Le révisionnisme est une affaire de méthode et non une idéologie. Il préconise, pour toute recherche, le retour au point de départ, l’examen suivi du réexamen, la relecture et la réécriture, l’évaluation suivie de la réévaluation, la réorientation, la révision, la refonte ; il est, en esprit, le contraire de l’idéologie. Il ne nie pas mais il vise à affirmer avec plus d’exactitude. Les révisionnistes ne sont pas des « négateurs » ou des « négationnistes » ; ils s’efforcent de chercher et de trouver là où, paraît-il, il n’y avait plus rien à chercher ni à trouver.
Le révisionnisme peut s’exercer en cent activités de la vie courante et en cent domaines de la recherche historique, scientifique ou littéraire. Il ne remet pas forcément en cause des idées acquises mais souvent amène à les nuancer. Il cherche à démêler le vrai d’avec le faux. L’histoire est, par essence, révisionniste ; l’idéologie est son ennemie. Comme l’idéologie n’est jamais aussi forte qu’en temps de guerre ou de conflit, et comme elle fabrique alors du faux à profusion pour les nécessités de sa propagande, l’historien sera, en la circonstance, conduit à redoubler de vigilance : passant au crible de l’examen ce qu’on a pu lui assener de « vérités », il s’apercevra sans doute que, là où une guerre a provoqué des dizaines de millions de victimes, la première des victimes aura été la vérité vérifiable : une vérité qu’il s’agira de rechercher et de rétablir.
Voir aussi >> Le combat révisionniste, par Robert Faurisson
L’histoire officielle de la Seconde Guerre mondiale contient un peu de vrai combiné avec beaucoup de faux.
Il est exact que l’Allemagne nationale-socialiste a créé des camps de concentration ; elle l’a fait après – et avec – bien d’autres pays, tous convaincus que ces camps seraient plus humains que la prison ; Hitler voyait dans ces camps ce que Napoléon III avait cru voir dans la création des jamais créés « camps d’extermination » (expression forgée par les Alliés).
Il est exact que les Allemands ont fabriqué des camions fonctionnant au gaz (Gaswagen). Mais il est faux qu’ils aient jamais fabriqué des camions à gaz homicides (si un seul de ces camions avait existé, il figurerait au Musée de l’automobile ou dans les musées de l’ « Holocauste », ne fût-ce que sous la forme d’un croquis de valeur scientifique).
Il est exact que les Allemands employaient le Zyklon (produit à base d’acide cyanhydrique utilisé dès 1922) pour protéger par la désinsectisation la santé des civils, des troupes, des prisonniers ou des internés. Mais ils n’ont jamais employé le Zyklon pour tuer qui que ce fût et surtout pas des foules d’êtres humains; en raison des précautions draconiennes d’emploi du gaz cyanhydrique, les prétendus gazages homicides d’Auschwitz ou d’autres camps auraient été, d’ailleurs, radicalement impossibles ; je m’étends longuement sur ce point dans le corps du présent ouvrage.
Il est exact que les Allemands envisageaient une « solution finale de la question juive » (Endlösung der Judenfrage). Mais cette solution était territoriale (territoriale Endlösung der Judenfrage) et non pas homicide ; il s’agissait de pousser ou, si nécessaire, de forcer les juifs à quitter l’Allemagne et sa sphère d’influence en Europe pour établir, en accord avec les sionistes, un foyer national juif, à Madagascar ou ailleurs. Beaucoup de sionistes ont collaboré avec l’Allemagne nationale-socialiste en vue de cette solution.
Il est exact que des Allemands se sont réunis, le 20 janvier 1942, dans une villa d’une banlieue de Berlin (Berlin-Wannsee) pour traiter de la question juive. Mais ils y ont envisagé l’émigration forcée ou la déportation des juifs ainsi que la création future d’une entité juive spécifique et non pas un programme d’extermination physique.
Il est exact que des camps de concentration possédaient des fours crématoires pour l’incinération des cadavres. Mais c’était pour mieux combattre les épidémies et non pour y incinérer, comme on a parfois osé le dire, des êtres vivants en plus des cadavres.
Il est exact que les juifs ont connu les souffrances de la guerre, de l’internement, de la déportation, des camps de rétention, des camps de concentration, des camps de travail forcé, des ghettos, des épidémies, des exécutions sommaires pour toutes sortes de raisons ; ils ont aussi souffert de représailles ou même de massacres car il n’est pas de guerre sans massacres.
Mais il est également vrai que toutes ces souffrances ont été aussi le lot de bien d’autres nations ou communautés pendant la guerre et, en particulier, des Allemands et de leurs alliés (les souffrances des ghettos mises à part, car le ghetto est d’abord et avant tout une création spécifique des juifs eux-mêmes ; il est surtout vraisemblable, pour qui n’est pas affligé d’une mémoire hémiplégique et pour qui s’efforce de connaître les deux faces de l’histoire de la seconde guerre mondiale (la face toujours montrée et la face presque toujours cachée), que les souffrances des vaincus pendant la guerre et après la guerre ont été, en nombre et en qualité, pires que celles des juifs et des vainqueurs, surtout pour ce qui est des déportations.
Il est faux que, comme on a longtemps osé le prétendre, il ait existé un ordre quelconque de Hitler ou de l’un de ses proches d’exterminer les juifs. Pendant la guerre, des soldats et des officiers allemands ont été condamnés par leurs propres cours martiales, et parfois fusillés, pour avoir tué des juifs.
Voir aussi >> R. Faurisson attaque Ariane Chemin, journalope du Monde
Il est bon que les exterminationnistes (c’est-à-dire ceux qui croient à l’extermination des juifs) aient fini, de guerre lasse, par reconnaître qu’on ne trouve trace d’aucun plan, d’aucune instruction, d’aucun document relatif à une politique d’extermination physique des juifs et que, de la même façon, ils aient enfin admis qu’on ne trouve trace d’aucun budget pour une pareille entreprise ni d’aucun organisme chargé de mener à bien une telle politique.
Il est bon que les exterminationnistes aient enfin concédé aux révisionnistes que les juges du procès de Nuremberg (1945-1946) ont accepté pour vrais des faits de pure invention comme l’histoire du savon fabriqué à partir de la graisse des juifs, l’histoire des abat-jour faits de peau humaine, celle des « têtes réduites », l’histoire des gazages homicides de Dachau ; et surtout il est bon que les exterminationnistes aient enfin reconnu que l’élément le plus spectaculaire, le plus terrifiant, le plus significatif de ce procès, c’est-à-dire l’audience du 15 avril 1946 au cours de laquelle on a vu et entendu un ex-commandant du camp d’Auschwitz (Rudolf Höss) confesser publiquement que, dans son camp, on avait gazé des millions de juifs, n’était que le résultat de tortures infligées à ce dernier. Cette confession, présentée durant tant d’années et en tant d’ouvrages historiques comme la « preuve » n° 1 du génocide des juifs, est maintenant reléguée aux oubliettes, du moins par les historiens.
Il est heureux que des historiens exterminationnistes aient enfin reconnu que le fameux témoignage du SS Kurt Gerstein, élément essentiel de leur thèse, est dénué de valeur ; il est détestable que l’Université française ait retiré au révisionniste Henri Roques son titre de docteur pour l’avoir démontré en 1985.
Il est pitoyable que Raul Hilberg, le pape de l’exterminationnisme, ait osé écrire, en 1961, dans la première édition de The Destruction of the European Jews, qu’il avait existé deux ordres de Hitler d’exterminer les juifs, pour ensuite déclarer, à partir de 1983, que cette extermination s’était faite d’elle-même, sans aucun ordre ni plan mais par « une incroyable rencontre des esprits, une transmission de pensée consensuelle » au sein de la vaste bureaucratie allemande. R. Hilberg a ainsi remplacé l’assertion gratuite par l’explication magique (la télépathie).
Il est bon que les exterminationnistes aient enfin, dans la pratique, à peu près abandonné l’accusation, appuyée de « témoignages », selon laquelle il existait des chambres à gaz homicides à Ravensbrück, à Oranienburg-Sachsenhausen, à Mauthausen, à Hartheim, au Struthof-Natzweiler, au Stutthof-Danzig, à Bergen-Belsen…
Il est bon que la chambre à gaz nazie la plus visitée du monde – celle d’Auschwitz-I – ait été enfin reconnue, en 1995, pour ce qu’elle était, c’est-à-dire une fabrication. Il est heureux qu’on ait enfin admis que « TOUT Y EST FAUX » et, personnellement, je me réjouis de ce qu’un historien appartenant à l’Établissement officiel ait pu écrire : « À la fin des années 70, Robert Faurisson exploita d’autant mieux ces falsifications que les responsables du musée rechignaient alors à les reconnaître ». Je m’en réjouis d’autant plus qu’au fond la justice française m’avait, de façon inique, condamné pour l’avoir dit.
Il est bon que, dans le même article, le même historien ait révélé qu’une sommité du monde juif comme Théo Klein ne voit dans cette « chambre à gaz » qu’un « artifice ».
Il est également bon que, dans le même article, le même historien ait révélé d’abord que les autorités du musée d’Auschwitz ont conscience d’avoir trompé des millions de visiteurs (cinq cent mille par an au début des années quatre-vingt-dix), puis qu’elles continueront néanmoins à l’avenir de tromper les visiteurs car, selon la sous-directrice du musée : « [Dire la vérité sur cette “chambre à gaz”], c’est trop compliqué. On verra plus tard » !
Il est heureux qu’en 1996 deux historiens d’origine juive, le Canadien Robert Jan van Pelt et l’Américaine Debórah Dwork, aient, enfin, dénoncé quelques-unes des énormes supercheries du camp-musée d’Auschwitz et le cynisme avec lequel on y trompe les visiteurs.
Il est, en revanche, inadmissible que l’UNESCO (United Nations Educational, Scientific and Cultural Organisation) maintienne depuis 1979 son patronage à un site comme celui d’Auschwitz dont le centre recèle, avec cette fausse « chambre à gaz » (sans compter d’autres énormes falsifications), une imposture maintenant avérée ; l’UNESCO (dont le siège est à Paris et qui est dirigée par Federico Mayor) n’a pas le droit d’utiliser les cotisations des pays adhérents pour cautionner une vaste escroquerie aussi contraire à « l’éducation », à « la science » et à « la culture ».
Il est heureux que Jean-Claude Pressac, après avoir été porté aux nues, soit tombé dans le discrédit. Lancé par le couple Klarsfeld, ce pharmacien a cru intelligent de rechercher une position médiane entre ceux qui croient aux chambres à gaz et ceux qui n’y croient pas. Pour lui, en quelque sorte, la femme à examiner n’était ni enceinte ni non enceinte mais à demi-enceinte et même, le temps passant, de moins en moins enceinte. Auteur d’écrits censés porter sur les chambres à gaz nazies mais où l’on ne pouvait trouver ni une photographie d’ensemble, ni un dessin d’ensemble d’un seul de ces abattoirs chimiques, le pitoyable gribouille devait faire la démonstration, le 9 mai 1995, à la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris, de sa totale impuissance à répondre aux questions de la présidente du tribunal sur ce qu’aurait bien pu être l’un de ces abattoirs. Trois ans plus tard, il en est réduit à écrire : « Ainsi, d’après les dires d’anciens membres du Sonderkommando, on estime avec une forte certitude qu’un film sur les gazages homicides fut tourné par les SS à Birkenau. Pourquoi ne serait-il pas retrouvé par hasard dans le grenier ou la cave d’un ancien SS ? »
Voir aussi >> « La vérité sur Auschwitz », par Vincent Reynouard
Voir aussi >> 1942, la « Solution finale de la question juive » : c’était quoi exactement ? Par Vincent Reynouard
Il est heureux que « la chambre à gaz » à l’état de ruines, appartenant au Krematorium-II de Birkenau (Auschwitz-II), puisse surtout servir à démontrer « in vivo » et « de visu » qu’il n’y a jamais eu d’ « Holocauste », ni dans ce camp ni ailleurs. En effet, d’après les interrogatoires d’un accusé allemand et d’après des photographies aériennes « retouchées » par les Alliés, le toit de cette chambre à gaz aurait possédé quatre ouvertures spéciales (de 25 cm x 25 cm, précisait-on) pour le déversement du Zyklon. Or, tout le monde peut constater sur place qu’aucune de ces ouvertures n’existe ni n’a jamais existé. Auschwitz étant la capitale de l’ « Holocauste » et ce crématoire en ruines étant au cœur de l’extermination des juifs à Auschwitz, j’ai pu dire en 1994 – et la formule semble avoir fait son chemin dans les esprits : « No holes, no “Holocaust” » (Pas d’orifices, pas d’ « Holocauste »).
Il est également heureux qu’on ait ainsi finalement invalidé une pléthore de « témoignages » selon lesquels ces gazages-là avaient existé et il est, du même coup, extrêmement déplorable que tant d’Allemands, jugés par leurs vainqueurs, aient été condamnés et parfois même exécutés pour des crimes qu’ils n’avaient pas pu commettre.
Il est bon qu’à la lumière de procès qui ressemblent à des mascarades judiciaires, les exterminationnistes eux-mêmes émettent des doutes sur la validité de maints témoignages ; ces témoignages apparaîtraient encore plus clairement erronés si l’on se donnait enfin la peine d’ordonner des expertises judiciaires de l’arme supposée du crime supposé puisque, à l’occasion de mille procès concernant Auschwitz ou d’autres camps, aucun tribunal n’a ordonné une telle expertise (la seule exception, très peu connue, étant celle du Struthof-Natzweiler, dont les résultats ont été tenus cachés jusqu’à ce que je les révèle). On savait pourtant bien que des témoignages ou des aveux doivent être circonstanciés et vérifiés et que, faute de ces deux conditions, ils sont dépourvus de valeur probatoire.
Il est heureux que l’histoire officielle ait révisé à la baisse – souvent dans de considérables proportions – le nombre supposé des victimes. Il a fallu plus de quarante années de pressions révisionnistes pour que les autorités juives et celles du musée d’Auschwitz retirent les dix-neuf plaques qui, en dix-neuf langues différentes, annonçaient que le nombre des victimes du camp s’élevait à quatre millions. Il a ensuite fallu cinq années de disputes internes pour qu’on s’accorde sur le nouveau chiffre d’un million et demi, chiffre qui, ensuite, à son tour, a été très vite contesté par des auteurs exterminationnistes ; J.-C. Pressac, le protégé de S. Klarsfeld, ne propose plus, pour sa part, que le chiffre de 600 000 à 800 000 victimes juives et non juives pour toute la durée de l’existence du complexe d’Auschwitz. Il est dommage que cette quête du vrai chiffre ne se poursuive pas pour atteindre le chiffre probable de 150 000 personnes, victimes, principalement, d’épidémies en près de quarante camps du complexe d’Auschwitz.
Il est déplorable que, dans les écoles de France, on continue de projeter Nuit et Brouillard où le chiffre des morts d’Auschwitz est fixé à neuf millions ; en outre, dans ce film on perpétue le mythe du « savon fabriqué avec les corps », celui des abat-jour en peau humaine et celui des traces d’ongles des victimes dans le béton des chambres à gaz ; on y entend dire que « rien ne distinguait la chambre à gaz d’un bloc ordinaire » !
Il est bon qu’en 1988, Arno Mayer, professeur d’origine juive, enseignant à l’université de Princeton, ait soudainement écrit : « Les sources pour l’étude des chambres à gaz sont à la fois rares et douteuses » ; mais pourquoi avoir si longtemps affirmé que les sources étaient innombrables et dignes de confiance, et pourquoi avoir vilipendé les révisionnistes qui écrivaient dès 1950 ce qu’Arno Mayer découvrait en 1988 ?
Il est surtout bon qu’en 1996, un historien, Jacques Baynac, qui s’était fait une spécialité, y compris dans le journal Le Monde, de traiter les révisionnistes de faussaires, ait enfin reconnu qu’il n’y a, en définitive, aucune preuve de l’existence des chambres à gaz. C’est, précise-t-il, « pénible à dire comme à entendre ». Peut-être, dans certaines circonstances, la vérité est-elle, pour certains, « pénible à dire comme à entendre », mais pour les révisionnistes, la vérité est agréable à dire comme à entendre.
Il est enfin heureux que les exterminationnistes se soient permis de porter atteinte au troisième et dernier élément de la trinité de la Shoah : le chiffre de six millions de morts juives. Il semble que ce chiffre ait été lancé pour la première fois (un an avant la fin de la guerre en Europe !) par le rabbin Michael Dov Weissmandel (1903-1956) ; établi en Slovaquie, ce rabbin a été l’artisan principal du mensonge d’Auschwitz à partir des prétendus témoignages de Slovaques comme Rudolf Vrba et Alfred Wetzler ; il organisait d’intenses « campagnes d’information » en direction des Alliés, de la Suisse et du Vatican. Dans une lettre du 31 mai 1944, il n’hésitait pas à écrire : « Jusqu’à ce jour, six fois un million de juifs d’Europe et de Russie ont été détruits. »
Robert Faurisson – Écrits révisionnistes
Georges Brassens : Heureux qui comme Ulysse :
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