mercredi 4 décembre 2013

le général tortionnaire de l’Algérie française Paul Aussaresses, est mort

Biographie et informations

Nationalité : France 
Né(e) à : Saint-Paul-Cap-de-Joux,Tarn , le 07/11/1918 
Mort(e) le : 12/2013 
Biographie : 

Paul Aussaresses est un général de l'armée française à la retraite. 

Parachutiste, il est connu pour son utilisation de la torture durant la guerre d'Algérie, en particulier lors de la « Bataille d'Alger », dont il reconnut l'existence pour la première fois lors d'un entretien avec un journaliste du quotidien Le Monde en 2000. 

Aussaresses a d'abord participé à la fondation du 11e Choc, le bras armé du SDECE (l'ancêtre de la DGSE), avant de prendre part à la guerre d'Indochine puis à la guerre d'Algérie. 

Après la guerre, il enseigne les techniques de contre-insurrection à Fort Bragg, aux États-Unis, avant d'être promu colonel et d'être nommé à la section française de l'état-major international de l'OTAN. 

Il est ensuite nommé attaché militaire au Brésil, en 1964, où il enseigne au CIGS de Manaus. 

Paul Aussaresses a travaillé par la suite comme vendeur d'armes pour l'entreprise Thomson. 

Un tortionnaire de l’Algérie française, fier de ses hauts faits d’armes, vient de passer l’arme à gauche, le général Paul Aussaresses, 95 ans, l’ancien responsable des services de renseignement à Alger pendant la guerre d’Indépendance, n’est plus, et avec sa disparition se tait à jamais son apologie inaudible de la torture.
C’est sur le site de l’association d’anciens parachutistes « Qui ose gagne », que le décès de ce personnage sinistre qui a laissé son empreinte mortifère de l’autre côté de la rive méditerranéenne a été annoncé.  
Ce haut gradé avait fait scandale en 2001 en confessant dans son livre « Services spéciaux, Algérie 1955-1957 » avoir usé et abusé des sévices corporels pour des buts de guerre inavouables mais qu’il revendiquait haut et fort. A ses yeux de bourreau, la torture  était «tolérée, sinon recommandée»  par les politiques, devenant «légitime quand l’urgence s’impose».
Condamné  en 2004, au terme d’un procès retentissant, pour apologie de la torture et exclu de l’ordre de la Légion d’honneur, le général déchu s’était retranché dans une commune du Bas-Rhin, où il sera inhumé le 10 décembre. En 2001, il révélait, sans regrets ni remords, sa face sombre dans un reportage susceptible d’heurter les sensibilités devant le visage impassible de la barbarie institutionnalisée.

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