dimanche 25 novembre 2012

La « guerre mondiale à l’antisémitisme » à l’ère de l’islamophobie


SHOAH HEBDO

Julie Lévesque
Oubliez l’islamophobie galopante et la diabolisation des Arabes. Haaretz rapporte que le Bureau of Democracy, Human Rights and Labor (Office de la démocratie des droits humains et du travail) du département d’État des États-Unis a « institutionnalisé la lutte contre l’antisémitisme mondial », même si depuis plus d’une décennie l’armée étasunienne et ses alliés détruisent des pays peuplés majoritairement de musulmans. Ou est-ce précisément pour appuyer la guerre contre l’islam et le monde arabe – connue également sous le nom de « guerre au terrorisme » — qu’est lancée la « guerre mondiale à l’antisémitisme »? (Leaving post, U.S. official reflects on a new definition of anti-Semitism, Haaretz, 17 octobre 2012.)
Le Bureau of Democracy, Human Rights and Labor, qui se présente comme « le leader des efforts étasuniens dans la promotion de la démocratie, la protection des droits humains et de la liberté de religion, et l’avancement des droits du travail dans le monde » exige maintenant que les représentants du département d’État suivent « une formation de 90 minutes sur l’antisémitisme au Foreign Service Institute, l’école des diplomates ». (Ibid.)
Pour les besoins de la cause, « une définition d’antisémitisme de 341 mots a été formulée, « laquelle comprend non seulement les formes traditionnelles, comme les accusations de meurtre rituel et les stéréotypes, mais aussi de nouvelles formes comme le déni et le relativisme de l’Holocauste », explique Hannah Rosenthal ancienne surveillante de l’antisémitisme au département d’État. (Ibid.)
Mme Rosenthal, qui a été à la tête du Jewish Council for Public Affairs et est maintenant PDG de la Milwaukee Jewish Federation, a par ailleurs indiqué que son équipe « a été en mesure d’inclure [dans la définition] à quel moment la critique légitime d’Israël devient de l’antisémitisme ». (Ibid.)
Cette initiative démontre encore une fois le « monopole juif de la victimisation ». Dans le monde post 11-Septembre, où les musulmans et les Arabes sont victimes de profilage racial et religieux dans les pays occidentaux, une telle décision est logiquement injustifiable. La chasse au « islamistes radicaux », présentés comme l’ultime menace par le département d’État étasunien, peu importe le parti au pouvoir, a fait de tous les Arabes et musulmans des suspects et des ennemis potentiels. La « guerre mondiale à l’antisémitisme » n’est rien d’autre qu’un instrument trompeur de la « guerre au terrorisme » des États-Unis dont Israël tire indubitablement profit.
Ce nouveau cours sur l’antisémitisme pour les représentants étasuniens est également une goutte d’eau dans l’océan que constitue l’« industrie de l’Holocauste ». Les lobbies projuifs et pro-israéliens sont déterminés à éradiquer toute critique légitime d’Israël. Mme Rosenthal a toutefois essayé de se faire rassurante en affirmant que « la critique d’Israël semblable à celle ciblant tout autre pays ne peut pas être qualifiée d’antisémite ».
Même si cette déclaration semble juste et équitable, elle ne l’est pas et elle n’est pas logique non plus. Non seulement il n’est pas possible de niveler les critiques entre les pays, mais en plus les États-Unis et Israël sont les champions de la critique injuste. Leurs critiques à l’endroit de l’Iran en est le meilleur exemple. Contrairement à Israël et aux États-Unis, l’Iran n’occupe pas d’autre pays à l’heure actuelle, n’utilise pas sa force militaire contre une autre nation et rien ne prouve qu’il possède des armes nucléaires. Malgré ces faits, on présente l’Iran comme la pire menace de la planète.
Nivellement de la critique et normalisation de l’islamophobie
Qu’elle ait été employée volontairement ou non, l’expressionleveled against countries* traduit un désir de minimiser la critique envers Israël. Le « nivellement de la critique » joue un rôle important relativement à son occupation de la Palestine : justifier l’injustifiable, donner l’impression qu’Israël se protège d’un ennemi luttant avec des moyens égaux et mettant sa survie en péril. Cela sert à justifier une occupation décennale, la punition collective des Palestiniens, un crime de guerre en vertu des Principes de Nuremberg, élaborés dans la foulée des procès des nazis. Lorsqu’il est question d’Israël et de la Palestine, on ne peut pas logiquement critiquer les deux pays de manière égale : comment peut-on critiquer un pays occupé, sans armée, auquel on refuse l’autodétermination et des droits humains fondamentaux autant que son occupant brutal et lourdement armé?
Il existe une phrase creuse toute faite utilisée trop souvent par les commentateurs soi-disant neutres afin de « niveler la critique » : « Le conflit israélo-palestinien est complexe. » D’abord et avant tout, il ne s’agit pas d’un conflit, mais d’une guerre. Une guerre menée avec des moyens disproportionnés, où toute une population est punie et l’agresseur est transformé en victime. Ensuite, ce n’est pas complexe, mais très simple. Israël occupe un territoire et commet régulièrement des crimes de guerre alors que la « communauté internationale » ne fait rien soit parce qu’Israël est un allié ou par ce que leurs intérêts ne sont pas en jeu.
Ce nivellement de la critique fait partie d’un processus légendaire de légitimation de l’injustice et des crimes de guerre. Dans les années 1990, les accords d’Oslo ont banalisé l’occupation israélienne de la Palestine. Le joueur de football palestinien Mahmoud Sarsak est récemment devenu une icône de la lutte contre la normalisation. Il a été arrêté à un passage à la frontière, emprisonnée en Israël et libéré seulement après 96 jours de grève de la faim. Adie Mormech explique :
Le Dr Haidar Eid a appelé la lutte pour la libération de la Palestine au lieu de la normalisation avec Israël « la dés-Osloïsation de l’esprit palestinien [2] ». Il a qualifié l’attitude du joueur de football palestinien Mahmoud Sarsak contre la normalisation de lutte contre le « virus d’Oslo ». Ce dernier a refusé de se joindre à l’ancien soldat israélien Gilad Shalit pour animer un match du FC Barcelona.
Le « virus d’Oslo » fait référence à ce qu’il y avait derrière la série d’initiatives de normalisation entamées sérieusement en 1993, dans la foulée des accords d’Oslo, et de l’accord entre l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et le gouvernement travailliste israélien de l’époque.
Edward Said, ayant vu immédiatement les périls de la normalisation sans justice, a écrit ceci en 1995 concernant la décision des dirigeants palestiniens d’appuyer les accords d’Oslo : « Pour la première fois au XXe siècle, un mouvement de libération anticolonial a non seulement abandonné des acquis considérables mais a également accepté de coopérer avec une occupation militaire avant que celle-ci n’ait pris fin. (Adie Mormech, De-Osloization and the fight against Normalisation, Scoop, 25 octobre 2012.)
Mahmoud Sarsak (Source: info-palestine.net)
Mahmoud Sarsak a expliqué sa décision comme suit :
Il y a une différence entre l’arrestation d’une personne armée, en uniforme militaire et à l’intérieur de son char d’assaut, et celle d’un athlète arrêté à un passage alors qu’il se rendait dans un club sportif professionnel en Cisjordanie. J’annonce que je suis prêt à rencontrer le club de Barcelone ou tout autre club, non pas dans le cadre d’une invitation conjointe avec Gilad Shalit, mais en tant qu’athlète palestinien, ayant vécu […] la souffrance d’une grève de la faim pour la liberté et la dignité. (Mahmoud Sarsak cité dans Adie Mormech, Mahmoud Sarsak and the end of Oslo-era normalization, Mondoweiss, 26 octobre 2012.)
Le discours voulant que le « conflit » entre Israël et la Palestine soit complexe fait partie de la banalisation de l’occupation illégale et brutale de la Palestine. Par une absurde déformation de la réalité, on veut nous faire croire que les Israéliens sont les seules victimes de racisme et de discrimination
L’injustice a tellement été standardisée et minimisée que selon un récent sondage, une majorité d’Israéliens acceptent et admettent qu’il existe une forme d’apartheid dans leur pays et environ 50% de la population appuie la ségrégation et la discrimination envers les Arabes.
Un nouveau sondage révèle qu’une majorité d’Israéliens juifs croient que l’État hébreu pratique l’« apartheid » contre les Palestiniens et ils sont nombreux à appuyer des politiques discriminatoires contre les citoyens arabes du pays.
Un tiers des répondants croient que les citoyens arabes ne devraient pas avoir le droit de vote, alors que près de la moitié – 47 pourcent — aimeraient qu’on leur enlève leurs droits civiques et qu’on les mette sous contrôle palestinien […]
Le sondage, effectué par la firme Dialog, a montré que 59 pourcent des 503 personnes sondées aimeraient que les juifs soient favorisés dans les emplois du secteur public alors que la moitié d’entre eux aimeraient que les juifs soient mieux traités que les Arabes.
Un peu plus de 40 pourcent aimeraient que les juifs et les Arabes soient séparés dans les immeubles et les salles de classe. (Catrina Stewart, The new Israeli apartheid: Poll reveals widespread Jewish support for policy of discrimination against Arab minority, The Independent, 23 octobre 2012.)
Noam Sheizaf, un journaliste israélien a écrit que « les conclusions reflètent l’idée répandue qu’Israël, en tant qu’État juif, devrait être un État favorisant les juifs. Elles sont aussi le résultat de l’occupation […] Après avoir dominé un autre peuple durant presqu’un demi siècle, il n’est pas surprenant que la plupart des Israéliens ne pensent pas que les Arabes méritent les mêmes droits. » (Ibid.)
Cette domination des Palestiniens par les Israéliens a été encouragée et maintenue par des pays prétendant défendre la liberté, les droits humains et la démocratie:
L’Autorité palestinienne (AP) a été créée dans le cadre d’Oslo en 1994 en tant qu’entité gouvernant la Palestine par intérim, avec des pouvoirs limités et une indépendance géographique d’Israël encore plus limitée. Elle devait durer seulement cinq ans selon l’échéancier au terme duquel on devait parvenir à des accords finaux.
D’ardents défenseurs d’Israël, comme les États-Unis et l’Union européenne, ont versé des dizaines de millions de dollars à l’AP et des investissements similaires se sont poursuivis dans des projets israélo-palestiniens conjoints plus petits lesquels n’ont pas non plus fait d’efforts pour changer le statu quo socioéconomique de la vie palestinienne sur le terrain.
Le discours dominant entourant ces nouveaux groupes tels One Voice et d’autres collaborations était que le « conflit » israélo-palestinien était un problème d’ignorance et de préjugés plutôt qu’une question d’injustice et de dépossession ainsi que d’assujettissement continuels d’un peuple par un autre. (http://www.maan-ctr.org/pdfs/Boycott.pdf)
La vague de collaborations après Oslo a tellement accru la légitimité mondiale d’Israël que les accords bilatéraux avec l’Union européenne et d’autres pays se sont multipliés, tout comme d’autres ententes, incluant des liens plus étroits avec l’OTAN et l’OCDE. Entre 1994 et 2000, les investissements étrangers directs en Israël ont été multipliés par six, passant de 686 millions à près de 3,6 milliards. (De-Osloization and the fight against Normalisation, op. cit.)
Yitzhak Rabin, Bill Clinton et Yasser Arafat durant les accords d’Oslo le 13 septembre 1993 (Source: Wikipedia)
Dans un sens, le « virus d’Oslo » a normalisé l’ostracisme envers tous les Arabes et les musulmans et le mauvais traitement des Palestiniens a servi de prélude à l’acceptation de l’islamophobie et de l’arabophobie actuelles. (Comme les Arabes sont également sémites, il s’agit aussi d’antisémitisme, mais il est pratiquement impossible d’utiliser ce terme relativement au sentiment anti-arabe en raison de sa forte connotation juive.)
Le monde occidental accepte que les États-Unis et Israël occupent des terres arabes et musulmanes afin de protéger des intérêts géostratégiques et financiers et la « guerre mondiale à l’antisémitisme » comme la « guerre mondiale au terrorisme » sont les prétextes de choix pour l’invasion militaire là où les « interventions humanitaires » sont inappropriées. Ceux qui résistent à l’occupation des États-Unis en Afghanistan ou à l’occupation israélienne en Palestine sont qualifiés de terroristes. Ceux qui tuent des civils, des représentants et des élus syriens sont présentés comme des combattants de la liberté. Résistez à l’occupation et vous serez bombardés. Luttez pour elle et l’on vous armera.
L’antisémitisme et l’islamophobie comme instruments de propagande étasunienne
Certains sont d’avis qu’Israël n’est qu’un bastion impérial étasunien. « Les États-Unis sont fondamentalement alignés à Israël car ils l’utilisent afin de projeter leur influence impériale dans la région riche en ressource. » (Michael Fiorentino Israel: An outpost of empire, SocialistWorker.org, 16 avril 2010.)
Dans ce contexte, on peut voir la « guerre mondiale à l’antisémitisme » comme un instrument de propagande impérial des États-Unis.
Dans L’Industrie de l’Holocauste, Norman Finkelstein écrit : « Les organisations juives dominantes au États-Unis on minimisé l’holocauste nazi durant les années suivant la Seconde Guerre mondiale afin de se conformer aux priorités de la guerre froide du gouvernement étasunien. L’attitude de ces organisations envers Israël a continué à suivre la politique des États-Unis. » Avec la guerre israélo-arabe de 1967, « l’Holocauste s’est arrimé à la vie juive étasunienne ». Finkelstein, Norman. The Holocaust Industry. New York: Verso, 2003, p. 16-17.)
Ce n’est un secret pour personne. Les États-Unis désirent étendre et maintenir leur hégémonie et le tristement célèbre Project for a New American Century (Projet pour un nouveau siècle étasunien) mentionne clairement ce qui doit être fait pour y arriver :
Le travail de l’armée durant la guerre froide consistait à empêcher l’expansion soviétique. Aujourd’hui, sa tâche est de sécuriser et d’étendre les « zones de paix démocratique » et de prévenir la montée d’une nouvelle puissance compétitrice, de défendre des régions clés de l’Europe, de l’Asie de l’Est et du Moyen-Orient, ainsi que de préserver la prééminence étasunienne par la transformation prochaine de la guerre, rendue possible grâce aux nouvelles technologies […]
Le leadership mondial des États-Unis [..] repose sur la sécurité de la patrie étasunienne, la préservation d’un équilibre  favorable en Europe, au Moyen-Orient et dans la région environnante productrice d’énergie, ainsi qu’en Asie de l’Est. (Rebuilding America’s Defenses, Project for a New American Century, septembre 2000.)
Que « zones de paix démocratique » soit le seul objectif entre guillemets est très révélateur puisque ces derniers indiquent généralement le sarcasme et l’ironie. Outre la « paix démocratique », les objectifs hégémoniques sont assez clairs et la nouvelle « guerre à l’antisémitisme » ne peut que favoriser l’accomplissement des desseins impériaux étasuniens dont Israël profite tout en servant d’instrument.
Lourdement armé par les États-Unis, la politique étrangère d’Israël est une extension de la politique étrangère étasunienne. Depuis la création d’Israël, on nous a habitués au mauvais traitement des Palestiniens : il a été « normalisé ». La punition collective infligée aux Palestiniens par Israël, un crime que les juifs ont subi sous le régime nazi, est acceptée et perpétuée par les États-Unis. Sans l’aide et la permission des États-Unis et l’acceptation de la soi-disant communauté internationale, les Palestiniens ne seraient pas persécutés.
Tout comme Israël utilise l’Holocauste pour justifier la punition collective des Palestiniens et attaquer ses voisins, les États-Unis utilisent le 11-Septembre pour justifier la punition collective des musulmans dans le monde entier et diverses invasions militaires. Longtemps avant les mémos de la torture de l’administration Bush sanctionnant la torture, Israël l’a officiellement autorisée dans le rapport Landau en 1987. L’islamophobie est sans aucun doute la forme de discrimination la plus acceptée de nos jours et dans ce contexte, l’institutionnalisation de la « lutte contre l’antisémitisme mondial » est visiblement une autre expression tordue de ce phénomène.
Dans The Islamophobia Industry: How the Right Manufactures Fear of Muslims (L’industrie de l’islamophobie : comment la droite fabrique la peur des musulmans), Nathan Lean « décrit l’évolution du sentiment islamophobe qui a explosé en Occident » et lequel est étroitement lié à l’« industrie de l’Holocauste » :
Il révèle la petite industrie multimillionnaire d’alarmistes et le réseau de bailleurs de fonds et d’organisations appuyant et perpétuant le sectarisme, la xénophobie, le racisme et qui produisent un climat de peur soutenant un cancer social menaçant […]
Il s’agit d’une relation de gains mutuels, où les idéologies et les tendances politiques convergent afin de promouvoir le même programme […]
Ils proviennent majoritairement de la droite sioniste et du christianisme évangélique et s’unissent pour former un front judéo-chrétien dans leur lutte contre l’Islam. Leurs bailleurs de fonds proviennent eux aussi de ces milieux, quoique les rangs de la droite sioniste aient alimenté la majorité des activistes antimusulmans […]
C’est ce sionisme chrétien qui lie les évangéliques de droite à de puissants supporters de l’État hébreu. Selon Lean, on peut classer les sionistes qui propagent l’intolérance antimusulmane dans trois camps : le sionisme religieux (juif), le sionisme chrétien et le sionisme politique. « Pour les sionistes religieux, la prophétie est le principal moteur de leur ferveur islamophobe. Pour eux, les Palestiniens ne sont pas seulement des habitants importuns, ils ne sont pas seulement des Arabes sur une terre juive. Ils ne sont même pas que des musulmans. Ce sont des étrangers non-juifs, faits d’une autre étoffe, et les commandements de Dieu à leur égard sont très clairs », écrit-il. Il y a aussi le sionisme politique, propageant un langage religieux mais tout de même hostile envers les musulmans. Comme l’écrit Max Blumenthal, ces personnalités, dont certaines sont néoconservatrices, croient que « l’États hébreu [est] un Fort Apache du Moyen-Orient sur la ligne de front de la guerre mondiale au terrorisme. » (Alex Kane, Islamophobia: How Anti-Muslim bigotry was brought into the American mainstream, Mondoweiss, 29 octobre 2012.)
Les États-Unis utilisent Israël pour leurs guerres sales et Israël utilise les États-Unis en retour pour lutter contre ses voisins. Se sont des alliés indéfectibles, chacun gagnant en puissance et étendant son contrôle sur des territoires étrangers et leurs populations, et leurs alliés en profitent. Peu importe le prétexte employé, les raisons de faire la guerre demeurent les mêmes : le pouvoir et l’argent. Et ceux-ci s’acquièrent toujours en diabolisant quiconque représente un obstacle.
Julie Lévesque
Article initialement publié en anglais : “The War on Global Anti-Semitism” in the Age of Islamophobia, le 12 novembre 2012.
Notes
1. Dans l’expression leveled against other countries « ciblant d’autres pays », level signifie cibler, diriger contre. Cependant, une autre acception de level signifie « niveler » ou « égaliser » qui se prête très bien à l’intention de Mme Rosenthal, soit d’égaliser la critique d’Israël à celle d’autres pays, en d’autres termes, de la réduire.
2. « The de-Osloizing of the Palestinian mind »

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