Réunion publique à Paris Dimanche 3 avril
Les soulèvements révolutionnaires en Tunisie et en Egypte marquent le début
d’une ère nouvelle de lutte des classes dans le monde. La classe ouvrière a
démontré son énorme puissance sociale. Elle a refusé de se laisser intimider
ou brider et a contraint les despotes Moubarak et Ben Ali à démissionner.
Mais, les révolutions en sont encore à leur stade initial. Les dictateurs
sont partis mais les régimes demeurent. En Egypte, le pouvoir est entre les
mains de l’armée, en Tunisie, des proches de Ben Ali composent le
gouvernement avec un certain nombre de membres de l’opposition servant
d'alibi politique.
La révolution ne peut pas se limiter à une vague revendication de
démocratie. Les aspirations des travailleurs et des jeunes – pour l'emploi,
de meilleurs salaires, un avenir sûr – ne peuvent être satisfaites que par
l’abolition de la propriété capitaliste, des rapports semi-féodaux existant
à la campagne et de la domination impérialiste. La lutte pour la démocratie
est indissolublement liée à la lutte pour le pouvoir ouvrier et la
transformation socialiste de la société.
Ces événements ont confirmé la signification cruciale de la théorie de la
Révolution permanente de Trotsky et de la lutte menée par le Comité
international de la Quatrième Internationale pour la construction d’une
direction révolutionnaire fondée sur cette perspective.
Les révolutions au Maghreb et au Moyen Orient sont liées à la lutte des
classes en France et à travers le monde. Partout, la classe ouvrière est
confrontée aux mêmes problèmes – baisse du niveau de vie, chômage et
pauvreté croissants, austérité et destruction des droits démocratiques. A
l’autre extrémité de la société, une infime élite financière a amassé
une richesse fabuleuse et a la mainmise sur tous les partis politiques.
En France, les travailleurs doivent rompre avec toutes les organisations qui
défendent le capitalisme –Parti socialiste, Parti communiste français,
syndicats et leurs alliés au Parti de Gauche et au Nouveau parti
anticapitaliste (NPA) – pour emprunter la voie de la révolution socialiste
internationale. Notre réunion discutera de la signification des événements du
Maghreb et du Moyen Orient ainsi que de la construction d’une nouvelle
direction révolutionnaire pour la classe ouvrière de part et d’autre de la
Méditerranée.
Dimanche 3 avril 2011 à 14 heures
Les soulèvements révolutionnaires en Tunisie et en Egypte marquent le début
d’une ère nouvelle de lutte des classes dans le monde. La classe ouvrière a
démontré son énorme puissance sociale. Elle a refusé de se laisser intimider
ou brider et a contraint les despotes Moubarak et Ben Ali à démissionner.
Mais, les révolutions en sont encore à leur stade initial. Les dictateurs
sont partis mais les régimes demeurent. En Egypte, le pouvoir est entre les
mains de l’armée, en Tunisie, des proches de Ben Ali composent le
gouvernement avec un certain nombre de membres de l’opposition servant
d'alibi politique.
La révolution ne peut pas se limiter à une vague revendication de
démocratie. Les aspirations des travailleurs et des jeunes – pour l'emploi,
de meilleurs salaires, un avenir sûr – ne peuvent être satisfaites que par
l’abolition de la propriété capitaliste, des rapports semi-féodaux existant
à la campagne et de la domination impérialiste. La lutte pour la démocratie
est indissolublement liée à la lutte pour le pouvoir ouvrier et la
transformation socialiste de la société.
Ces événements ont confirmé la signification cruciale de la théorie de la
Révolution permanente de Trotsky et de la lutte menée par le Comité
international de la Quatrième Internationale pour la construction d’une
direction révolutionnaire fondée sur cette perspective.
Les révolutions au Maghreb et au Moyen Orient sont liées à la lutte des
classes en France et à travers le monde. Partout, la classe ouvrière est
confrontée aux mêmes problèmes – baisse du niveau de vie, chômage et
pauvreté croissants, austérité et destruction des droits démocratiques. A
l’autre extrémité de la société, une infime élite financière a amassé
une richesse fabuleuse et a la mainmise sur tous les partis politiques.
En France, les travailleurs doivent rompre avec toutes les organisations qui
défendent le capitalisme –Parti socialiste, Parti communiste français,
syndicats et leurs alliés au Parti de Gauche et au Nouveau parti
anticapitaliste (NPA) – pour emprunter la voie de la révolution socialiste
internationale. Notre réunion discutera de la signification des événements du
Maghreb et du Moyen Orient ainsi que de la construction d’une nouvelle
direction révolutionnaire pour la classe ouvrière de part et d’autre de la
Méditerranée.
Dimanche 3 avril 2011 à 14 heures
AGECA
177, rue de Charonne
Paris 11ème
Métro: Charonne, ligne 9
177, rue de Charonne
Paris 11ème
Métro: Charonne, ligne 9
Jeudi 17 Mars 2011
alterinfo
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