Des avions de l’OTAN ont bombardé le centre médical de Syrte, située à 400 kilomètres (250 miles) à l’est de la capitale de Tripoli, jeudi. Le nombre de victimes possibles reste inconnu.
La frappe intervient alors que les maisons des membres des tribus fidèles au dictateur libyen fugitif Mouammar Kadhafi ont été pillées dans le sud de la ville.
Entre temps, le secrétaire à la Défense américain, Leon Panetta, fixait jeudi les conditions pour l’arrêt de la campagne de l’OTAN en Libye.
S’exprimant lors d’une réunion des chefs de la défense de l’OTAN à Bruxelles, en Belgique, Panetta a déclaré que la décision de cesser le bombardement de la Libye dépend de la question de savoir si les forces loyales à Kadhafi sont encore capables d’attaquer des civils, et si les forces du conseil national de transition libyen (CTN) sont en mesure d’assurer la sécurité du pays nord-africain.
L’OTAN a effectué plus de 9300 frappes aériennes sur la Libye depuis le début de sa campagne en Mars, selon l’Associated Press.
Des centaines de civils libyens ont perdu la vie depuis que l’OTAN a pris le commandement des frappes aériennes le 31 Mars.
Lesc attaques aériennes de l’OTAN ont également gravement endommagé l’infrastructure de la Libye.
HSN/MB/MP/JR/HJL
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