mardi 29 mars 2011

Le criminel de guerre Shimon Peres reçu sous les huées à Oxford




Bien que la protestation publiée par le PACBI n’ait pas permis d’empêcher que le criminel de guerre Shimon Peres soit accueilli à l’université d’Oxford. Il n’aura néanmoins pas pu ignorer la colère des manifestants présents...
13 novembre 2008 - Lettre ouverte au président du Collège Balliol de l’Université d’Oxford.
Annulez la visite de Shimon Peres : N’honorez pas l’ignominie !
La Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël (PACBI*) considère que la décision du Collège Balliol d’honorer Shimon Peres en l’invitant à donner une conférence spéciale le 18 novembre est préoccupante. Le plus préoccupant à ce sujet sont des informations sur le lancement d’une série de conférence au nom de Peres par votre institution.
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Plutôt que le qualificatif de "président", Peres mérite celui de "criminel de guerre passible des tribunaux internationaux".
Nous considérons qu’honorer Peres constitue un affront pas seulement pour les palestiniens, mais aussi pour un segment significatif des universitaires du Royaume Uni. Le support infaillible de ces universitaires pour les droits des palestiniens, leur appel à l’isolation diplomatique d’Israël, et leur refus de la considérer comme une nation normale tant et aussi longtemps qu’elle ne respecte pas le droit international, leur a gagné l’admiration des mouvements palestiniens et de solidarité dans le monde entier.
Nous sommes peinés de voir que vous avez totalement négligé dans votre prise de décision la carrière de l’homme que vous avez choisi d’honorer. Est-il possible que vous l’ayez fait sans la connaissance de ses antécédents personnels et son histoire comme président d’un état qui pratique aujourd’hui les formes les plus pernicieuses du colonialisme et de l’apartheid ? Endurez avec nous alors que nous vous racontons les points les plus saillants de la carrière de M. Peres qui constituent un palmarès de violations graves de droits de l’homme et de crimes de guerre qui viendront ternir l’image de votre collège et de l’université d’Oxford, devriez-vous lui maintenir cette invitation à donner une conférence et à ouvrir une série de conférences en son nom.
En 1996, quand Israël occupait encore le sud du Liban, Shimon Peres était premier ministre. Il était au milieu d’une campagne électorale quand il a pris la décision de changer son image pacifiste, parce que les pacifistes sont rarement élus en Israël, en lançant l’ " Opération Raisins de Colère" causant une massive destruction au Liban sud et forçant 400000 libanais civils à fuir leurs maisons. Parmi ces réfugiés, 800 ont pris refuge dans une base ONU dans le village of Qana, Liban sud.
Le 18 avril, l’armée Israélienne a bombardé le refuge de l’ONU à Qana tuant 102 civils, pour la plupart des femmes, enfants et personnes âgées. En plus de ce nombre, Il y eut beaucoup de blesses graves. Human Rights Watch, l’ONU et Amnesty International ont par la suite établi qu’Israël a délibéramment attaqué le refuge de l’ONU, contrairement à ce que la propagande Israélienne a voulu faire croire à l’opinion internationale. Shimon Peres avait alors déclaré, "Selon mon opinion, tout a été fait de manière responsable et suivant une logique claire. Je suis en paix."
Le massacre de Qana a finalement résulté en une défaite pour Shimon Peres qui convoitait à l’époque le poste de secrétaire général de l’ONU. De toutes manières, il n’avait aucune prérogative pour convoiter ce poste. N’est-il pas l’architecte du programme nucléaire Israélien- un programme qui demeure en dehors de la supervision de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) alors qu’Israël hurle hypocritement pour la cessation de la poursuite du programme civil d’énergie nucléaire iranien. Peres est impliqué dans une myriade de crimes et d’infractions à la loi internationale commis par Israël dans les territoires occupés.
Il est directement responsable de la construction - et même l’initiation de la construction - de colonies illégales sur des terres arabes, en violation de la quatrième convention de Genève ; de la politique d’assassinats extra-judiciaires et de demolitions de maisons qu’il a endossées ; du la continuation du blocus cruel et brutal de Gaza, largement considéré comme une forme de punition collective ; de la légitimisation du mur d’apartheid et du système élaboré de barrages militaires à travers la Cisjordanie renforçant une politique de ‘ségrégation raciale’, un concept et une stratégie promus par Peres comme par aucun autre des dirigeants israéliens.
Les faits ne s’arrêtent pas là. Peres a joué un rôle clé dans le blanchissement des atrocités commises par l’armée israélienne et les destructions gratuites de maisons dans le camp de réfugiés de Jénine en 2002, tout comme dans le carnage commis par l’armée israélienne lors de sa récente invasion du Liban en 2006. Peres a aussi de manière consistante défendu l’acquisition de terre par des agressions militaires, proclamant qu’Israël a un droit sur le Golan et sur la partie occupée de Jérusalem parce qu’elle a capturé ces territoires par des guerres.
Tout ceci fait de Shimon Peres une personne totalement inadéquate pour s’adresser à des universitaires d’une institution qui a traditionnellement produit des dirigeants mondiaux dans tous les domaines, incluant les domaines des droits de l’homme et du droit international. Les criminels de guerre comme Peres ne méritent pas un tel privilège.
La société civile palestinienne et les partisans des droits de l’homme et du droit international à l’échelle de la planète s’attendent à ce que l’université d’Oxford maintienne les plus hauts standards de respect des droits de l’homme pour tous les êtres humains, incluant, de façon urgente, les palestiniens de la bande de Gaza qui souffrent immensément des nécessités et des peines produits d’un blocus illégal et hermétique imposé par Israël depuis maintenant deux ans. Des décisions difficiles et courageuses doivent être prises par la société civile internationale pour maintenir la justice et le respect pour la loi internationale, les seules voies vers une paix durable.
Les leçons de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud — où des campagnes internationales de boycott pratiquées de manière persistante, des désengagements commerciaux et des sanctions ont amené la liberté et la paix — enjoignent le boycott du régime colonial d’Apartheid d’Israël par la société civile internationale, plutôt que sa célébration. Au minimum, les criminels de guerre israéliens doivent faire face à la justice. En aucun cas ils ne doivent être récompensés.
Ce texte est Appuyé par le comité palestinien pour le boycott, disengagement, et sanctions contre Israël (The Palestinian Boycott, Divestment and Sanctions National Committee, BNC). Ses membres sont les suivants :
-  Le Conseil National des Forces Islamiques en Palestine
-  La Coalition Globale pour le Droit des Palestiniens Au Retour
-  L’Union Générale des Travailleurs Palestiniens
-  La Fédération Générale Palestinienne des Syndicats de Commerce (PGFTU*)
-  Le Syndicat Général de femmes Palestiniennes (GUPW*)
-  Le Réseau Palestinien des Organisations Non Governementales (PNGO)
-  Ittijah : L’Union des Associations des Communautés Arabes
-  La Fédération Indépendante des Syndicats - Palestine (IFU*)
-  Le Syndicat des Fermiers Palestiniens (PFU*)
-  L’Initiative de Défense du Golan et de la Palestine Occupés (OPGAI*)
-  La Campagne Palestinienne contre le mur d’Apartheid (Stop the Wall)
-  La Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culutrel d’Israël (PACBI*)
-  L’Union des Organisations Charitables
-  Le Comité National de Commémoration de la Nakba
-  La Coalition Civile pour la Défense des Droits des Palestiniens à Jérusalem (CCDPRJ*)
-  La Coalition pour Jérusalem
-  L’Union des Organisations Charitables Palestiniennes
-  Le Moniteur Économique Palestinien
* Acronyme anglais
13 novembre 2008 - PACBI - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.pacbi.org/press_releases...
Traduction : Sophia
http://lespolitiques.blogspot.com

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