samedi 30 juillet 2011

Le Mossad était bien sur le lieu de l’assassinat de Hariri


N ARTICLE DE LEILA MAZBOUDI 

Selon l’expert allemand Jürgen Külbel, le Mossad israélien est impliqué dans l’assassinat de l’ancien premier ministre libanais Rafic Hariri.
25 JUILLET 2011
Jürgen Külbel 
Dans une conférence de presse tenue à Beyrouth en présence de l’avocate libanaise, Maître May Khansa, l’expert allemand Jürgen Külbel a dit détenir des documents et des preuves sur l’implication de l’entité sioniste, et des services américains et européens dans le plan qui visait à liquider Hariri.
L’expert allemand a qualifié de « trompeur » l’ancien enquêteur international Detlev Melhis, et de « criminel », son adjoint Gerhard Lehman.
« Souvenez-vous qu’un avion de type Awacs survolait le lieu au moment du crime. Et que les lignes téléphoniques ont toutes été coupées à ce moment », a tenu à rappeler Külbel qui a rédigé un livre sur cet évènement, intitulé : « Les preuves cachées dans l’affaire de l’assassinat de Hariri ».
Selon Külbel, des agents du Mossad se trouvaient bel et bien sur le lieu du crime. Entre autre une femme américaine, Tara Todras-Whitehill (de confession juive, ndlr) qui travaille dans la photographie et les télécommunications ainsi que son fiancé américain, Andrew Axiom, également de confession juive ; un ancien officier de l’armée américaine, expert en explosif ayant servi en Afghanistan.
L’expert allemand révèle que Tara travaille actuellement en Israël ou elle a été vue en compagnie de responsables israéliens. Son fiancé a travaillé au Liban. Sous couvert de professeur à l’Université américaine il tentait de collecter des informations et de pénétrer le Hezbollah et les autres partis nationalistes libanais. Il a quitté le pays du cèdre en 2006.
Külbel a suggéré aux enquêteurs libanais de consulter les archives de l’Université américaine et de sûreté générale pour vérifier ces informations.
Külbel affirme que cette femme est entrée au Liban le 14 février 2005 ; qu’elle a été vue sur le lieu du crime le jour même, et par la suite dans la rue AlHamra à Beyrouth. Et qu’elle vit actuellement en Israël.
Leila Mazboudi
Al Manar, 25 juillet 2011.

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