M. Aït Amara
Pour comprendre l’acharnement d’Israël contre les populations de Ghaza, il faudrait s'intéresser de près au portrait de Benyamin Netanyahu. Car, au-delà du conflit israélo-palestinien, c’est à une vengeance personnelle que l’actuel Premier ministre de l’Etat hébreu s’adonne sans honte ni vergogne.
Les différentes références qui traitent de la biographie de Benyamin Netanyahu le décrivent comme un extrémiste né. L’actuel Premier ministre israélien est issu d’une famille «nationaliste révisionniste», un mouvement sioniste qui, au milieu des années 1920, représentait une droite nationaliste hostile à la gauche et au centre droit sionistes.
Bercé dans cette ambiance ultranationaliste, ce petit-fils de rabbin, originaire de Lituanie, s’installe aux Etats-Unis avec ses parents dans les années 1960, où il s’inscrit au MIT, le fameux Massachussetts Institue of Technology. Une fois ses études achevées, il retourne en Israël pour y effectuer son service militaire, en «patriote» convaincu. Sa carrière professionnelle commence au sein d’un cabinet conseil en stratégie, le Boston Consulting Group (BCG).
Sa formation et son expérience acquise aux Etats-Unis, au sein de ce groupe spécialisé dans des domaines aussi divers que l’industrie, le secteur public, les institutions financières et l’énergie – entre autres –, il rejoint RIM Industries, dont on ne sait pas si elle a une relation avec le fabricant [actuel] canadien éponyme des téléphones portables BlackBerry (Research in Motion), à Jérusalem (El-Qods occupée).
C’est à cette période, c’est-à-dire vers la fin des années 1970, que Benyamin Netanyahu connaîtra un épisode qui exacerbera son nationalisme prononcé. En effet, Benyamin Netanyahu perdra son frère Yonathan, colonel dans l’armée israélienne, au cours d’une opération commando menée en 1976, en Ouganda, pour la libération de près de 260 passagers et membres d’équipage d’un vol d’Air France détourné par des militants des organisations palestinienne FPLP et allemande Revolutionäre Zellen, alors qu’il se rendait en France après avoir décollé de l’aéroport de Tel-Aviv.
Depuis, Benyamin Netanyahu, rivalisant d’animosité et de haine envers les Palestiniens avec son prédécesseur Ariel Sharon, s’est lancé dans une course au massacre des populations palestiniennes qui ne se terminera que lorsqu’elle aura atteint ou dépassé par sa sauvagerie et sa cruauté le carnage de Sabra et Chatila en 1982. Et si Netanyahu poursuit sa politique d’extermination à Ghaza sans se soucier le moins du monde de la réaction de la communauté internationale, c’est, en partie, parce qu’il ne connaît que trop bien les arcanes des Nations unies où il assumera la fonction d’ambassadeur d’Israël en 1984 où il donnera libre cours à ses positions pro-sionistes et hostiles au plan de paix au Proche-Orient.
Pour lui, Israël «doit conserver le contrôle permanent de la Cisjordanie ainsi que ses colonies en territoires occupés». Une position radicale qu’il appuiera par des assauts militaires répétés depuis son accession au pouvoir, après avoir fait échouer tous les accords conclus auparavant avec l’Autorité palestinienne. Le criminel Benyamin Netanyahu en est à son énième massacre à Ghaza et rien, malheureusement, ne semble pouvoir l’arrêter.
http://algeriepatriotique.com/article/netanyahu-venge-son-frere-en-massacrant-des-civils-palestiniens-portrait-d-un-sioniste-sangu
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