les poches" posant la co-responsabilité des Grecs et de leur classe politique dans la débacle financière nationale.
La pub a été modifiée après de premières diffusions, ce que la blogosphère grecque a imputé à une intervention de M. Pangalos.
 

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