mercredi 14 mai 2014

Qui sont les terroristes en Irak: Deux officiers britanniques déguisés en terroristes Al Qaïda


La “guerre au terrorisme” repose sur la création d’un méchant épouvantail ou de plusieurs, les leaders terroristes, Osama Ben Laden, Abu Musab Zarkaoui, et al, dont les noms et les photos sont présentés ad nauseam dans les rapports quotidiens des actualités. Sans Zarkaoui et Ben Laden, la guerre au terrorisme” perdrait sa raison d’être. Le principal casus belli est de mener une “guerre au terrorisme”.
Les documents du Pentagone divulgués au Washington Post concernant Zarkaoui ont révélé que Al-Qaïda en Irak est fabriqué.
Les attentats suicides en Irak sont évidemment réels, mais qui est derrière eux? Il y a des indications que certains des attentats suicides auraient pu être organisés par l’armée et le renseignement américano-britanniques.

Par Prof Michel Chossudovsky


L’enquêteur chargé de l’affaire meurt subitement

Le capitaine Ken Masters, enquêteur chef de la police militaire britannique à Bassora, vient de mourir dans des circonstances mystérieuses. Selon un porte-parole du ministère de la Défense, sa mort « n’est pas due à des actions hostiles » ou à des causes naturelles.
Ken Masters était commandant de la branche des enquêtes spéciales de la police militaire royale. Il était « responsable des enquêtes sur tous les incidents sérieux dans le théâtre (des opérations militaires) », selon le ministère.
Le capitaine Masters était donc responsable de l’enquête sur les circonstances de l’arrestation de deux agents des forces spéciales (SAS) britanniques, habillés en tenue « arabe », par la police irakienne à Bassora le 19 septembre.
Les deux « soldats » britanniques, qui conduisaient une voiture remplie d’armes et de munitions, furent ensuite « rescapés » par les forces britanniques, dans un assaut militaire majeur contre l’édifice où ils étaient détenus. Les britanniques ont eu recours à une dizaine de tanks assistés d’hélicoptères pour détruire les murs de la prison et libérer les deux hommes.
L’incident, qui a fait plusieurs victimes civiles et policières, a mis les autorités britanniques dans l’embarras.
Plusieurs rapports de presse ainsi que des témoignages suggèrent que les deux officiers étaient en quelque sorte déguisés en « terroristes » d’Al Qaïda et planifiaient de faire exploser les bombes dans le centre de Bassora durant un important événement religieux.
Comme le rapporte The Scotsman, le 14 octobre dernier, le Royaume-Uni s’est formellement excusé à l’Irak et à confirmé qu’il dédommagerait pour « les blessures et dommages causés pendant l’attaque par l’armée d’un poste de police à Bassora dans le cadre d’une opération pour libérer deux soldats ». La compensation pour les familles des victimes devait dépendre de l’enquête du capitaine Masters et de son équipe.
Le capitaine Masters est mort à Bassora le 15 octobre. Selon le ministère de la Défense, « les circonstances de sa mort n’ont pas été considérées comme suspectes. »
Les rapports suggéraient prudemment que Masters aurait du « stress », ce qui aurait pu le pousser au suicide. Le Daily Mail du 17 octobre tend toutefois à écarter la thèse du suicide et affirme que « peu de choses sont connues sur sa vie privée et on dit qu’il serait peu probable que la pression du travail puisse l’avoir poussé au suicide. »
L’attaque du 19 septembre pour « secourir » les deux soldats fut lancée sous le commandement du général de brigade John Lorimer. Ce dernier a déclaré que le but du raid était d’assurer la sécurité des deux hommes, qui auraient été entre les mains de milices.
Ironiquement, le récit de Lorimer est contredit par le gouvernement intérimaire mis en place par les États-Unis. Le ministre de l’Intérieur irakien Bagir Solagh Jabr, dans une entrevue à la BBC, a nié le fait que la police avait remis les deux Britanniques aux milices locales. Il a accusé le général de brigade Lorimer de réagir à des rumeurs en ordonnant à ses hommes d’attaquer le poste de police.
Dans une déclaration subséquente, Lorimer a affirmé que la police à Bassora était impliquée dans le terrorisme et soutenue par l’Iran (ce lien avec l’Iran est maintenant nié par les hauts responsables de la Défense britannique).
Selon le Daily Telegraph, Lorimer aurait ajouté que les deux agents britanniques arrêtés avaient enquêté sur des actes de torture et d’abus dans la prison. Les officiers s’étaient vus confier la tâche de découvrir « qui était derrière le règne de terreur à la prison ».
Les citoyens de Bassora ont assisté à l’arrestation. Des civils ont été tués et blessés quand les forces britanniques, sous le commandement du général de brigade Lorimer, ont lancé l’assaut contre la prison. Le réseau télévisé Al Jazira a décrit les circonstances de l’arrestation dans une entrevue avec Fattah al-Shaeikh, membre de l’Assemblée nationale irakienne. Selon ce dernier, les Britanniques conduisaient une voiture piégée qu’ils voulaient faire exploser au cœur de la ville de Bassora, mais « les fils de la ville de Bassora les ont rapidement arrêtés. Ils (les deux étrangers) ont ensuite ouvert le feu sur les personnes présentes et tué certaines d’entre elles. »
Selon le Financial Times, un haut dirigeant du plus grand parti chiite irakien, M. Hakim, a affirmé que les deux britanniques devaient être poursuivis pour espionnage puisque l’immunité légale pour les soldats britanniques ne s’appliquait pas lorsqu’ils n’étaient pas en uniforme. Il a écarté la possibilité que les agents aient enquêté sur des militants liés à l’Iran et qualifié ces rapports de « propagande ».
Est-ce que l’armée britannique bloquait l’enquête policière du capitaine Masters ?
Selon The Independent, il y avait désaccord entre le commandement militaire britannique et les responsables policiers envoyés sur le théâtre des opérations pour enquêter sur les agissements et comportements du personnel militaire.
Est-ce que le ministère de la Défense a mis de la pression sur Masters ?
Le capitaine Ken Masters avait le mandat de coopérer, dans son enquête, avec les autorités civiles irakiennes. Dans le cadre de son mandat, il devait enquêter sur des « allégations selon lesquelles des soldats britanniques auraient tué ou maltraité des civils irakiens ». Spécifiquement, dans ce cas, l’enquête portait sur les circonstances de l’assaut sur la prison, le 19 septembre. Les rapports de presse et les déclarations officielles suggèrent que l’assaut a été autorisé par le ministère de la Défense.
Le général Sir Michael Jackson, chef de l’État-major, était à Bassora quelques jours avant la mort du capitaine Masters pour traiter de cette affaire.
Alors qu’il était à Bassora, il a sans aucun doute rencontré le brigadier Lorimer ainsi que le capitaine Masters. Le général Jackson avait défendu le sauvetage des deux agents clandestins. Le Times du 12 octobre le cite : « Il est bien clair qu’il était important de récupérer ces deux soldats. »

Qui est derrière “al Qaïda en Irak”? Le Pentagone reconnaît fabriquer une “Légende Zarkaoui”


Abu Musab Al Zarkaoui a été présenté par l’administration Bush et les médias occidentaux comme le cerveau derrière l’”insurrection” en Irak, censément responsable des massacres de civils irakiens.
Zarkaoui est l’ennemi extérieur de l’Amérique. L’administration Bush dans des déclarations officielles, y compris des discours présidentiels, des documents de la sécurité nationale, etc… a pointé vers le besoin de “courir après” Abu Musab Al Zarkaoui et Osama Ben Laden.
“Vous savez, je hais prédire la violence, mais je comprends la nature des tueurs. Ce type, Zarkaoui, un associé de al-Qaïda – qui était à Bagdad, d’ailleurs, avant la destitution de Saddam Hussein – est encore libre en Irak. Et comme vous vous rappelez, une partie de son plan opérationnel était de semer la violence et la discorde parmi les divers groupes en Irak par meurtres de sang-froid. Et nous avons besoin de trouver Zarkaoui afin que le peuple d’Irak puisse avoir un avenir plus brillant – brillant.” (George W. Bush, Conférence de Presse, 1er juin 2004)
Le mandat officiel des forces d’occupation américaines et britanniques est de combattre et de gagner la “guerre au terrorisme” au nom du peuple irakien. Zarkaoui constitue la justification de Washington pour l’occupation militaire continue de l’Irak, sans faire mention du siège brutal des zones urbaines à forte densité de population dirigé contre “al-Qaïda en Irak” dont on dit qu’il est mené par Zarkaoui.
Les forces de coalition sont soutenues comme jouant un “rôle de maintien de la paix” en consultation avec les Nations Unies. Les médias occidentaux ont soutenu constamment tous en chœur la légitimité de la “guerre au terrorisme”. Ils ont non seulement présenté Zarkaoui comme un terroriste brutal, ils ont aussi échoué à rendre compte de la campagne de désinformation du Pentagone qui a été connue et documentée depuis 2002.
Programme Zarkaoui PSYOP du Pentagone
Dans une déformation inhabituelle, le Washington Post dans un récent article, a reconnu que le rôle de Zarkaoui a été délibérément “magnifié” par le Pentagone en vue de galvaniser le soutien public pour la “guerre au terrorisme” menée par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.
“La campagne sur Zarkaoui est discutée dans plusieurs documents militaires intérieurs. “Diabolisation de Zarkaoui/réponse xénophobe en levier,” déclarait un briefing militaire américain de 2004. Il listait trois méthodes : “Opérations des médias,” “Opérations spéciales (626)” (une référence à Task Force 626, une unité d’élite américaine assignée principalement à chasser en Irak pour des officiels dans le gouvernement de Hussein) et “PSYOP,” le terme militaire américain pour le travail de propagande…” (Washington Post, 10 avril 2006)
Le programme de propagande militaire, selon le Washington Post, a “largement visé les Irakiens, mais semble s’être déversé dans les médias américains. Une diapo de briefing à propos des “communications stratégiques” américaines en Irak, préparée pour le général d’armée George W. Casey Jr., le commandant en chef en Irak, décrit le “public au pays” comme une des six cibles du côté américain de la guerre.” ’WP, op cit.)
Un document interne produit par l’état-major militaire américain en Irak, déclare que “le programme PSYOP sur Zarkaoui est la campagne d’information la plus réussie à ce jour.” (WP, op cit.)
Le commandant senior chargé de mission pour l’opération PSYOP du Pentagone est le général Kimmitt, qui occupe maintenant la position de planificateur senior à la Commande Centrale américaine (USCENTCOM), responsable de la direction des opérations en Irak et au Moyen-Orient.
“En 2003 et 2004, il a coordonné des affaires publiques, des opérations d’information et des opérations psychologiques en Irak – bien qu’il ait dit dans une interview que le briefing intérieur doit être une erreur parce qu’il ne dirigeait pas les opérations psychologiques et ne pouvait pas parler en leur nom. Kimmitt a dit, “Il y a eu une campagne d’information pour élever la conscience du public sur qui était Zarkaoui, principalement pour le public irakien mais aussi le public international.”
Un des buts de la campagne était d’enfoncer un coin dans l’insurrection en amplifiant les actes terroristes et l’origine étrangère de Zarkaoui, ont dit des officiers familiers de ce programme. “Par les Communications Stratégiques agressives, Abu Musab Al Zarkaoui représente maintenant : Terrorisme en Irak/ Combattants Etrangers en Irak/Souffrance du Peuple Irakien (Attaques d’infrastructures)/Déni des Aspirations irakiennes,” affirme le même briefing… …
Il est difficile de déterminer combien a été dépensé dans la campagne Zarkaoui, qui a commencé il y a deux ans et qu’on pense toujours en cours. Les efforts de propagande américaine en Irak en 2004 coûtent 24 milliards de dollars, mais cela inclut la construction étendue de bureaux et résidences pour les troupes impliquées, de même que des émissions de radio et la distribution de milliers de prospectus avec le visage de Zarkaoui, a dit l’officier parlant à l’arrière-plan…
Le programme Zarkaoui au Pentagone fut mené concurremment avec une opération liée “menée par le Groupe Lincoln, une firme de consulting américaine, pour placer des articles pro-américains dans les journaux irakiens, selon l’officier familier du programme qui parlait à l’arrière plan.” Selon le Washington Post, cependant, il n’y a pas eu de relation entre le programme PSYOP du Pentagone et cette réalisation par le Groupe Lincoln au nom du Pentagone. (WP, 10 avril 2006)
La désinformation et la propagande de guerre sont une partie intégrante de la planification militaire. Ce que le Washington Post évite de mentionner, cependant, est son propre rôle en soutenant la légende de Zarkaoui, avec le réseau TV, la plupart de la presse écrite, et bien sûr CNN et Fox News, sans mentionner une portion significative des médias alternatifs. La désinformation concernant la guerre au terrorisme a été alimentée dans la chaîne des nouvelles par un nombre limité de “nourrisseurs en chef”.
Quelques correspondants bien connectés peu nombreux fournissent les “scoops” qui obtiennent la couverture dans les sources de nouvelles du courant dominant relativement peu nombreuses – les quatre réseaux de TV, TIME, Newsweek, CNN – où les paramètres de débat sont réglés et la “réalité officielle” est consacrée pour les nourrisseurs du bas dans la chaîne des nouvelles. Dans d’autres pays, c’est ce qui est connu comme la propagande – ou, dit moins correctement, guerre psychologique. ( Chaim Kupferberg, http://www.globalresearch.ca/articl…The Propaganda Preparation for 9/11) Zarkaoui a été identifié par les médias américains comme étant derrière l’ “insurrection” à Fallujah, Tal Afar et Samara. Il était tenu responsable des attentats de l’hôtel Amman de même que les attentats terroristes dans plusieurs capitales occidentales. Il est de manière indélébile derrière les attentats suicides en Irak comme confirmé par le Washington Post : “Le leadership chiite a honnêtement Zarkaoui dans sa ligne de mire. Il a mené les terroristes kamikazes dont les victimes chiites se montent maintenant à des milliers.” ( 11 décembre 2005)
La PSYOP du Pentagone est une couverture pour les atrocités parrainées par les médias américains, qui ont soutenu la focalisation de la “diabolisation de Zarkaoui” dans ses nouvelles et ses éditoriaux couvrant le mouvement de résistance irakien.
L’officier de renseignement militaire en chef américain en Irak a dit que Abu Musab Zarkaoui et ses associés étrangers et irakiens ont essentiellement commandité l’insurrection, devenant la force d’opposition dominante et la plus grande menace immédiate aux objectifs américains dans le pays.
“Je pense que ce que vous avez ici est une insurrection qui a été piratée par une campagne terroriste,” a dit le major général Richard Zahner dans une interview. “En partie, par Zarkaoui devenant le visage de cette chose, il a certainement les fonds, les médias et, franchement, a permis à d’autres gens de travailler en parallèle suivant ce schéma.” (WP, 25 septembre 2005)
Parmi le bain de sang continuel en Irak, il y a une évidence de pensée nouvelle. Le changement est, ironiquement, apporté par Abu Musab Zarkaoui lui-même, dont le terrorisme aveugle semble avoir réussi à unir les gens contre son idéologie globale de Djihad. Depuis les attentats dans les hôtels de la Jordanie natale de Zarkaoui, de plus en plus de sunnites irakiens et arabes ont condamné la vision cauchemardesque du leader terroriste pour leurs sociétés – une vision qui promet encore des attentats suicides “catastrophiques”. (WP, 4 décembre 2005)
Le retrait immédiat de l’Irak n’est pas une option que l’administration américaine pourrait et devrait entretenir. Elle donnerait à Abu Musab Zarkaoui et sa petite bande de combattants étrangers l’opportunité de crier victoire et d’annoncer qu’ils ont réussi à vaincre une super puissance. Cela renforcerait la main de al Qaïda sur le Moyen-Orient et ailleurs, et mènerait à une plus grande instabilité dans toute la région. (WP, 11 décembre 2005)
Les médias américains ont identifié la nature de l’insurrection, en se centrant sur le rôle-clé de Zarkaoui et ses liens à l’ancien régime baasiste :
“L’épine dorsale de l’insurrection semble être une alliance entre les Baasistes purs et durs et le réseau de terroristes essentiellement sous le commandement de Abu Musab Zarkaoui. C’est un partenariat de complaisance ; les deux groupes mènent le même combat, mais pour des raisons différentes et avec des buts différents. (WP, 8 mai 2005)
Des fonctionnaires seniors au Pentagone et en Irak disent qu’ils croient que M. Zarkaoui et le “centre de gravité” de l’insurrection est maintenant dans les méandres et les villes de la vallée de l’Euphrate près de la frontière syrienne. (New York Times, 17 septembre 2005)
A Fallujah, le siège de la ville, qui a résulté en des milliers de civils tués fut décrit comme une bataille contre le “réseau Zarkaoui” :
Les forces américaines ont conduit quatre attaques aériennes sur ce qui a été décrit comme des cibles associées au réseau Zarkaoui dans la ville et en dehors. Parmi elles se trouvait un complexe dans une zone agraire à environ 24 km au sud de Fallujah où l’armée américaine a dit que 90 combattants étrangers étaient réunis. L’armée a dit que l’attaque qui se passa le jeudi soir, tua environ 60 combattants étrangers.
Des témoins et du personnel de l’hôpital ont contesté le récit, disant qu’environ 30 hommes furent tués, dont beaucoup d’Irakiens. Ils ont dit que 15 enfants et 11 femmes moururent aussi au cours de l’attaque.
Aucune des versions de l’attaque n’a pu être vérifiée de manière indépendante.
La nuit suivante, l’armée américaine a dit dans une déclaration qu’elle a effectuée “une autre attaque de précision couronnée de succès” sur une réunion d’ “approximativement 10 terroristes de Zarkaoui” au centre de Fallujah. “Il n’y avait pas d’indication que des civils innocents étaient à proximité immédiate du lieu de la réunion,” a dit l’armée dans la déclaration. (WP, 21 septembre 2005)
Remarques de conclusion
Si le rôle de Zarkaoui fut fabriqué comme une partie de la PSYOP du Pentagone, quelle est la précision de ces rapports des médias ?
Les documents militaires internes divulgués au Washington Post confirment que le Pentagone est impliqué dans une campagne de propagande en cours qui cherche à fournir un visage à l’ennemi. Le but est de dépeindre l’ennemi comme un terroriste, à égarer l’opinion publique.
Le contre-terrorisme et la propagande de guerre sont entrelacés. L’appareil de propagande nourrit la désinformation dans la chaîne des nouvelles. L’objectif est de présenter les groupes terroristes comme les “ennemis de l’Amérique”, responsables d’atrocités sans nombre en Irak et dans le monde entier. L’objectif sous-jacent est de galvaniser l’opinion publique en soutien de l’ordre du jour de guerre américain au Moyen-Orient.
Le renseignement militaire américain a créé ses propres organisations terroristes. Ensuite, cela a développé un programme cohésif de contre-terrorisme en multi-milliards de dollars “pour “courir après” ces organisations terroristes. Pour atteindre ses objectifs de politique étrangère, les images de terrorisme sur le théâtre de guerre irakien doivent rester vives dans les esprits des citoyens, à qui on rappelle constamment la menace terroriste. Le mouvement de résistance irakien est décrit comme des terroristes menés par Zarkaoui.
La campagne de propagande utilisant les médias occidentaux, présente les portraits des leaders derrière le réseau terroriste. Autrement dit, au niveau de ce qui constitue une campagne de “publicité”, “elle donne un visage à la terreur.”
La “guerre au terrorisme” repose sur la création d’un méchant épouvantail ou de plusieurs, les leaders terroristes, Osama Ben Laden, Abu Musab Zarkaoui, et al, dont les noms et les photos sont présentés ad nauseam dans les rapports quotidiens des actualités. Sans Zarkaoui et Ben Laden, la guerre au terrorisme” perdrait sa raison d’être. Le principal casus belli est de mener une “guerre au terrorisme”.
Les documents du Pentagone divulgués au Washington Post concernant Zarkaoui ont révélé que Al-Qaïda en Irak est fabriqué.
Les attentats suicides en Irak sont évidemment réels, mais qui est derrière eux? Il y a des indications que certains des attentats suicides auraient pu être organisés par l’armée et le renseignement américano-britanniques. (Voir les références ci-dessous relatives à Des soldats des forces spéciales britanniques pris en train de placer des bombes à Basra.)
Michel Chossudovsy est l’auteur du best-seller international “The Globalization of Poverty” (titre français: “La mondialisation de la pauvreté») qui a été publié en 11 langues. Il est professeur d’économie à l’Université d’Ottawa, Canada, et directeur du Center for Research on Globalization (www.globalresearch.ca). Il collabore également à l’Encyclopaedia Britannica. Son dernier ouvrage est intitulé “America’s War on Terrorism” (Global Research, 2005)
http://www.mondialisation.ca/qui-est-derri-re-al-qa-da-en-irak-le-pentagone-reconna-t-fabriquer-une-l-gende-zarkaoui/2372

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