Le peuple turc demeure calme malgré le jusqu’au boutisme de son leadership
Par Kevin Barrett
Press TV
Le 26 Juin 2012,
Un nouveau sondage par le centre de recherche social d’Ankara montre que plus des deux tiers de la population turque est opposée à une intervention militaire en Syrie et ce malgré les tirs récents sur deux avions militaires turcs volant au dessus des eaux territoriales syriennes. Le sondage, rapporté dans l’hebdomadaire turc Al-Akhbar, a aussi montré que la majorité des gens désirent que le premier ministre Recep Tayyip Erdogan prenne une position plus neutre sur le conflit en Syrie.
Le sondage reflète une nouvelle réalité: cela devient de plus en plus difficile d’utiliser des provocations afin de manipuler l’opinion publique pour qu’elle soutienne la guerre.
“Dans le passé, les leaders des pays pouvaient mettre en scène des provocations ou prendre avantage d’incidents comme comme celui qui s’est passé Vendredi dernier, afin de générer un large soutien populaire pour une entrée en guerre. Ainsi que l’expliquait déjà le chef nazi Hermann Goering: “Naturellement, le commun des gens ne veut pas la guerre… Ceci est bien compris, mais après tout, ce sont les chefs d’état qui déterminent la politique… Les peuples peuvent toujours être amenés à suivre leurs leaders. C’est très facile. Tout ce que vous avez à faire est de prétendre et de dire au peuple que vous êtes attaqués, dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme et d’exposer le pays au danger. Cela fonctionne de la même façon quel que soit le pays.”’
Mais cela ne marche pas en Turquie, pourquoi donc ?
Peut-être parce que les Turcs ont déjà vu des provocations faites d’avions abattus. Il y a plusieurs années, un groupe d’officiers de l’armée turque et leurs complices fascistes avaient comploté un faux abattage grec d’un avion turc, ceci faisant partie d’un coup d’état contre la démocratie, ceci fut appelé l’Opération Marteau-piqueur. Les comploteurs ont été arrêtés, et maintenant quelques douzaines de ceux-ci doivent faire face à un emprisonnement à vie.
“Ce n’est pas seulement le peuple turc qui devient de plus en plus sceptique au sujet des provocations de guerre. En Espagne en 2004, l’attentat du train à Madrid, largement suspecté d’être une opération fausse-bannière de provocation, a échoué quant à son but de ralier les Espagnols autour du président Aznar pour la guerre contre l’Irak. Aznar fut battu dans les élections qui s’ensuivirent 3 jours plus tard. De la même manière, les attentats de Londres en Juillet 2005 ont été exposés comme étant une opération sous fausse-bannière dans “Terreur dans le métro” de Nick Kollerstrom et ils ont échoué dans leur but de convaincre le public britannique de soutenir la guerre en Irak. De même pour les gros attentats de Mumbai en 2008 et 2011 qui ont échoué de ralier le peuple indien contre l’islam en général et le Pakistan en particulier, et ce en grande partie parce que ces attentats furent exposés comme étant des opérations fausse-bannières.”
La maturité politique du peuple turc reflète les leçons apprises au cours de la lutte longue de décennies pour l’islam et la démocratie et contre le fascisme séculier Kémaliste. Le leadership turc kemaliste, travaillant au sein de l’opération Gladio de l’OTAN, a essayé tous les trucs du manuel pour sauvegarder sa dictature, incluant une vaste variété de provocations, mais le peuple s’est peu à peu éduqué à désamorcer les trucs du pouvoir.
Dans une interview avec cet auteur Samedi, le journaliste modéré de la télévision turque Ceylan Ozbudak était d’accord pour dire que le gouvernement turc devrait adopter un ton plus neutre devant la crise syrienne et a félicité le premier ministre Erdogan pour sa retenue. Ozbudak a dit que le peuple turc veut une solution diplomatique pacifique à la crise syrienne.
“Même les Américains, le peuple qui a été le plus trompé et le plus régulièrement à soutenir des guerres inutiles, sera sûrement plus difficile à tromper que dans le passé. Un sondage en 2007 trouva que 36% des Américains pensaient que “cela était très possible” ou “plutôt possible” que les attentats du 11 Septembre aient été organisés ou laissés faire par le gouvernement américain afin de lancer des guerres au Moyen-Orient.”
Le Dr. James Fetzer de l’université de Duluth-Minnesota, fondateur du mouvement “Scholars for 9/11 Truth”, dit qu’il n’est pas surpris que le peuple turc réponde calmement à l’évènement de l’avion turc abattu, “quand les Américains paraissent être de plus en plus conscients des mensonges que leur gouvernement leur a dit, ce qui a été répété par les médias de masse, cela ne doit pas surprendre si les gens vivant dans des pays où la presse est plus ouverte et moins contrôlée, aient une plus grande conscience sur les tentatives qui sont faites pour manipuler l’opinion publique, spécifiquement en considérant la litanie ininterrompue des opérations fausses-bannières pour justifier des guerres par la tromperie, le mensonge et la diabolisation de leaders nationaux tels Saddam Hussein et Mouamar el-Kadhafi. Cette étude apparaît être encourageante quant au fait que le système semble être devenu transparent et que les gens deviennent de plus en plus critiques dans leur mode de penser et plus sophistiqués dans leur vision politique.”
Le Dr. Fetzer a noté que le 11 Septembre apparaît avoir été le point culminant d’une série de provocations orchestrées qui ont servies à lancer la plupart des guerres des Etats-Unis: la fausse invasion mexicaine de 1846, le coulage du USS Maine en 1898 à Cuba et du Lusithania en 1915, le plan en huit points pour provoquer Pearl Harbour en 1941, l’incident mythique du Golfe du Tonkin en 1964 et la fameuse histoire des couveuses koweitiennes en 1990. Il a ajouté que la montée de l’internet a augmenté le scepticisme public quant à ces incidents et d’autres du même accabi, ceci en permettant l’accès public à une information plus juste et ce de manière bien plus vaste.
Depuis le 11 Septembre, une longue liste de personalités de haut-rang de la politique, de l’armée, de la culture et de l’éducation ont remis en cause la version officielle gouvernementale des évènements de ce jour. Le tout nouvellement élu président égyptien Mohamed Morsi est documenté pour être un sceptique de la version officielle gouvernementale des attentats du 11 Septembre, tandis que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a collecté plusieurs acclamations debout aux Nations-Unies après avoir exprimé son scepticisme quant au 11 Septembre.
Les gouvernements va t’en guerre et leurs caniches des médias vont-ils toujours essayer d’utiliser des “incidents impliquant des attaques ennemies”, réelles ou orchestrées, ou totalement fabriquées, pour faire marcher les opinions publiques au pas des bottes de leur politique agressive ? Ou les citoyens de toutes les nations vont-ils résister à de telles manipulations plus avant et les reléguer aux proverbiales oubliettes de l’histoire ?
La réaction calme du peuple turc à l’incident de la destruction de leur appareil de combat offre toutes les raisons d’être optimiste. Si le sang-froid continue de prévaloir, alors la prédiction du président américain Dwight David Eisenhower pourrait bien devenir réalité: “Les peuples du monde désirent véritablement la paix. Un jour les leaders du monde devront abandonner et la leur donner.”
url de l’article original:
http://www.presstv.ir/detail/2012/06/26/248005/turks-remain-blas-over-false-flag-ops/
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Par Kevin Barrett
Press TV
Le 26 Juin 2012,
Un nouveau sondage par le centre de recherche social d’Ankara montre que plus des deux tiers de la population turque est opposée à une intervention militaire en Syrie et ce malgré les tirs récents sur deux avions militaires turcs volant au dessus des eaux territoriales syriennes. Le sondage, rapporté dans l’hebdomadaire turc Al-Akhbar, a aussi montré que la majorité des gens désirent que le premier ministre Recep Tayyip Erdogan prenne une position plus neutre sur le conflit en Syrie.
Le sondage reflète une nouvelle réalité: cela devient de plus en plus difficile d’utiliser des provocations afin de manipuler l’opinion publique pour qu’elle soutienne la guerre.
“Dans le passé, les leaders des pays pouvaient mettre en scène des provocations ou prendre avantage d’incidents comme comme celui qui s’est passé Vendredi dernier, afin de générer un large soutien populaire pour une entrée en guerre. Ainsi que l’expliquait déjà le chef nazi Hermann Goering: “Naturellement, le commun des gens ne veut pas la guerre… Ceci est bien compris, mais après tout, ce sont les chefs d’état qui déterminent la politique… Les peuples peuvent toujours être amenés à suivre leurs leaders. C’est très facile. Tout ce que vous avez à faire est de prétendre et de dire au peuple que vous êtes attaqués, dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme et d’exposer le pays au danger. Cela fonctionne de la même façon quel que soit le pays.”’
Mais cela ne marche pas en Turquie, pourquoi donc ?
Peut-être parce que les Turcs ont déjà vu des provocations faites d’avions abattus. Il y a plusieurs années, un groupe d’officiers de l’armée turque et leurs complices fascistes avaient comploté un faux abattage grec d’un avion turc, ceci faisant partie d’un coup d’état contre la démocratie, ceci fut appelé l’Opération Marteau-piqueur. Les comploteurs ont été arrêtés, et maintenant quelques douzaines de ceux-ci doivent faire face à un emprisonnement à vie.
“Ce n’est pas seulement le peuple turc qui devient de plus en plus sceptique au sujet des provocations de guerre. En Espagne en 2004, l’attentat du train à Madrid, largement suspecté d’être une opération fausse-bannière de provocation, a échoué quant à son but de ralier les Espagnols autour du président Aznar pour la guerre contre l’Irak. Aznar fut battu dans les élections qui s’ensuivirent 3 jours plus tard. De la même manière, les attentats de Londres en Juillet 2005 ont été exposés comme étant une opération sous fausse-bannière dans “Terreur dans le métro” de Nick Kollerstrom et ils ont échoué dans leur but de convaincre le public britannique de soutenir la guerre en Irak. De même pour les gros attentats de Mumbai en 2008 et 2011 qui ont échoué de ralier le peuple indien contre l’islam en général et le Pakistan en particulier, et ce en grande partie parce que ces attentats furent exposés comme étant des opérations fausse-bannières.”
La maturité politique du peuple turc reflète les leçons apprises au cours de la lutte longue de décennies pour l’islam et la démocratie et contre le fascisme séculier Kémaliste. Le leadership turc kemaliste, travaillant au sein de l’opération Gladio de l’OTAN, a essayé tous les trucs du manuel pour sauvegarder sa dictature, incluant une vaste variété de provocations, mais le peuple s’est peu à peu éduqué à désamorcer les trucs du pouvoir.
Dans une interview avec cet auteur Samedi, le journaliste modéré de la télévision turque Ceylan Ozbudak était d’accord pour dire que le gouvernement turc devrait adopter un ton plus neutre devant la crise syrienne et a félicité le premier ministre Erdogan pour sa retenue. Ozbudak a dit que le peuple turc veut une solution diplomatique pacifique à la crise syrienne.
“Même les Américains, le peuple qui a été le plus trompé et le plus régulièrement à soutenir des guerres inutiles, sera sûrement plus difficile à tromper que dans le passé. Un sondage en 2007 trouva que 36% des Américains pensaient que “cela était très possible” ou “plutôt possible” que les attentats du 11 Septembre aient été organisés ou laissés faire par le gouvernement américain afin de lancer des guerres au Moyen-Orient.”
Le Dr. James Fetzer de l’université de Duluth-Minnesota, fondateur du mouvement “Scholars for 9/11 Truth”, dit qu’il n’est pas surpris que le peuple turc réponde calmement à l’évènement de l’avion turc abattu, “quand les Américains paraissent être de plus en plus conscients des mensonges que leur gouvernement leur a dit, ce qui a été répété par les médias de masse, cela ne doit pas surprendre si les gens vivant dans des pays où la presse est plus ouverte et moins contrôlée, aient une plus grande conscience sur les tentatives qui sont faites pour manipuler l’opinion publique, spécifiquement en considérant la litanie ininterrompue des opérations fausses-bannières pour justifier des guerres par la tromperie, le mensonge et la diabolisation de leaders nationaux tels Saddam Hussein et Mouamar el-Kadhafi. Cette étude apparaît être encourageante quant au fait que le système semble être devenu transparent et que les gens deviennent de plus en plus critiques dans leur mode de penser et plus sophistiqués dans leur vision politique.”
Le Dr. Fetzer a noté que le 11 Septembre apparaît avoir été le point culminant d’une série de provocations orchestrées qui ont servies à lancer la plupart des guerres des Etats-Unis: la fausse invasion mexicaine de 1846, le coulage du USS Maine en 1898 à Cuba et du Lusithania en 1915, le plan en huit points pour provoquer Pearl Harbour en 1941, l’incident mythique du Golfe du Tonkin en 1964 et la fameuse histoire des couveuses koweitiennes en 1990. Il a ajouté que la montée de l’internet a augmenté le scepticisme public quant à ces incidents et d’autres du même accabi, ceci en permettant l’accès public à une information plus juste et ce de manière bien plus vaste.
Depuis le 11 Septembre, une longue liste de personalités de haut-rang de la politique, de l’armée, de la culture et de l’éducation ont remis en cause la version officielle gouvernementale des évènements de ce jour. Le tout nouvellement élu président égyptien Mohamed Morsi est documenté pour être un sceptique de la version officielle gouvernementale des attentats du 11 Septembre, tandis que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a collecté plusieurs acclamations debout aux Nations-Unies après avoir exprimé son scepticisme quant au 11 Septembre.
Les gouvernements va t’en guerre et leurs caniches des médias vont-ils toujours essayer d’utiliser des “incidents impliquant des attaques ennemies”, réelles ou orchestrées, ou totalement fabriquées, pour faire marcher les opinions publiques au pas des bottes de leur politique agressive ? Ou les citoyens de toutes les nations vont-ils résister à de telles manipulations plus avant et les reléguer aux proverbiales oubliettes de l’histoire ?
La réaction calme du peuple turc à l’incident de la destruction de leur appareil de combat offre toutes les raisons d’être optimiste. Si le sang-froid continue de prévaloir, alors la prédiction du président américain Dwight David Eisenhower pourrait bien devenir réalité: “Les peuples du monde désirent véritablement la paix. Un jour les leaders du monde devront abandonner et la leur donner.”
url de l’article original:
http://www.presstv.ir/detail/2012/06/26/248005/turks-remain-blas-over-false-flag-ops/
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
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