Jamais les Etats-Unis n’avaient vécu une telle ferveur syndicale et depuis 17 jours, les employés américains ont amorcé une bataille contre la politique d’austérité mise en place.
Quelques centaines de rassemblements ont déjà eu lieu à travers les Etats-Unis pour soutenir les Wisconsinois en lutte et pour protester contre des mesures similaires dans de nombreux Etats tels que l’Ohio, l’Indiana, le New Jersey, Washington D.C. et bien d’autres.
Ce nouveau vent de révolte qui souffle sur les Etats-Unis n’est, pour beaucoup de manifestants, pas étranger à la vague de protestation politique qui inonde le monde arabe. Portés par cet élan de liberté, les manifestants, professeurs, ouvriers et étudiants, brandissent des pancartes sur lesquelles on peut lire des slogans tels que « Je manifeste comme un Egyptien », « Si l’Egypte peut avoir une démocratie, pourquoi pas le Wisconsin »
En cause, le projet de loi sur la représentation syndicale initié par le tout nouveau gouverneur du Wisconsin Scott Walker. Certains militants se comparent même aux révoltés égyptiens et revendiquent le même droit que ceux-ci à la démocratie.
Limiter les droits syndicaux des fonctionnaires, c'est ce qu’envisage le gouverneur républicain du Wisconsin dans son projet de budget.
La proposition suscite d'énormes manifestations de mécontentement, si bien que cet état du nord-est américain est devenu l'épicentre de la politique aux États-Unis.
Le gouverneur républicain du Wisconsin, fraîchement arrivé à son poste en janvier dernier, a fait adopter un projet de 140 millions de dollars de réductions fiscales pour les entreprises.
Pour réduire le déficit annoncé, il a instauré un projet de loi permettant à l’Etat d’économiser 300 millions de dollars.
Celui-ci prévoit de geler partiellement le salaire des fonctionnaires, de raboter les pensions de retraite et de couverture sociale et de laisser aux employés le choix de payer ou non des cotisations syndicales.
A cela s’est ajoutée la volonté affirmée par Walker de retirer aux syndicats de fonctionnaires la possibilité de négocier collectivement leurs conditions de travail ainsi que leurs avantages sociaux, modèle pourtant acquis depuis 70 ans.
Face à l’ampleur de la grogne, le gouverneur Walker a menacé de recourir à la garde nationale pour forcer les manifestants à reprendre leur travail.
Certains policiers envoyés pour déloger les grévistes se sont joints à ceux-ci.
Des milliers de syndicalistes et d’étudiants se sont joints à eux. Ce mouvement entre dans sa deuxième semaine et ne montre aucun signe d’affaiblissement.
Au Wisconsin le déficit était relativement faible et a été accentué par des coupes massives d’impôts octroyées aux grandes entreprises par le gouverneur Walker : les travailleurs doivent payer pour les cadeaux fiscaux au patronat
L’enjeu du mouvement au Wisconsin est donc de taille : le fonctionnement des États-Unis comme une oligarchie où les institutions prétendues démocratiques (médias, Sénat, Chambre, gouvernement) sont une véritable courroie de transmission pour le grand patronat, est mis en cause.
Car ce projet de loi est proposé dans beaucoup d’autres législatures du pays. En Indiana et en Ohio, la mobilisation a déjà commencé avec manifestations et occupations pour défendre les droits des syndicats à combattre pour les travailleurs.
Pourtant, dans cette bataille de portée au moins nationale, le président Obama n’a pas eu un mot de soutien pour les employés en lutte et n’a pas pris de position publique sur le mouvement populaire au Wisconsin. Motivé par sa réélection, Obama est soucieux de ne pas s’aliéner des grands contributeurs.
Des manifestations de solidarité ont eu lieu ce week-end dans toutes les capitales des 50 États pour montrer la détermination des employés et la nouvelle émergence d’une conscience de classe.
Quelques centaines de rassemblements ont déjà eu lieu à travers les Etats-Unis pour soutenir les Wisconsinois en lutte et pour protester contre des mesures similaires dans de nombreux Etats tels que l’Ohio, l’Indiana, le New Jersey, Washington D.C. et bien d’autres.
Ce nouveau vent de révolte qui souffle sur les Etats-Unis n’est, pour beaucoup de manifestants, pas étranger à la vague de protestation politique qui inonde le monde arabe. Portés par cet élan de liberté, les manifestants, professeurs, ouvriers et étudiants, brandissent des pancartes sur lesquelles on peut lire des slogans tels que « Je manifeste comme un Egyptien », « Si l’Egypte peut avoir une démocratie, pourquoi pas le Wisconsin »
En cause, le projet de loi sur la représentation syndicale initié par le tout nouveau gouverneur du Wisconsin Scott Walker. Certains militants se comparent même aux révoltés égyptiens et revendiquent le même droit que ceux-ci à la démocratie.
Limiter les droits syndicaux des fonctionnaires, c'est ce qu’envisage le gouverneur républicain du Wisconsin dans son projet de budget.
La proposition suscite d'énormes manifestations de mécontentement, si bien que cet état du nord-est américain est devenu l'épicentre de la politique aux États-Unis.
Le gouverneur républicain du Wisconsin, fraîchement arrivé à son poste en janvier dernier, a fait adopter un projet de 140 millions de dollars de réductions fiscales pour les entreprises.
Pour réduire le déficit annoncé, il a instauré un projet de loi permettant à l’Etat d’économiser 300 millions de dollars.
Celui-ci prévoit de geler partiellement le salaire des fonctionnaires, de raboter les pensions de retraite et de couverture sociale et de laisser aux employés le choix de payer ou non des cotisations syndicales.
A cela s’est ajoutée la volonté affirmée par Walker de retirer aux syndicats de fonctionnaires la possibilité de négocier collectivement leurs conditions de travail ainsi que leurs avantages sociaux, modèle pourtant acquis depuis 70 ans.
Face à l’ampleur de la grogne, le gouverneur Walker a menacé de recourir à la garde nationale pour forcer les manifestants à reprendre leur travail.
Certains policiers envoyés pour déloger les grévistes se sont joints à ceux-ci.
Des milliers de syndicalistes et d’étudiants se sont joints à eux. Ce mouvement entre dans sa deuxième semaine et ne montre aucun signe d’affaiblissement.
Au Wisconsin le déficit était relativement faible et a été accentué par des coupes massives d’impôts octroyées aux grandes entreprises par le gouverneur Walker : les travailleurs doivent payer pour les cadeaux fiscaux au patronat
L’enjeu du mouvement au Wisconsin est donc de taille : le fonctionnement des États-Unis comme une oligarchie où les institutions prétendues démocratiques (médias, Sénat, Chambre, gouvernement) sont une véritable courroie de transmission pour le grand patronat, est mis en cause.
Car ce projet de loi est proposé dans beaucoup d’autres législatures du pays. En Indiana et en Ohio, la mobilisation a déjà commencé avec manifestations et occupations pour défendre les droits des syndicats à combattre pour les travailleurs.
Pourtant, dans cette bataille de portée au moins nationale, le président Obama n’a pas eu un mot de soutien pour les employés en lutte et n’a pas pris de position publique sur le mouvement populaire au Wisconsin. Motivé par sa réélection, Obama est soucieux de ne pas s’aliéner des grands contributeurs.
Des manifestations de solidarité ont eu lieu ce week-end dans toutes les capitales des 50 États pour montrer la détermination des employés et la nouvelle émergence d’une conscience de classe.
Lundi 7 Mars 2011
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