mercredi 1 juin 2011

NOVO ORDO SECLORUM – L’enfer néocon sur Terre


Mercredi 1 Juin 2011
source :alter info

NOVO ORDO SECLORUM – L’enfer néocon sur Terre

Le 20ème siècle est l’époque la plus destructrice de l'histoire. Estimé à 160 millions, le nombre total de morts des guerres et génocides pourrait paraître modeste si la planète tombe dans l'holocauste qui se profile. Mondialisation est le mot d'ordre de la classe dirigeante. Pour le corporatiste *, la nation souveraine est obsolète. La guerre entre nations étant dépassée, le recours à l’armée pour étouffer les conflits est la mission. Les anciennes alliances scellées sur l’ethnie ou l’idéologie ont disparu. L’opposition au nouvel ordre mondial constitue l’unique menace au Novo Ordo Seclorum
[* Ndt : C’est-à-dire, les instigateurs des multinationales.] 
BATR, Sartre, 29 mai 2011 

Ce nouvel ordre des siècles est en chantier depuis plus de mille ans. De peur que vous n’oubliiez les horreurs de l'inhumanité de l'homme envers l'homme, un court aperçu réveille certaines des pires pratiques ducollectivisme totalitaire. 

      Attention, quelques images de la vidéo NOVO ORDO SECLORUM sont monstrueuses, mais la documentation chronologique mérite d’être vue. 
      L'étatisme est le fil conducteur reliant tous les régimes totalitaires. La plupart des âmes vivantes écartent l’apparition de nos jours d’une Union soviétique, d’un Lénine, Staline, goulag. Un degré édulcoré de répulsion des atrocités caractérise le discours médiatique sur les événements actuels. Le décalage entre les faits et ce qui est publié est si dramatique, que la réalité échappe à la plupart des gens. 
      Servant couramment de synonyme à néo-conservateur, le terme NéoCon n’effleure pas le vrai problème. Il n'y a rien de conservateur dans un régime central autoritaire régi d’en haut. À l'origine, des réfugiés de la souche marxiste libérale, l'ancien Bush, les copains des néocons, ont mis en application leur façon de penser pervertie pour avilir le sens du vrai conservatisme. À présent, surpassant leurs cousins étatiques, poussant l’interventionnisme du Parti guerrier bien au-delà de l’Irak et de l’Afghanistan, vous avez les LibCons d’Obama. 
      Jouer avec l’étiquette du parti politique ne change jamais le fond d’une politique étrangère conçue pour faire de la jeunesse la chair à canon des vrais maîtres de l'hégémonie mondiale. Sous Obama, critiqué d’avoir conçu les changements de régime, les pays sont la Tunisie, l'Égypte et la Libye. Le Pakistan et la Syrie sont les prochains. La grave semonce de la Chine, de ne pas intervenir ni violer la souveraineté du Pakistan, n’est même pas écoutée. La marche vers une conflagration au Moyen-Orient repose sur une attaque prévisible contre l'Iran. C'est le plan de guerre qui saute aux yeux. Toutefois, l'empire du mal a des limites, les techniques supérieures de choix des objectifs et des moyens de traitement ne pouvant guère prédire le résultat final. 
      Les néocons et leurs protagonistes de l’administration Obama ont en commun la même ligne. Tous nourrissent un enfer collectif pour la population sur Terre. Ce but commun ressort de leur détermination inébranlable à détruire la classe moyenne indépendante et faire taire tout dissident s’opposant au calcul d'asservissement de l'humanité. L’emprisonnement à énorme échelle des fortes têtes, déjà prévu par la FEMA en vertu des dispositions de sécurité intérieure, n'est pas sans rappeler les sentiments du fantôme d'Ezra Pound. John Kaminski fournit une analyse précieuse. 
      Commentaires du fantôme de Pound : « Voilà un fait étrange ! Aucune bataille signalée ; l'empire n'a pas été attaqué de l'extérieur. La description convient curieusement aux révolutions communistes russe et française... dépouillés de tout, les riches dorment en plein air. Il y a aussi des parallèles avec la Zunie moderne... des lacs et rivières, le poisson crève... il n'y a point de cesse au vacarme. » 
      Nous entendons le bruit du hurlement des mensonges, des tromperies et des fumisteries. Comment, en tant que nation, pouvons-nous permettre une autre extension au Patriot Act ? Comment pouvons-nous tolérer l’Administration de la sécurité des transports (TSA) et la tyrannie du gouvernement fédéral, qui ordonne au corps législatif du Texas d’arrêter l’élaboration d’une loi qui catégoriserait les procédés de sécurité aéroportuaires de la TSA en crimes pénaux, sinon à se retrouver au Texas devant l'annulation de fait de tout embarquement sur les vols ? Ou encore, comment pouvons-nous admettre le refus du Congrès de tenir pour responsable Barry Soetoro *, le président bidon de Zunie, alors qu’ilignore la loi sur les mandats de guerre  ? 
* Ndt : Barack Hussein Obama se serait appelé Barry Soeto quand il était agent de la CIA. Par ailleurs, selon la dernière révélation du patron de la cellule de la CIA qui traquait Ben Laden, Obama aurait joué à la CIA le rôle de [principal sergent recruteur des Al-Qaïda.]
 
      Où sont les progressistes pacifistes, quand leur propre étoile rock sacrée viole la loi pour accélérer la menace d'extermination du Novo Ordo Seclorum pour promouvoir leur pouvoir mondial suprême ? 
      Les anciens conservateurs sincères voient la dynamique adoptée par les « élites » pour entortiller l’ignorant à croire en l’existence réelle d’une cabale terroriste visant à attaquer et détruire notre pays. Dirigeant la prochaine diversion sous fausse bannière, les vrais conspirateurs ont de tous temps habité des appartements coincés à Wall Street ou des bunkers souterrains. La garde néocon suit la trajectoire des conservateurs et loyalistes mondiaux bidons, qui protègent un système en faillite au profit des maîtres choisis. Cette relation est terrain familier au lecteur régulier de BREAKING ALL THE RULES. Ce qui peut ne pas être aussi clair, c'est le lien direct des néocons aux marchés financiers débauchés et manipulés, au racket de la réserve fractionnaire * de la banque centrale et à la désindustrialisation préméditée de l'économie. 
[* Ndt : C’est-à-dire, le prêt usuraire d’argent inexistant.]
 
      Cette tendance envers le contrôle despotique était bien connue du grand libertaire Murray Rothbard. Dans Axis of Deceit (~Au centre de la tromperie), Jim Grichar écrit, 
      « Le groupe néocon de Wall Street... les groupes d'élite qui ont dicté – et qui dictent encore – les politiques et les principales actions du gouvernement zunien. Composé d'une alliance de néocons issus de clubs de réflexion, d’universités, du gouvernement, de l’« élite » de Wall Street, et des médias, sa philosophie a été, et est toujours, adoptée par la page éditoriale du Wall Street Journal, entre autres. 
      Un mariage d'argent et une philosophie social-démocrate de marché libre (plus apparentée au fascisme), ces autoritaires de salon prétendent savoir ce qui est bon pour nous, et, que nous soyons ou non d’accords, ils vont nous l’imposer. Même s’ils ont menti pour accomplir leur dessein. (Pour une meilleure idée de la compréhension de leur chanson qu’avait Murray, lire The Irrepressible Rothbard: The Rothbard-Rockwell Report Essays de Murray N. Rothbard, un recueil d’articles sur quelques aperçus brillants montrant comment fonctionne ce groupe.) » 
      Cette analyse remonte à 2003. La débâcle financière de 2008 n'avait pas contrarié les étatistes en guerre contre le public. La destruction délibérée de l'économie, une intrigue calculée, prive de moyens de survie le péquenaud ordinaire. 
      Méditez sur les conséquences de l'élimination systématique des serfs soviétiques montrée dans Novo Ordo Seclorum sur YouTube. Si vous avez foi en votre gouvernement, ce genre d'éradication étant impossible au « fameux » pays de la liberté, alors vous êtes prêt à la version zunienne de la terreur stalinienne. 
      Ceci est une alerte modérée. Ce que vous croyez compte. Dès que vous avez fait le lien entre les événements, vous avez l'obligation morale de vous opposer à l'imposture de l'affabulation officielle qui maintient la plupart des citoyens dans un nuage de déni immuable sorti d’eux-mêmes. Une habile vidéo avec une mélodie accrocheuse pourrait peut-être percer le brouillard. Regardez Nonsense Fairytales Propaganda Crap... Still You Believe - Osama & The Bin Ladens. Les vrais terroristes exécutent les ordres des mondialistes. 
      Si vous craignez la colère de l'Ordre Nouveau des Siècles, rendez-vous simplement compte du châtiment payé par Ezra Pound, croupissant en prison pour avoir affronté l'absolutisme. M. Kaminski continue et cite l'importance d’Eustace Mullins. 
      « L’emblème littéraire du fantôme de Pound ne peut être que Eustace Mullins, l’assistant de toujours de Pound et son protégé, devenu au cours des décennies tout aussi réputé et admiré que son mentor. Pendant qu’en littérature Pound se créait la réputation de poète zunien le plus authentique du 20ème siècle, Mullins — qui a débuté comme assistant consacré à Pound en prison — s’est donné lui-même l’attribution de révéler les secrets de l'arnaque de la Réserve fédérale et de faire la chronique de l'histoire cachée de cette tribu assurée, dont les exploits nous bouleversent aujourd’hui. » 
      Les néocons ne se reposent jamais et leur degré de duplicité est sans limite. Le magazine Wired signale l’existence d’un Patriot Act secret  : 
      « Selon Wyden, le sénateur démocrate de l’Oregon, ils accordent des pouvoirs apparents au gouvernement, mais ce dernier met en application une interprétation juridique beaucoup plus large — une interprétation commodément classée confidentielle (secret défense), de sorte qu'elle ne puisse être évaluée ou contestée par le public. Mais un observateur patriote éminent affirme que l'interprétation secrète habilite le gouvernement à déployer des "rafles" de quantités énormes d'informations concernant des citoyens privés ; le gouvernement décrivant très différemment ses efforts de collecte de données. 
      En tant que membre de la commission au renseignement, Wyden se plaint de ne pouvoir s’expliquer précisément sans divulguer des informations confidentielles. Mais l'une des termes du Patriot Act en particulier lui donne immensément à réfléchir : la fameuse "clause des enregistrements du business" autorisant le FBI à obliger les entreprises, cabinets médicaux, banques et autres organisations, à retourner toute "chose tangible" jugée pertinente pour enquête de sécurité. » 
      Le tourment dont souffrent les gens est prêt à se déchaîner. Le gouvernement a inventé des directives illégales stipulant la prise en charge dans un bouge de torture de tout troupeau de manifestants. Dans l’assurance de votre confiance chauvine, peut-être que cette perspective ne vous inquiète pas. Il se pourrait que l'accélération vers une apocalypse mondiale vous fasse hérisser le poil. Pourtant, le traitant d’alarmiste, la plupart rejettent cet avertissement. 
      Puisque les mensonges entendus chaque jour des médias et des dirigeants intrépides maintiennent tant de gens dans l’état d'hébétude d’un toxicomane, le chemin vers l'oubli s’ouvre intact. Les « élites » ne sont pas à l'abri de leurs propres stratagèmes. Le goulag prévu pour nous pourrait servir à les enfermer si vous refusez de vous conformer au Novo Ordo Seclorum. Votre vie a un sens ; ne craignez pas d’affronter le Nouvel Ordre des Siècles de Terreur. Rester digne exige votre résistance active. 


Original : www.batr.org/totalitariancollectivism/052911.html 
Traduction copyleft de Pétrus Lombard
 

Ndt : Là où je n’ai pas corrigé le mot élite en le mettant entre guillemets, le lecteur, pour bien comprendre ce texte, est prié d’extrapoler élite en « de rats. » Par exemple, groupes d’éliteremplacé par groupes de rats a beaucoup plus de sens ici. Ne pouvant envisager de qualifier d’élite cette espèce spéciale, Georges Ivanovitch Gurdjieff avait forgé pour elle le motasnamouss, un terme mystérieux évoquant vaguement l’énormité et la gent âne et souris (tiare papale ?). Peut-être le reprendrai-je un jour dans les traductions, mais le rat convient aussi assez bien pour illustrer le comportement de l’écumeur de civilisation. En effet, pour ne pas périr dans le naufrage, après avoir rongé la cale, le rat ira tout bonnement ronger un autre navire. 

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