Dans les services secrets français, notamment sa branche Al Qaïda on ne parle pas encore l’Hébreu , mais toujours français ?...
Félix Niesche
Syrie quand tu nous détiens
Ouf ça y est, les zotages Français en Syrie ont été libérés !
Rien de tel qu’une bonne vieille libération d’otages pour vous remonter une cote taille basse, après une déculottée électorale. La popu-hilarité de Moi-Président pourrait même repasser au dessus de la ceinture selon les experts en pantalonnades.
Ainsi donc Edouard Elias, Didier François, Nicolas Hénin et Pierre Torres, sont rentrés sains et saufs. Faut dire qu’on avait convenablement briefé les ravissant. Défense de les égorger et de leur dévorer le cœur ! Monsieur Laurent le leur avait expressément interdit. Monsieur Laurent est responsable, il n’aime pas voir des gens coupables au couteau de boucher. Il n’aime pas verser le Sang. Il aime mieux le faire transfuser. Un humaniste consanguin monsieur Laurent.
L’homme du Quai et des Transfusions a également reconnu que les geôliers causaient français et que les otages « ont été traités très durement ».
En vérité, rien de plus naturel que des djihadistes islamistes en Syrie parlent comme dans leurs banlieues natales. Et puis dans les services secrets français, notamment sa branche Al Qaïda on ne parle pas encore l’Hébreu il me semble, mais toujours français, non ?
Que les assassins-violeurs en Syrie aient traités durement des journalistes c’est tout aussi normal : l’impérialisme occidental ne veut pas voir tourner de vrais reporters autour de ses carnages. Mais des laquais serviles. Sinon on les tue, ou on les enlève pour leur apprendre la musique, ça dépend.
Interrogé par France 5 sur ce fait de l’origine "française" des égorgeurs envoyés en Syrie, Me Collard, l’élu du Gard, a déclaré qu’il faudrait être « complètement décervelé, décérébré pour ne pas être inquiété ». « Moi ce qui me préoccupe, c’est non seulement qu’ils y soient allés mais surtout qu’ils vont revenir » dit il. Son avis est qu’il faudrait « les empêcher d’entrer » sur le territoire français à leur retour.
Se priver de corps-francs aguerris, entraînés, quand la révolte gronde ?
Au moins dans le cas Syriaque on ne fait pas semblant de dire que c’est le méchant Bachar qui détenait ces otages dans sa cave comme on disait des otages en Irak, Chesnot, Malbrunot et leur guide Mohammed Al-Joundi, qu’ils étaient prisonniers de le Résistance irakienne .
Le 29 aout 2004 à 13 heures, le JT de France 2 offrait une interviouve de Bertrand Coq, envoyé spécial à Bagdad. À la fin de l’émission ce dernier affirme que tout le monde sait en Irak que cette prise d’otage est une punition américaine contre le gouvernement Chirac « destinée à pousser la France à participer à l’effort de guerre américain ».
Curieusement, après sa libération, le 4 janvier 2005 Mohammed Al-Joundi accusait les USA de son enlèvement, et portait plainte contre eux pour torture !
Dès le lendemain, 5 janvier, en représailles deux nouveaux otages français étaient kidnappés ! Florence Aubenas et son chauffeur Hussein Hanoun.
Coïncidence ! À moins que la résistance irakienne ait voulu venger l’affront fait à l’impérialisme américain, qui sait.
Sainte-Florence, comédienne et martyre
Tout le monde se souvient de la libération de la Florence de Libération, revenue toute pimpante de :« 157 jours de détention dans une cave étroite de 4 mètres sur 2 et d’1,5 mètre de hauteur, les bras et jambes liés, les yeux bandés, un scotch adhésif sur la bouche pour ne pas parler », et, ce qui est plus dur encore à avaler : « que l’on n’ôtait pas même pour prendre nos repas » [1].
...« Autres petites douleurs que les otages dissimulent : les irruptions brutales des gardiens, hurlant à leurs prisonniers qu’ils ne sont que des numéros, qu’ils doivent oublier jusqu’à leur nom. Ici, ils ne sont que des matricules. Dans l’islam, Dieu a quatre-vingt-dix-neuf noms et, selon la sunna, « le centième est sous le pas du chameau » [2].
« Technique, dit-on, héritée de la police de Saddam. » [3] "Dit-on". Ce dit-on dit tout, en l’occurrence que les "ravisseurs" sont bien de saddamites, à défaut d’être des sodomites de la CIA.
Toute la suite de son récit hallucinant, d’une vérité criante, ressemble à celui d’un emprisonnement moyenâgeux, qui aurait abattu en moins de cinq jours son homme, même le plus robuste. L’Aubenas, elle, quelle aubaine, après cinq mois de ce régime, en réchappera et nous reviendra prospère et réjouie, sans lunettes et sans ciller sous le soleil après 157 jours dans une cave !
Quand un journaliste sans malice lui demandera « Qu’est-ce qui vous anime ainsi pour vous permettre de traverser des épreuves qui me paraissent insoutenables, sans traumatisme apparent » ?
Florence répondra : – « Oui je suis une extraterrestre. Vous m’avez démasquée ».
Comme ces gens là laissent toujours tomber le masque. Cette ufologiste réponse aura le mérite d’ôter leurs derniers doutes à ceux qui en avaient encore, et de fournir leurs premiers à ceux qui n’en avaient pas.
Plus sincère eût paru une réponse explicite, voire indignée, que cette sotte plaisanterie, qui, par un aveu qu’on attendait pas, "vous m’avez démasqué" la démasque vraiment, par cette erreur de fond que commettent tous les menteurs, qui soupçonnent à tort le soupçon d’être présent dans l’esprit des autres.
Voici ce qu’elle a écrit aussi dans « 90e jour de détention » chapitre qui clôt un ouvrage rédigé en collaboration avec M. Benasayag [4] :
« Il ne s’agit donc pas de poser le problème en termes faussement shakespeariens : informer ou ne pas informer, voilà la question. L’enjeu pour la presse se situe ailleurs : comment comprendre, pour pouvoir le dépasser, ce dispositif qui crée le monde de la représentation auquel nous sommes tous devenus extérieurs ? »
Être ou ne pas être écrivaine ! Traduisons ce sabir inepte et prétentieux en prose : on est pas là pour l’information, mais pour chercher à la trafiquer.
Lecteurs du journal des Rothschild, vous étiez prévenus.
Égérie à Libération, la Libérée fumeuse fut aussi journaliste-phare au Nouvel Obs. Elle a couvert les exactions de l’impérialisme au Kossovo, en Afghanistan et bien sur en Irak , où elle fut prise en otage. Par qui ? That is the question !...
Selon un article du Times paru sur son site internet le 22 mai 2006, la France aurait versée 10 millions de dollars pour sa libération.
Parce qu’elle les valait bien, sans doute, l’immense écrivaine, qui continue sa basse besogne de dépassement du dispositif impérialiste en Syrie. Car une qui ment bien aujourd’hui sur la guerre en Syrie c’est l’ Aubenas.
En attendant la réserve s’épuise, le gouvernement Hollande-Valls-Fabius risque de manquer d’otages à libérer ! D’autres bientôt seront ravis...
Notes
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Hollande-et-Fabius-liberent-leurs-Zotages-2935.html
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