Le Mossad a intensifié ses activités, en Tunisie, après la révolution du 14 janvier, qui a renversé le régime du Président déchu Ben Ali. «Les services du Mossad œuvrent, en collaboration avec la CIA, pour renouveler les activités de leur réseau d’espions, en Tunisie, après la révolution», a écrit le journal tunisien "Al-Mousawwer" (le photographe), dans son numéro, paru, ce lundi. L’article intitulé: «Danger: le Mossad intensifie ses activités, après la révolution, à Tunis, Djerba et Sousse» recueille ses informations du centre israélien, "Java", pour les études et les recherches et selon lequel les «espions» du Mossad se sont répartis, dans plusieurs villes tunisiennes, de sorte que chaque branche est chargée d’une mission distincte de l’autre. La branche de la capitale,Tunis, est, semble-t-il, chargée de capter des objectifs, en Algérie, alors que celle de l’ile de Djerba, située, à 500 Km, au Sud-Est de la capitale, s’occupe de la Libye, et celle de la ville de Sousse, (à 150 km, à l’Est de Tunis) se doit d’espionner les affaires locales. En Tunisie, les espions israéliens œuvrent, pour créer des réseaux terroristes et d’incitation, tout en surveillant les activités palestiniennes, en Tunisie, ainsi que les mouvements islamistes salafistes. Les partis de l’opposition tunisienne, hostiles au processus de paix avec Israël, se trouvent, aussi, dans leur collimateur. Selon le journal, le Mossad est parvenu à semer la zizanie, en Tunisie, avant et après la révolution, dans le but, entre autre, de torpiller toute démarche visant à instaurer des alliances stratégiques avec des parties considérées par Tel-Aviv et Washington, comme étant insoumises. Il faut croire qu’il s’agit, principalement, de l’Iran et de la Syrie. L’une des missions de ce service, fondé, en 1949, consiste, aussi, à sauvegarder les intérêts des différentes communautés juives, dans ce pays, ainsi qu’en Algérie et en Tunisie. Alors que le régime tunisien était en train de tomber, le Mossad israélien a évacué une dizaine d’Israéliens, qu’il a présentés comme étant des touristes et soupçonnés de faire partie de ses membres. En février, un ancien ministre de l'Interieur tunisien, Tahar Belkhodja, a révélé c’est le Mossad qui formait la sécurité présidentielle de Ben Ali. En Avril 2011, un ancien garde du corps du président tunisien déchu, a dévoilé, dans une vidéo, qu’il a publié, après la révolution du 14 janvier, que Leïla Trabelsi, l'épouse de Ben Ali, est un agent du Mossad Israélien, depuis 1990, et qu’elle est impliquée, dans l’assassinat de dirigeants de l’organisation de libération de la Palestine, en Tunisie, au début des années 90 du siècle dernier. Une accusation similaire porte sur Ben Ali, aussi. Et puis, le mois de juin dernier, des informations diffusées sur "You tube" ont fait état de l’arrestation d’un nombre non précis de snipers, membres du Mossad.
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