vendredi 1 avril 2011

LES PROFITEURS







"The right wing benefited so much from September 11
that, if I were still a conspiratorialist, I would believe they'd done it."

- Les tenants de la droite ont tellement profité du 11 septembre, que si j'étais encore "conspirationniste",
je penserais que c'est eux qui ont fait le coup -
(Norman Mailer)


"Qui paiera ?
La "guerre contre le terrorisme", la "sécurité" intérieure, le bouclier antimissiles de la Guerre des Etoiles, etc. : tout cela va coûter des milliards de dollars. Qui paiera ces milliards, et à qui ?
Qui profitera financièrement de toutes ces dépenses de "guerre" ?
Combien de projets, dont dépendent tant de gens dans le pays, seront-ils supprimés ou rendus inutiles faute de cet argent qui ira alimenter les gigantesques dépenses militaires ?
Qui seront les victimes de cette politique ?
Les riches oisifs avec leurs yachts luxueux et leurs domestiques ?
Les escrocs du monde des affaires avec leurs salaires et leurs primes de plusieurs millions de dollars ?
Nos gouvernants élus avec leurs salaires de 100.000 dollars, leurs pensions et leur assurance-maladie gratuite à vie ?"

(The-Broadside.com)



LES GRANDS DE L'ARMEMENT   (ces Masters of War dénoncés par Bob Dylan) :

Les 50 principaux fournisseurs du Pentagone

Pour les armes de destruction massive, c'est ici qu'il faut chercher et non pas chez Saddam Hussein.

Voici quelques-uns des plus solides piliers du complexe militaro-industriel américain (nos grands-parents auraient dit marchands de canons):
·         Lockheed Martin (LMT) :
Le numéro un mondial dans le secteur de la "défense" décroche en octobre 2001 un marché public de 200 milliards de dollars (du jamais vu) pour la livraison de 3000 avions à l'armée de l'air américaine dans le cadre du programme JSF - Joint Striker Fighter. De substantiels contrats d'exportation suivront. Depuis quelque temps déja, LMT rééquilibre ses activités du domaine civil (par exemple satellites commerciaux, téléscope Hubble) vers le domaine militaire high tech (satellites espions, avions de combat F-22 Raptor dont le prix unitaire est de 85 millions de dollars, etc.). Mais LMT construit aussi l'avion-cargo C-130 Hercules, le seul capable de transporter les bombes géantes de 9,5 tonnes, et est très fier de ses lanceurs (Titan, Atlas...), de ses missiles (MX, FBM, Trident...) et de ses systèmes antimissiles. Lockheed Martin est, bien entendu, fortement engagé dans le programme Star Wars (bouclier antimissiles) mis en place en 2002 après rupture du traité ABM avec la Russie. Sans oublier le nucléaire militaire : laboratoire de développement d'armes atomiques au Nouveau-Mexique, site d'essai dans le Nevada.

Mais les joyaux de la couronne du roi de l'armement sont sans conteste le chasseur F-16 (une valeur sûre depuis des décennies, exporté dans d'innombrables pays), l'avion "furtif" F-117 Nighthawk et le char Bradley. Equipé d'un "chasse-neige", ce blindé a permis, durant la guerre du Golfe de 1991, d'enfoncer les lignes de défense de Saddam Hussein dans le désert et d'ensevelir vivants dans leurs tranchées des dizaines de milliers de soldats irakiens (entre 50 et 75.000 selon le général Schwarzkopf).

LMT constitue le fer de lance du lobby de l'armement. Son influence sur le Pentagone et la Maison Blanche lui permet de dicter ses prix sans vergogne et d'extorquer des milliards de subventions publiques. Il y a quelques années, lorsque le groupe a repris Martin Marietta (connu depuis les années 80 pour ses fusées Pershing et ses missiles de croisière), c'est le contribuable américain qui a pris en charge les "frais de fusion". Il y allait, paraît-il, de "l'intérêt national".

Dans son documentaire Bowling for Columbine (prix à Cannes en 2002 et César en 2003), le réalisateur américain Michel Moore présente l'usine LMT de Littleton, Colorado, la localité où eut lieu, en avril 1999, le massacre de la Columbine High School (15 morts). Si cette tragédie a suscité une très vive émotion dans la région, en revanche, le massacre de civils yougoslaves (1500 morts) perpétré à la même époque par les tueurs en uniforme de l'US Air Force, pour le plus grand profit de Lockheed Martin, n'a empêché personne de dormir.

En 2004, NetFires, une filiale commune de LMT et de Raytheon (voir un peu plus bas), obtient un contrat de 1,1 milliard de dollars pour la mise au point du système lance-missiles NLOS-LS.
·         Boeing :
A en croire les journaux, cette entreprise traverserait une phase difficile, n'ayant pas obtenu le marché du siècle. En fait, Boeing s'est enrichi avec la production de bombardiers (prix d'un B-52: 75 millions de dollars pièce; prix d'un B-1B: 200 millions) et avec la vente du système de guidage JDAM qui fait d'une bombe ordinaire une bombe "intelligente". Boeing fabrique également l'avion de reconnaissance AWACS, l'avion de transport C-17 et l'hélicoptère Chinook. Comme beaucoup d'autres, le géant de Seattle profite de l'hystérie générale de l'après-11 septembre et annonce le licenciement de 30.000 personnes - selon la devise: si vous êtes chômeur, il faut vous en prendre à Ben Laden.
·         Northrop Grumman :
Fabrique notamment des bombardiers B-2 Spirit "furtifs" (paraît-il indétectables par les radars ennemis - ce qui n'a pas empêché la défense antiaérienne yougoslave d'en abattre un en 1999). Ils coûtent la modique somme de 1,3 milliards de dollars l'unité. 21 de ces appareils sont en service. Faites le calcul... Autre source de profit pour Northrop Grumman: l'avion de "surveillance" Global Hawk, capable de décoller, voler et atterrir sans pilote (l'avion lui-même ou la technologie dont il est équipé ont probablement été utilisés dans les auto-attentats du 11 septembre 2001).  En août 2003, Northrop Grumman (en collaboration avec General Dynamics) obtient un marché de 8,7 milliards de dollars pour la construction de six sous-marins nucléaires de type Virginia. Fin 2003, Northrop travaille sur un projet de véhicule hypersonique qui permettrait de transporter jusqu'à six tonnes d'armes ou de matériel en moins de deux heures des USA vers n'importe quel point de la planète.
LMT, Boeing et Northrop Grumman (les "Big Three" de l'armement) ont reçu en 2002 pour 42 milliards de dollars de marchés du Pentagone. A cette somme viennent s'ajouter les nombreux contrats passés avec d'autres ministères et agences gouvernementales dans le cadre de la "sécurité intérieure" et de la "guerre contre le terrorisme" - lire ici les détails : Making Money on Terrorism.
·         Raytheon Systems :
Les missiles de croisière Tomahawk se vendent très bien en ce moment (en promotion à 600.000 dollars pièce). Equipés d'un système de guidage GPS (précision: moins d'un mètre), ces petits joujoux de l'US Air Force tuent la plupart du temps des civils - "par erreur" bien entendu.   Mais Raytheon a bien d'autres cordes à son arc (par exemple les missiles antichars BAT, les missiles JSOW qui permettent de lancer des bombes à fragmentation, et le système antimissiles Patriot qui a parfois tendance, malgré son prix élevé, à confondre "ami" et "ennemi").
·         General Dynamics :
Chars de combat Abrams, véhicules amphibies AAAV, armement, navires de guerre (destroyer Arleigh Burke Aegis, sous-marin nucléaire d'attaque Virginia), systèmes de communication à usage militaire, etc. En 2007, le Stryker, véhicule blindé sur roues destiné au transport de troupes, que General Dynamics vend au Pentagone depuis 1999 (contrat de 11 milliards de dollars), ne répond plus à l'attente des militaires : trop de pertes en Irak. Début 2009, un nouveau "produit" du groupe a beaucoup de succès auprès des militaires israéliens : la bombe au phosphore blanc utilisée contre les civils de Gaza.
·         AM General (Groupe Renco) :
Fabrique les fameux Humvees (HMMWV - High-Mobility Multipurpose Wheeled Vehicles) que la résistance irakienne détruit par centaines et qu'il faut bien entendu remplacer. En 2003, Renco en a vendu pour 575 millions de dollars au Pentagone. C'est peu par rapport aux "Big Three" (LMT a fourni pour 22 milliards de "matériel") mais c'est tout de même appréciable, d'autant plus que les chiffres officiels touchant les programmes de "défense" ne correspondent jamais à la réalité.

En tout cas, le propriétaire de Renco, Ira Rennert, se frotte les mains. Ce milliardaire israélo-américain, qui finance généreusement le Likoud d'Ariel Sharon et se flatte d'être l'ami personnel de Benjamin Nétanyahou, soutient de toutes ses forces les guerres très lucratives déclenchées par les "néo-cons" du Pentagone. Rennert est propriétaire, à Long Island près de New York, d'une "résidence secondaire" en bord de mer, deux fois plus grande que la Maison Blanche et comportant, entre autre, 42 salles de bain et un garage de 100 places (valeur 100 millions). Rennert possède également la maison la plus chère de Jérusalem. Il a été mêlé à divers scandales financiers et à des affaires de pollution industrielle, mais sans jamais être vraiment inquiété (ce serait de l'antisémitisme).
·         Les fabricants de bombes et de missiles :
Par exemple:
o        Starmet (Concord, Massachussetts): obus à l'uranium 238
o        Loral Vought (Dallas, Texas): systèmes lance-missiles sol-sol MLRS
o        Aerojet Corp (Azusa, Californie): projectiles "intelligents" SADARM DPICM détectant automatiquement leur cible
o        Textron Defense Systems (Wilmington, Massachussetts): missiles "intelligents" sol-sol WAM et air-sol Sensor Fuzed Weapons CBU 97
o        Alliant Techsystems - ATK (Edina, Minnesota): bombes à fragmentation et autres. ATK est aussi le plus grand fournisseur de systèmes de propulsion pour missiles air-sol et pour fusées spatiales militaires (par exemple le missile nucléaire Trident II). Pour compléter le tableau, ATK fabrique également des munitions à l'uranium 238. (Dans le domaine des balles de petit calibre à usage militaire, Alliant jouit pratiquement d'un monopole. En 2004, la firme est en mesure de fournir 1,2 milliards d'unités, mais compte tenu des "besoins" en Irak et ailleurs, cette quantité est tout à fait insuffisante ; le Pentagone doit donc faire appel à des fournisseurs britanniques et israéliens.)
o        CAAA (Crane, Indiana) gagne de l'argent après la guerre en désamorçant les bombes à fragmentation qui n'ont pas explosé
o        IMI - Israeli Military Industries est - entre autre - un des plus grands fabricants mondiaux de bombes à fragmentation (largement utilisées en Irak, au Liban, en Ossétie, etc.)
·         General Electric :
Le géant GE est présent dans tous les secteurs d'activité militaire. Depuis l'équipement électrique le plus banal jusqu'aux détonateurs pour bombes nucléaires, en passant par les silos à missiles et les fournitures pour l'industrie aérospatiale (réacteurs, etc.). Pour mieux gérer ses relations publiques, GE s'est offert un réseau de télévision: NBC.
·         Westinghouse :
Avec des activités analogues, Westinghouse est un peu le concurrent de General Electric - à cette différence près que son TV Network a pour nom CBS.   Westinghouse et GE dominent le nucléaire civil. Westinghouse fournit en outre l'antenne géante et le matériel électronique utilisés dans les avions de reconnaissance AWACS. Depuis 1999, Westinghouse et CBS font partie du groupe Viacom (au même titre que Paramount et MTV).
·         BAE Systems :
C'est le numéro un britannique de l'armement. Comme il le dit lui-même, il est présent partout, "de l'espace jusqu'aux profondeurs de l'océan". Il s'agit du plus gros fournisseur européen du Pentagone.
·         EADS :
A un niveau plus "modeste", l'héritier de Matra, Aérospatiale et de l'entreprise allemande Dasa (DaimlerChrysler), profite lui aussi de la crise internationale grâce à son programme militaire (Eurofighter, Eurocopter, Euromissiles). Dernier projet lucratif réalisé : l'Airbus A400M, avion militaire de transport "du 21ème siècle", comme le précise le matériel publicitaire du groupe (il est difficile, en 2002, d'imaginer un slogan plus original et plus audacieux). Le programme Ariane de l'EADS, bien que classé comme projet civil, comporte également des aspects militaires. Début 2004, EADS décroche un contrat de 24 milliards de dollars pour la fourniture d'avions ravitailleurs à la Royal Air Force. En mars 2008, contrat de 35 milliards de dollars avec le Pentagone, également pour des avions ravitailleurs (conjointement avec Northrop Grumman).
·         Dassault :
Constructeur français de jets d'affaires et d'avions militaires (Mirage, Mystère, Falcon-Guardian, Rafale) ainsi que d'équipements électroniques et systèmes de commandes. Profiteur numéro un de toutes les guerres auxquelles participe la France. Le groupe Dassault, qui comprend également des entreprises de presse (Le Figaro, L'Express, L'Expansion), appartient au milliardaire Serge Dassault, fils de Marcel Bloch, qui changea son nom en Dassault après avoir "abjuré" le judaïsme.  Autres spécialités de Serge Dassault : la politique (de droite, évidemment), la corruption, le parasitisme, le détournement de fonds publics et la diffamation de ses victimes - lire ici : Serge Dassault - borné, stupide et haineux.
·         ThyssenKrupp :
En janvier 2003, le géant allemand de l'acier a bon espoir de participer à la chasse au trésor grâce à sa filiale hambourgeoise Blohm + Voss (chantiers navals). En collaboration avec Lockheed Martin (voir plus haut), B + V veut fournir à la marine de guerre américaine une bonne partie des 60 navires dont elle a besoin (valeur totale: 15 milliards de dollars). Peut-on prendre le chancelier Schröder au sérieux, quand il déclare que son pays "ne participera pas à la guerre contre l'Irak" ?...  D'ailleurs, ThyssenKrupp n'est pas le seul groupe allemand profitant de l'hystérie militaire de l'après-11 septembre. Les chantiers navals HDW de Kiel, qui fournissent des sous-marins à Israël aux frais du contribuable d'outre-Rhin, font également de très bonnes affaires.

Pour apprécier l'ampleur du cadeau fait aux entreprises d'armement, il faut savoir que le budget militaire américain pour 2003 est de 400 milliards* de dollars (en augmentation de 50 milliards par rapport au budget précédent). Ce chiffre correspond à six fois les dépenses militaires de la Russie et à plus de quatre fois celles de l'ensemble des pays de l'Union Européenne. C'est aussi près de 300 fois ce que dépense l'Irak pour son armée (on comprend que les vulnérables Etats-Unis se sentent menacés par l'abominable homme de Bagdad).

* Plus d'un milliard de dollars par jour !...  Mais cette somme ne couvre que les dépenses courantes en temps de paix. En cas de guerre, Bush demande une "rallonge" (90 milliards supplémentaires en mars 2003 pour financer la guerre contre l'Irak).

En 2008, les dépenses militaires des USA passent à 700 milliards de dollars (près de 2 milliards par jour).


PÉTROLE, ÉNERGIE :

" Now how many people must get killed
  For oil families pockets to get filled ?
"   (The Beastie Boys)
·         Unocal :
Cette compagnie pétrolière (connues aux USA pour ses stations 76 et pour son rôle de pollueur de la baie de San Francisco) a une prédilection pour les régimes dictatoriaux. Après l'Indonésie et la Birmanie, Unocal avait jeté son dévolu sur l'Afghanistan, tentant de réaliser, dans les années 90, un projet d'oléoduc-gazoduc ouest-est destiné à acheminer pétrole et gaz naturel du Turkménistan au Pakistan, en contournant l'Iran, encore sous le coup de l'embargo US. Cette opération de 4 milliards de dollars n'étant réalisable qu'en temps de paix, Unocal avait misé sur les talibans pour garantir la sécurité du pipeline. Pour un bakchich annuel de 100 millions de dollars, la compagnie américaine se serait assuré un revenu de 2 milliards par an. Malheureusement, les étudiants en théologie semblent avoir déçu leurs commanditaires. L'avenir dira si les nouvelles marionnettes afghanes sont plus fiables (Hamid Karzaï, chef du gouvernement fantoche mis en place par les Américains en décembre 2001, pourrait convenir: il a fait des études de droit aux Etats-Unis et a été conseiller d'Unocal il y a quelques années).
·         Exxon-Mobil, Chevron-Texaco, BP-Amoco, Royal Dutch-Shell, Total :
Les multinationales du pétrole ne sont pas en reste, même si elles n'ont pas d'engagement direct en Afghanistan. Le Caucase, la Caspienne et l'Asie centrale ont une place de choix dans leur stratégie. Condoleezza Rice, avant d'être conseillère en politique étrangère à la Maison Blanche, a exercé des fonctions similaires auprès de la compagnie Chevron. Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller du président Jimmy Carter et inspirateur de la nouvelle politique américaine, est le principal consultant de BP-Amoco.

L'invasion de l'Irak, qui semblait prometteuse au départ, ne remplit pas les attentes des pétroliers - la résistance gâche tout. Qu'à cela ne tienne, quelques années plus tard, les géants de l'or noir se rattrapent grâce à la spéculation ; le prix du baril ne cesse de grimper (près de 150 dollars en juillet 2008).

Exxon-Mobil fait 40 milliards de dollars de bénéfice en 2007. Les suites de la marée noire de 1989 en Alaska, dont le groupe est responsable (Exxon Valdez), ne pèsent pas trop sur les résultats. Les juges américains, probablement achetés, réduisent le montant du dédommagement à verser par le pollueur de 5 milliards à 500 millions, soit un rabais de 90 %.  500 millions de dollars, c'est ce qu'Exxon gagne en cinq jours : peanuts. (En septembre 2008, la candidate républicaine à la vice-présidence promet d'autoriser les forages pétroliers dans les zones protégées de l'Alaska.)
·         Halliburton :
Ce fournisseur d'équipement pour l'industrie pétrolière se trouve en première ligne grâce à son ancien PDG Dick Cheney, à présent numéro deux de la Maison Blanche. Halliburton est également engagé dans la construction navale militaire. En 1991, la compagnie avait fait parler d'elle en éteignant les puits de pétrole du Koweït, que Saddam Hussein avait incendiés avant de se replier. En 2001, le groupe traverse une "passe difficile", une de ses filiales se trouvant impliquée dans une affaire de pollution à l'amiante. Raison de plus pour s'accrocher au pétrole - pas de danger que les Kazakhs demandent des dommages-intérêts.

Un an plus tard, tout est oublié. Grâce à la "guerre permanente" en Irak et ailleurs, Halliburton et sa filiale KBR (voir plus bas) ramassent les milliards à la pelle. Comme le signale le Financial Times du 14 juin 2004, selon un audit effectué pour le compte du Pentagone, le groupe Halliburton aurait reçu des sommes considérables sans aucune contrepartie. La plupart des marchés passés avec le ministère de la "Défense" (plus de 8 milliards de dollars en 2003 selon le FT, 4 milliards selon le Pentagone - allez savoir) relèvent de l'arnaque pure et simple.
·         Bechtel :
Le géant de l'engineering et des travaux publics a d'excellentes relations avec l'Arabie Saoudite (Groupe Ben Laden). Le forage off-shore et la construction de pipelines lui assurent une position privilégiée au Turkménistan. Un récent projet d'oléoduc transcaspien mis en échec par suite de rivalités entre gouvernements riverains constitue sans doute un argument supplémentaire en faveur d'une intervention globale de la puissance américaine dans la région.  En 2003-2004, la "reconstruction" de l'Irak garantit à Bechtel des commandes à hauteur de trois milliards de dollars.
·         Enron :
Le cas du courtier en énergie est un peu particulier. Ce groupe texan dont le chiffre d'affaires dépassait les 100 milliards de dollars avant qu'il ne dépose son bilan en décembre 2001, a été l'objet d'une faillite frauduleuse dont les détails ne sont pas encore connus. Les responsables, étroitement liés au Parti Républicain, au "président" Bush, au "vice-président" Cheney et à d'autres membres du gouvernement, se sont considérablement enrichis, laissant derrière eux une montagne de dettes impayées, des dizaines de milliers de chômeurs et d'innombrables petits actionnaires ruinés - sans parler des suites de la récente "crise de l'énergie" en Californie. Une part non négligeable des profits d'Enron provenait du Moyen-Orient. Mais il est parfois plus rentable de jeter l'éponge que de continuer ses activités - on pourrra toujours les reprendre plus tard sous une autre forme après s'être refait une virginité.


LE COMPLEXE BUSH-LADEN :
·         Le Clan Bush :
Une partie non négligeable de la fortune du clan Bush a été amassée dans les années 40 par Prescott Bush, le grand-père pro-hitlérien de l'actuel "président", grâce à des opérations illégales effectuées avec l'Allemagne nazie par l'intermédiaire d'une certaine Union Banking Corporation de New York. Prescott Bush, propriétaire de la Consolidated Silesian Steel Company, une entreprise hollandaise ayant une usine à Auschwitz, profite largement du travail forcé fourni par les esclaves du camp de concentration.* Après avoir été partiellement placés sous séquestre en 1942, les biens de Grand-Pa Prescott sont restitués après la guerre et le petit jeu peut continuer.   Une génération plus tard, George W. Bush Sr. se lance dans les affaires pétrolières et investit dans plusieurs firmes du Texas, notamment Arbusto Energy. Ses relations le mettent en contact avec des milliardaires saoudiens avec lesquels il crée divers joint ventures. C'est de cette époque que date la coopération avec la famille Ben Laden. Bush Jr. poursuit les activités pétrolières du clan avec Bush Exploration, Spectrum 7 Energy et Harken Corporation. Aux affaires viennent se mêler la politique et les activités de services secrets (Bush père a été directeur de la CIA avant de devenir président). Cette symbiose est très lucrative pour les Bush. De multiples participations financières non seulement dans le secteur du pétrole, mais aussi dans ceux de l'armement, de la construction et des communications, garantissent au clan de très confortables revenus présents et futurs dès lors que le "président" poursuit sa politique actuelle. Par l'intermédiaire du Carlyle Group la prospérité des Bush et des Ben Laden se dévéloppe en parallèle.

* Curieusement, aucun représentant du lobby sioniste n'est venu demander de dédommagement à George Bush pour l'argent volé par son grand-père. Le "président" n'est d'ailleurs au courant de rien. En mai 2003, il va même "se recueillir" à Auschwitz comme si de rien n'était.
·         Le Saudi Bin-Laden Group - SBG :
La famille Ben Laden possède un des groupes industriels et commerciaux les plus puissants d'Arabie Saoudite (BTP, pétrole, chimie, énergie, immobilier, télécommunications, médias, négoce international, etc.) avec un chiffre d'affaires de plus de 35 milliards de dollars. Le SBG s'est enrichi lors du boom saoudien des années 60-70 (agrandissement des mosquées de La Mecque et de Médine, construction d'autoroutes, d'aéroports, de palais). Dans les années 90, lorsqu'un attentat - imputé par certains à Oussama Ben Laden - endommage une caserne utilisée par les Américains en Arabie saoudite, c'est le Groupe lui-même qui est chargé de la reconstruction. Très actif aux USA grâce à ses excellentes relations avec la famille Bush, le SBG fait même don récemment de 2 millions de dollars à l'Université Harvard de Boston pour le financement d'une chaire de droit islamique. Afin de ne pas gêner la coopération avec les Etats-Unis quand OBL "tombe en disgrâce" auprès de ses protecteurs de la CIA, on entretient la légende de la "rupture avec la brebis galeuse". Par le biais de Carlyle - voir plus haut - et de nombreux autres investissements aux USA, la famille Ben Laden est toujours présente dans le nouveau monde. Aucun de ses avoirs n'est bloqué, aucun de ses biens n'est confisqué, aucun de ses membres n'est inquiété après le 11 septembre.

Sur la fortune d'OBL, les intérêts communs des familles Bush et Ben Laden et les délits d'initiés du 11 septembre, lire l'analyse du Réseau Voltaire: A qui profite le crime ? Les liens financiers occultes



CONSULTANTS ET FOURNISSEURS DE "SERVICES" :

Depuis quelques années, des entreprises pratiquement inconnues du grand public et dont on ne sait trop ce qu'elles font exactement, s'enrichissent discrètement chaque fois que les détenteurs du pouvoir jugent opportun de déclencher une crise ou de préparer une nouvelle guerre.
·         DynCorp :
Avec un chiffre d'affaires annuel avoué de 2 milliards de dollars (dérisoire), ce groupe basé en Virginie, près de Washington, a pour clients les ministères et agences spécialisées du gouvernement américain. Son patron, Paul Lombardi, se vante de tout faire pour Oncle Sam quand celui-ci part en campagne (si ce n'est de tenir lui-même le flingue): télécommunications, logistique, approvisionnement, carburants, routes, vaccination du "personnel", etc. Même chose en temps de "paix": surveillance de la frontière mexicaine, destruction médiatique de plantations de coca en Colombie, entraînement de pilotes alliés, maintenance de l'avion présidentiel, systèmes de communication d'urgence en cas d'attaque terroriste, gestion des biens saisis par ordre du Ministère de la "Justice", aide humanitaire (sic) en Somalie et en Angola, déminage et formation des forces de police locales au Kosovo et en Bosnie... Il ne s'agit là que du programme officiel. De nombreux "projets" inavouables (prisons et camps de détention, guerre chimique et bactériologique, intervention occulte au Pérou et ailleurs, aide aux terroristes albanais de l'UCK...) sont tenus secrets. En 2003, DynCorp recrute des flics pour l'Irak.  En 2007, on constate que l'entreprise a détourné un milliard de dollars. Les fonds, destinés à l'origine à former la police collabo, ont disparu sans laisser de trace.
·         MPRI (Military Professional Resources, Inc. ) :
Située elle aussi près de Washington, cette autre entreprise travaillant pour le gouvernement américain agit dans le cadre, toujours plus large, de la privatisation de la guerre et de la subversion. Ses activités officielles: planification stratégique pour le compte du Pentagone*, assistance aux forces armées des pays en voie de démocratisation (sic), aide au niveau législatif (besoin d'une nouvelle Constitution ?), aide alimentaire et médicale (très lucratif)... Le MPRI est fortement engagé dans les Balkans, en Afrique, en Amérique latine, au Moyen-Orient. Les services gouvernementaux peuvent se décharger sur lui des travaux les plus salissants et garder bonne conscience - fini le temps où il fallait embaucher soi-même mercenaires, tueurs à gages et trafiquants de drogue. L'opération dont le MPRI tire la plus grande fierté: la "reconquête" de la Kraïna et de la Slavonie orientale au profit des Croates en 1995 et l'expulsion (authentique épuration ethnique) de 400.000 Serbes en l'espace de quelques jours. On ne serait pas étonné d'apprendre que le MPRI a également trempé dans les attentats terroristes du 11 septembre 2001...

* Au niveau du personnel, les relations Pentagone-MPRI fonctionnent depuis longtemps selon le principe des vases communicants. Plus de vingt généraux et des milliers d'officiers et sous-officiers sont au service de cette entreprise privée, certains déjà pensionnés, d'autres bénéficiant d'un congé sans solde. Selon les besoins du moment, ils sont soldats ou "consultants civils".
·         Kellog Brown & Root (KBR) :
Cette filiale de Halliburton (pétrole - voir plus haut) fait des affaires en or grâce à son ex-patron Dick Cheney, maintenant "vice-président" des Etats-Unis. L'entreprise de logistique et de services (nourriture, carburant, énergie, équipements divers...) a raflé entre 1994 et 2002 près de la moitié de tous les contrats signés par le Pentagone (pour la Somalie, les Balkans, l'Afghanistan, ainsi que pour la plupart des bases militaires à l'étranger). Entre autres choses, KBR a fourni les cages à prisonniers du camp de Guantánamo et érigé dans le désert du Koweït un gigantesque camp militaire pour 80.000 soldats.

En 2003, la guerre contre l'Irak procure à KBR un nouveau marché d'une valeur de deux milliards de dollars pour la "reconstruction" - c'est-à-dire la construction de bases militaires américaines en pays conquis et la surveillance des installations pétrolières (pas très efficace jusqu'à présent). L'Irak "libéré" ne produisant plus une goutte d'essence, il faut tout importer, et là KBR intervient de nouveau. Fin 2003, le carburant acheté au Koweït pour 70 cents US le gallon (3,8 litres) est revendu par KBR à l'armée d'occupation au prix de 3 dollars (prix à la pompe aux USA : moins de 2 dollars).  KBR est en outre le spécialiste de la facturation abusive ; tant que Dick Cheney sera numéro deux, le Pentagone paiera sans rechigner pour des marchandises non fournies et des services non rendus - c'est ça le vrai patriotisme...

En 2005-2006, KBR/Halliburton participe activement à la mise en place, sur le territoire des Etats-Unis, de plus 600 camps de concentration destinés à recevoir jusqu'à 20.000 prisonniers chacun dès que la loi martiale aura été proclamée - détails.
·         Perini :
Si Cheney et ses complices républicains sont les premiers à profiter de la politique criminelle qu'ils pratiquent depuis 2001, il ne faut pas croire que les démocrates de "l'opposition" aient le moindre scrupule à se remplir les poches. Ainsi, par exemple, la sénatrice californienne Dianne Feinstein, enragée sioniste et porte-parole inconditionnnelle de sa seconde (?) patrie Israël, est l'épouse du milliardaire Richard Blum, qui détient, entre autres choses, 75 % du capital de Perini (travaux publics, génie civil). Perini s'est vu attribuer, en avril 2003, un marché de 500 millions de dollars par l'US Army Corps of Engineers, pour la fourniture de "services" non précisés aux troupes d'occupation en Irak. Autres contrats lucratifs : 25 millions pour la construction d'une base de l'armée "nationale" afghane près de Kaboul et, en mars 2004, 500 millions pour le transport et la distribution d'énergie électrique dans le sud de l'Irak. Faut-il se demander pour quelle raison les deux partis représentés au Congrès n'en font plus qu'un dans la pratique ?...  Les Feinstein-Blum se sont offert récemment une résidence de 16 millions de dollars à Pacific Heights, un quartier chic de San Francisco.
·         The Rendon Group (TRG) :
Le groupe se définit lui-même comme une "agence de communications stratégiques globales". En clair, cela signifie qu'il met sur pied des opérations d'intoxication et de désinformation pour le compte du gouvernement américain. C'est à lui que l'on doit la création de l'INC (Congrès National Irakien) du gangster Ahmed Chalabi, ainsi que diverses opérations de propagande médiatique dans le cadre de la guerre contre l'Irak (déboulonnement de la statue de Saddam Hussein en présence d'une poignée de figurants censés représenter la "foule en liesse", "capture de l'ex-dictateur", etc.). L'action de TRG cible avant tout l'opinion publique américaine, connue pour son extrême crédulité. Les autres pays occidentaux sont souvent plus difficiles à convaincre, tandis que la population irakienne, elle, sait à quoi s'en tenir. (Lire ici La guerre que vous venez de voir vous a été présentée par le Rendon Group.)
·         KPMG et BearingPoint :
Après que KPMG (groupe d'audit censé contrôler les comptes de grandes entreprises) ait été mêlé, au début des années 2000, à divers scandales financiers et trafics de bilans, BearingPoint a repris le secteur consulting du groupe. A ce titre, il conseille entreprises, administrations et gouvernements en matière d'organisation et de management. Son chiffre d'affaires (officiel) est de l'ordre de 20 milliards de dollars.

En Irak, KPMG/BearingPoint a eu pour clients la "Coalition Provisional Authority" (CPA) et le "Development Fund for Iraq" (DFI), c'est-à-dire "l'administration civile" et l'organisme mis en place par les USA en 2003 pour gérer les affaires irakiennes. Avec l'aide de ce "consultant" de génie, 12 milliards de dollars ont pu disparaître sans laisser de traces (pas perdus pour tout le monde). Quelques années plus tard, en 2006, BearingPoint est chargé de rédiger une loi qui légalise le pillage des ressources pétrolières irakiennes. Comme écrit Stefano Chiarini dans Il Manifesto, "ce texte permet aux sociétés pétrolières américaines de s'approprier 75 % des profits tant qu'elles n'auront pas récupéré les coûts supportés, pour ensuite descendre à 20%, à supposer que ce jour arrive jamais."

BearingPoint a aussi pour tâche, continue Chiarini, "d'établir le budget, de réécrire la loi sur les investissements, d'organiser la collecte des impôts, de rédiger les nouvelles règles libérales pour le commerce et les douanes, de privatiser les entreprises irakiennes, de mettre fin à la distribution des denrées alimentaires à prix subventionnés, de créer une nouvelle monnaie et de fixer les taux de change." Tout cela est normalement du ressort du législateur ou de l'exécutif, mais il n'existe rien de tel en Irak ; parlement et gouvernement sont des organes fantoches à la solde de l'occupant.
En décembre 2003, Ignacio Ramonet écrit dans le Monde Diplomatique à propos de l'Irak : "Les ministères et autres sites publics sont protégés par des milliers de mercenaires recrutés par des officines privées comme Erinys, qui a engagé 6.500 hommes pour veiller sur les installations pétrolières, Global Risk, qui se charge de la protection des membres du Conseil intérimaire de gouvernement, Vinnell, qui entraîne la nouvelle armée irakienne, DynCorp, qui forme les nouveaux policiers, et Olive, qui protège les cadres des grandes compagnies américaines. "

N'oublions pas non plus les "sous-traitants" de la torture, CACI International et Titan Corporation, qui se sont particulièrement distingués en 2003-2004, au camp d'Abou-Graïb, en Irak. Blackwater Security Consulting fait également partie du lot, même si cette entreprise est surtout considérée comme "victime", quatre de ses mercenaires ayant été tués, brûlés et pendus à Falloudja, en mars 2004. Cependant, trois ans et demi plus tard, après que Blackwater se soit fait prendre en train de massacrer des civils irakiens, les doutes ne sont plus permis. Mais ce qui dérange surtout le public américain, c'est que Blackwater étende ses activités sur le sol même des Etats-Unis. On ne massacre pas encore les opposants mais on se prépare pour le jour J, le jour où la loi martiale aura été proclamée. Un détail parmi d'autres : à Potrero, une petite localité du sud de la Californie (à l'est de San Diego, tout près de la frontière mexicaine), Blackwater s'efforce d'ériger un camp paramilitaire, contre la volonté des habitants. Comme par hasard, lors de la vague d'incendies de forêts d'octobre 2007, Potrero a été la commune la plus touchée (destruction quasi-totale, routes bloquées, aucun ravitaillement, aucun secours, aucune communication pendant quatre jours).


Sans rapport direct avec l'Irak ou le 11 septembre, mais néanmoins en bonne place parmi les profiteurs du régime de George W. Bush, on trouve aussi, dans le secteur des "services" :
·         Carnival Cruise International :
Cette compagnie de navigation spécialisée dans les croisières est en passe de devenir le numéro un mondial dans son domaine. Appartenant aux Arison, une famille de milliardaires juifs, elle profite sans le moindre scrupule, en 2005-2006, de la catastrophe de La Nouvelle-Orléans. Grâce à Michael Chertoff, patron de la Homeland Security américaine et lui-même ressortissant israélien, Carnival Cruise décroche un marché de 236 millions de dollars pour l'hébergement provisoire, sur trois de ses bateaux ancrés sur place, de sinistrés de l'ouragan Katrina. 7.100 couchettes ont été réservées par une durée de six mois, ce qui correspond à un prix de 185 dollars (160 euros) par couchette et par nuit : le double de ce que coûte une croisière aux Antilles au départ de Miami. Carnival Cruise, en tant que société enregistrée au Panama, est déjà taxée, en temps normal, à un taux préférentiel ; cette fois, pour la remercier de participer à une "action humanitaire", Chertoff l'exonère totalement d'impôts.


DANS LA FOULÉE :
·         Les compagnies aériennes :
En proie à de graves difficultés financières avant le 11 septembre, American, United et quelques autres reçoivent 15 milliards de dollars pour les sauver de la faillite. En ce qui concerne les deux premières, une partie de la somme versée sert à acheter leur silence: elles ne poseront aucune question sur les circonstances du crash de leurs avions AA 77 et UA 93 - probablement abattus par l'US Air Force -, elles renonceront à tout recours légal et contribueront à dissimuler toutes les incohérences concernant les listes de passagers et les responsables de l'attentat.   Et pour ce qui est de gérer la crise, comme le système américain ne connaît plus de classes sociales, tout le monde se retrouve dans le même bateau (ou avion): les PDG et conseils d'administration des compagnies se répartissent la manne présidentielle financée par le contribuable; les employés se serrent la ceinture ou prennent la porte avec un préavis de 24 heures. Bien entendu, les uns et les autres sont fiers d'être américains.
·         Le déblaiement :
Pour quatre grandes entreprises new-yorkaises de déblaiement (AMEC, Bovis, Turner et Tully Construction), l'attentat du 11 septembre est une véritable bénédiction qui se traduit par des contrats fabuleux de plusieurs centaines de millions de dollars. L'une de ces compagnies, Tully, malgré une réputation douteuse (liens avec la mafia, impôts impayés, etc.) entretient d'excellentes relations avec la mairie de New York. Derrière ces quatre grands, ou avec leur complicité, divers "sous-traitants" de Long Island ou du New Jersey font "disparaître" des débris du WTC (une activité très rentable quand on songe aux trésors que recelaient certains bureaux des tours jumelles). AMEC, pour sa part, a également participé au déblaiement du Pentagone de Washington.

Une autre entreprise fortement impliquée dans le "nettoyage" du site des attentats est, comme son nom ne l'indique pas, Controlled Demolition Inc. - CDI de Mark Loizeaux. Loizeaux étant le spécialiste numéro un dans le secteur de la démolition rapide de grands édifices à l'aide d'explosifs, on ne serait pas étonné d'apprendre qu'il a activement participé à la destruction des tours du WTC pour le compte des terroristes d'Etat. Quand on l'interroge sur le 11/9, il s'en tient toujours à la version officielle des événements, alors que personne n'est mieux placé que lui pour savoir qu'il s'agit d'une sinistre fable.
·         Silverstein & Co. et la reconstruction :
Qui dit démolition dit aussi reconstruction. En février 2003, c'est le projet de Daniel Libeskind* qui est retenu parmi plusieurs autres. Coût officiel du nouveau WTC : 330 millions de dollars. Il n'est pas précisé ce que couvre exactement ce chiffre ridiculement bas, mais il y a fort à parier que le prix réel sera un multiple de cette somme. Déjà trente ans plus tôt, la construction du vieux World Trade Center avait coûté 700 millions de dollars de l'époque - au bas mot 2 milliards d'aujourd'hui...   (En juillet 2004, il n'est plus question de 330 millions mais de 1,5 milliard.)

* L'architecte israélo-américain Libeskind a construit les musées juifs de Berlin, Osnabrück (Allemagne), Manchester, San Francisco, etc... Son nouveau projet est soutenu par le maire juif de New York et milliardaire de Wall Street Michael Bloomberg, ainsi que par le patron des lieux, le magnat juif de l'immobilier Larry Silverstein qui avait lui-même signé, pour la somme de 3,2 milliards de dollars, un contrat de crédit-bail d'une durée de 99 ans pour le WTC quelques semaines avant le 11 septembre 2001. Cette opération équivaut pratiquement à une acquisition pure et simple, mais permet à Silverstein (investisseur privé) de profiter des avantages fiscaux et autres dont bénéficiait le propriétaire initial (Port Authority of New York and New Jersey - un organisme public). La valeur réelle du WTC était en fait bien supérieure aux 3,2 milliards. Le WTC étant assuré pour 3,5 milliards "par sinistre", Silverstein s'efforce d'obtenir de l'assureur Swiss Re le double de cette somme, sous prétexte que deux avions ont percuté les tours. (Finalement il touchera 4,6 milliards de dollars. Mais après avoir encaissé cette somme, insuffisante à ses yeux, Silverstein réclame 12,3 milliards supplémentaires aux compagnies aériennes American et United, ainsi qu'aux entreprises chargées de la sécurité dans les aéroports de Boston, Washington et Newark. Ses chances de succès sont assez bonnes, le juge chargé de cette affaire, Alvin Hellerstein, étant un de ses amis.)  Le brave Larry était d'ailleurs déjà propriétaire du WTC # 7, cet édifice de 47 étages détruit dans des conditions extrêmement mystérieuses plusieurs heures après les tours jumelles.

Si Libeskind, Bloomberg, Hellerstein, Silverstein et Lewis Eisenberg (l'ancien patron de la Port Authority, sans qui cette privatisation au détriment des contribuables n'aurait pas été possible) sont des membres très actifs du lobby sioniste et d'ardents défenseurs de la politique israélienne, et s'ils tirent profit de la catastrophe du WTC, c'est bien entendu par pure coïncidence - seuls des antisémites ou des "Juifs honteux" oseraient prétendre le contraire.   Lire ici : La vérité commence à poindre - Des décombres en or

Voir aussi notre page sur le 11 septembre.
·         Les équipements de protection :
Le terrorisme du 11 septembre a suscité une irrésistible demande dans ce secteur: masques à gaz, abris, matériels divers, utilisés tant par les équipes de sauvetage que par l'homme de la rue, victime de l'hystérie collective. On n'avait plus vu un tel boom depuis la crise de Cuba de 1962...  Début 2003, alors que le Pentagone s'apprête à agresser l'Irak pour la seconde fois, c'est l'Amérique qui manque de ruban adhésif pour calfeutrer portes et fenêtres "en cas d'attaque chimique ou bactériologique".

Lire ici comment James Woolsey, ancien chef de la CIA et conseiller influent de George Bush, profite de la situation pour s'enrichir.  A un niveau plus modeste, un certain Jarret B. Wollstein vous vend pour 97 dollars un manuel qui vous aidera à survivre à une attaque terroriste.

Dans un domaine un peu différent, la société Ceradyne Inc., qui fabrique des gilets pare-balles pour l'armée US, fait des affaires d'or grâce à la guerre contre l'Irak. Son chiffre d'affaires pour le premier trimestre 2004 est en hausse de 91 % par rapport au premier trimestre 2003 ; le revenu net augmente même de 231 %. Le PDG de l'entreprise, Joel Moskowitz, voit l'avenir d'un oeil optimiste.


INDUSTRIE CHIMIQUE, PHARMACEUTIQUE ET BIOGÉNÉTIQUE :
·         Bayer :
La multinationale basée en Allemagne justifie généralement ses prix élevés par le coût de la recherche - même dans le cas de l'aspirine, un produit pourtant créé au 19ème siècle. Après l'attentat du 11 septembre, Bayer profite de l'hystérie générale de l'anthrax pour gonfler ses profits en vendant Cipro, un médicament estimé indispensable bien que présentant des effets secondaires douteux. Lorsque le gouvernement canadien annonce son intention d'acheter un produit générique meilleur marché, Bayer craint pour son chiffre d'affaires et menace Ottawa d'une action en justice. Après le choc subi quelques mois plus tôt avec son Baycol-Lipobay, l'anticholestérol plus dangereux que la maladie, Bayer espère cette fois avoir tiré le bon numéro. Un hasard ?...
·         Les fabricants de vaccin :
Fin 2002, avec la prétendue apparition d'un "danger terroriste d'attaque à la variole", des profiteurs comme Baxter ou Litton Bionetics (une filiale du géant de l'armement Northrop Grumman - voir plus haut) se frottent les mains en remerciant George Bush. Et en 2004, la société MedPointe du New Jersey, un autre parasite de l'industrie pharmaceutique, inonde le pays de ses ampoules d'iodure de potassium, soi-disant indispensables en cas d'attentat contre une centrale nucléaire. MedPointe est contrôlée par le Carlyle Group, c'est-à-dire par les familles Bush et Ben Laden - voir plus haut.
·         Responsabilité très limitée :
Puisqu'il a été décrété que la guerre "contre le terrorisme" était permanente, l'Amérique doit "se protéger" 24 heures sur 24, d'un bout à l'autre de l'année. Pour permettre aux grandes entreprises du secteur pharmaceutique, et accessoirement à celles qui fournissent des équipements de protection (voir plus haut), de faire face à leur "devoir patriotique" sans redouter d'être mises en cause en cas de "pépin", la loi sur la Homeland Security prévoit de réduire considérablement leur responsabilité. Elles peuvent ainsi fournir à l'armée ou aux services publics n'importe quel produit défectueux, n'importe quel vaccin bidon, n'importe quel médicament mortel, sans courir le risque d'un procès ruineux. Voir ici un exemple concret des suites que peut avoir une vaccination contre l'anthrax.

D'ores et déjà, Eli Lilly, le géant d'Indianapolis (11 milliards de dollars de chiffre d'affaires, 2,6 milliards de profits), produisant notamment le Thimerosal, une substance à base de mercure utilisée pour la conservation de certains vaccins et responsable de nombreux cas d'autisme chez les jeunes enfants, est à l'abri de toutes poursuites grâce à la nouvelle loi. Comme par miracle, il se trouve que Mitch Daniels, Directeur du budget fédéral, était un des hauts responsables d'Eli Lilly avant d'entrer dans l'équipe gouvernementale de George Bush. (Bien d'autres scandales sont liés au nom de cette entreprise: médicament "antidépressif" Prozac, destructeur de la personnalité et cause de meurtres en série; tests illégaux pratiqués sur des cobayes humains, etc.)

En 2004, on promulge la loi sur le "bouclier biologique" (BioShield Act) qui "autorise le gouvernement à consacrer, sur une période de dix ans, 5,6 milliards de dollars à l'achat et au stockage de vaccins et d'antidotes contre la maladie du charbon, la variole et d'autres agents bioterroristes." En outre, cette loi "garantit un acheteur pour les vaccins produits par des entreprises de biotechnologie". Les 5,6 milliards ne sont probablement qu'un début, car dès que la prochaine "attaque terroriste d'Al-Qaïda" aura "contraint" le gouvernement à décréter la loi martiale, on pourra faire vacciner de force des dizaines, voire de centaines de millions de personnes.

Un des grands profiteurs, dans ce domaine : Ronald Rumsfeld, ministre de la "Défense" de Bush. Ce criminel de guerre a été PDG de Gilead Sciences qui produit le vaccin Tamiflu, soi-disant efficace contre la grippe, en particulier la grippe aviaire. Gilead a également déposé divers brevets pour des médicaments anti-SIDA (tous aussi utiles que le Tamiflu). Comme dit la journaliste canadienne Naomi Klein, "si l'on pouvait faire breveter la lumière du soleil, Rumsfeld l'aurait fait depuis longtemps".
·         Les bioterroristes de Monsanto :
En 2004, pour le plus grand profit de Monsanto (fabricant, de triste mémoire, du défoliant chimique agent orange utilisé au Viêt-Nam), les occupants américains imposent aux producteurs irakiens de céréales l'utilisation de semence génétiquement modifiée, à l'exclusion de toute autre.* C'est la ruine pour des centaines de milliers de petits agriculteurs locaux, déjà privés de toute subvention et de toute protection douanière, et l'occasion pour les géants américains de l'agro-industrie (hautement subventionnés et protégés, eux) de déverser sur l'Irak leurs excédents empoisonnés, tout en créant un précédent pour le reste du monde.

* Les plantes obtenues avec la semence transgénique sont stériles. Le fermier ne peut donc plus utiliser une partie de sa récolte pour ensemencer l'année suivante. Il est obligé d'acheter de nouvelles semences chaque année et de payer le prix fort pour ce que les monopolistes considèrent comme leur "propriété intellectuelle". Mais même sans contrainte, comme en Irak, les OGM ont tendance à supplanter les récoltes traditionnelles et à supprimer toute diversification.

En 2006, on va plus loin encore : on envisage de produire des poulets transgéniques immunisées contre le virus H5N1 - sans préciser que ces poulets seront sans doute plus dangereux que les volatiles atteints de grippe aviaire, car on ne sait absolument rien des conséquences que peuvent avoir pour la santé humaine ces manipulations génétiques incontrôlées.

Voir également notre page sur le bioterrorisme.

LES CYBERTERRORISTES DE L'INDUSTRIE INFORMATIQUE ET "SÉCURITAIRE" :
·         Microsoft :
Prenant prétexte des événements du 11 septembre et invoquant une prétendue menace terroriste sur l'informatique, le monstre de Seattle accroît son pouvoir tentaculaire et s'incruste toujours plus avec son nouveau système d'exploitation XP (système d'exploitation est vraiment le terme qui convient). Inquiété sous Clinton, le mutimilliardaire sort renforcé de la bataille judiciaire et profite à fond de l'hystérie générale qui sévit actuellement. Sa politique de mainmise et de contrôle universels cadre parfaitement avec les visées totalitaires des maîtres de l'Amérique.

Après Windows XP, Microsoft nous prépare Windows 1984. En collaboration avec Intel et les géants du cinéma, de la musique et des loisirs, Bill Gates s'apprête à lancer le projet TCPA/Palladium*, qui permettra grâce à une puce électronique fixée sur la carte-mère de chaque ordinateur (ou intégrée au microprocesseur central), de détecter tous les logiciels et fichiers jugés "illégaux" et de les rendre inutilisables. C'est la porte grande ouverte à tous les abus: élimination totale de la concurrence, pouvoir illimité de la mafia informatique et audio-visuelle, surveillance sans faille de tous les utilisateurs, censure publique et privée, commercialisation à outrance d'Internet - le tout au nom de la "sécurité". Avec le soutien du pouvoir politique, toute opposition au coup de force des pirates monopolistes serait automatiquement criminalisée.

* Lire également cet article de Richard Stallman, le fondateur du mouvement du logiciel libre.

Début 2007, Vista réalise les objectifs visés. Bruce Schneier décrit ainsi le nouveau système d'exploitation de Microsoft : "Vista comporte toute une série de 'features' dont personne n'a besoin et que personne ne veut. Ces dispositifs rendent votre ordinateur moins fiable et moins sûr, plus instable et plus lent. Ils sont la cause de nombreux problèmes techniques, requièrent une mise à jour de la plupart des périphériques et logiciels utilisés et ne vous apportent strictement rien ; au contraire, ils travaillent contre vous. En fait, il s'agit d'outils de contrôle DRM (Digital Rights Management) mis en place pour le plus grand bien de l'industrie de l'audio-visuel. Vous n'avez aucune possibilité de les refuser."

Les DRM, que certains traduisent par Digital Restrictions Monsterware, permettent à Microsoft et à la mafia électronique de décider à votre place quelles fonctions et quels logiciels vous pouvez utiliser sur votre ordinateur, quels nouveaux programmes vous devez installer, et à quels fichiers et programmes déjà existants vous avez le droit d'accéder ou pas.

Et comme dit Schneier, "si le système est lent, c'est parce que Vista consacre une bonne partie des ressources de l'unité centrale à vous surveiller, imaginant que vous essayez de faire ce qu'il considère comme interdit".

Il serait grand temps d'opter pour Linux - même si ce système est encore loin d'être optimal pour l'utilisateur non initié. (Mais quand on sait que 95 % des particuliers sont à la merci de Microshit, on ne peut pas se faire trop d'illusions.)
·         Le cancer "sécuritaire" :
Il s'étend de jour en jour à la faveur de la folie collective qui s'est emparée du monde. De nombreuses firmes sans scrupules s'enrichissent en lançant sur le marché leurs immondes produits pour le contrôle des communications, la surveillance vidéo, la détection biométrique, l'espionnage et le fichage de la vie quotidienne, etc., etc... En janvier 2001, à l'occasion du Superbowl de Tampa (Floride), les 70.000 spectateurs ont été systématiquement scannés par des caméras de détection : un nouveau système développé par la Visionics Corporation a permis de localiser dans la foule deux douzaines de délinquants mineurs recherchés par la police. George Orwell dans son roman 1984 n'avait anticipé la réalité que d'une vingtaine d'années.

La provocation du 11 septembre accélère considérablement l'avènement de structures dictatoriales et réduit plus facilement au silence tous les opposants, assimilés maintenant à des terroristes. Fin 2002, dans le cadre de la loi sur la Homeland Security, la mise en place du programme TIA (Total Information Awareness = Connaissance totale de l'information) fait appel aux profiteurs haut de gamme. Parmi eux on trouve Raytheon, déjà mentionné plus haut à la rubrique armement.

La surveillance systématique n'est plus de la science-fiction :  plaque d'immatriculation RFIDmicro-puce sous-cutanée  et  pire...

Ces industries florissantes de la peur permanente par Denis Duclos.

Police State USA - Big Brother's Most Cool Tool
par Amy Worthington.
·         Israeli connection :
Dans son livre The Shock Doctrine - The Rise of Disaster Capitalism (2007), Naomi Klein mentionne quelques entreprises "sécuritaires" israéliennes qui s'enrichissent non seulement grâce à la guerre permanente menée contre les Palestiniens (mur de l'apartheid, points de contrôle) mais aussi (et surtout) du fait de l'hystérie générale de l'après-11 septembre aux Etats-Unis, en Europe et partout ailleurs dans le monde. Par exemple : Nice Systems (surveillance audio-visuelle, analyse des appels téléphoniques reçus par les services de police) ; Verint et Comverse (systèmes de surveillance dans les aéroports, les transports en commun, les ministères, etc.) ; SuperCom (cartes sécurisées, passeports biométriques) ; Check Point (pare-feux et autres systèmes de protection pour réseaux informatisés) ; New Age Security (détection électronique des comportements "suspects" dans les aéroports) ; The Golan Group, Magal, Elbit, etc...

Par ailleurs, comme le signale le journaliste investigateur américain Webster Tarpley, c'est une société contrôlée par Israël, AMDOCS, qui a installé le système de communications de la Maison Blanche. AMDOCS assure en outre l'assistance téléphonique, l'archivage des appels et la facturation pour les 25 plus grandes compagnies de téléphone des Etats-Unis, ce qui lui permet de disposer des listes de tous les appels effectués et de placer n'importe quel appareil sur écoute quand elle (ou le Mossad) le désire. Telrad, la plus importante entreprise de télécommunications israélienne, est elle aussi très active aux USA.

ICTS, autre entreprise israélienne, s'occupe du contrôle des passagers dans plusieurs aéroports américains (dont Boston, d'où sont partis deux des avions du 11 septembre) ; elle est également présente dans de nombreux aéroports d'Europe (dont Roissy). Le personnel d'ICTS se recrute parmi les anciens agents du Shin Beth israélien, ce qui permet de faire passer à bord de n'importe quel avion autant d'armes et de "terroristes arabes" que l'on veut.

Magal et ICTS sont également chargées de la "sécurité" des silos nucléaires aux Etats-Unis. Il faudra s'en souvenir lorsque "Ben Laden" ou "Ahmadinejad" auront déclenché la Troisième Guerre mondiale - d'autant plus que c'est un Israélien, Michael Chertoff, qui dirige la Homeland Security américaine.

En 2008, plusieurs grandes villes américaines donnent carte blanche aux "experts" israéliens pour le contrôle total des aéroports. A Los Angeles, la ville a "engagé" trois de ces "spécialistes. Ils touchent chacun 1.000 dollars par jour, plus indemnité de transport, logement gratuit et remboursement de tous leurs frais.

Fin 2008 : Behavioral screening - the future of airport "security". Des entreprises de "sécurité" de l'Etat terroriste juif, comme Athena GS3 ou WeCU Technologies, ont mis au point des systèmes permettant paraît-il de détecter les comportements "terroristes" dans les aéroports : Big Zionist Brother is watching you.


IL N'Y A PAS DE PETITS PROFITS :
·         Starbucks :
Le McDo du cappuccino n'y va pas avec le dos de la cuillère. En septembre 2001, le très patriotique marchand de café approvisionne les sauveteurs du World Trade Center... et leur facture 130 dollars pour 3 cartons d'eau minérale.
·         Drapeaux et souvenirs patriotiques :
A tous ceux qui se sont toujours demandé à quoi servait un parlement "démocratique", USAFlagsDirect.com apporte un élément de réponse. Ce petit profiteur parmi d'autres nous apprend sur son site que le Congrès des Etats-Unis, unanime, a appelé tous les Américains à pavoiser afin de manifester leur unité. Et comme USAFlagsDirect.com est patriote, il aide tous les autres patriotes en puissance à remplir leur devoir patriotique, en leur vendant une bannière étoilée. Soyez fiers d'être américains... et oubliez que ces drapeaux sont fabriqués en Chine.
o        Pour 29,95 $ + taxe + frais d'envoi, vous aurez droit à un superbe drapeau de 150 x 90 cm que vous pourrez hisser devant chez vous (de quoi faire crever de jalousie votre voisin afghan)
o        Pour 14,95 $, un étendard pour votre voiture (25 x 40 cm)
o        Pour 9,95 $, deux drapeaux magnétiques (10 x 15 cm) type "Dieu bénisse l'Amérique" pour mettre sur votre voiture, votre frigo ou votre boîte aux lettres
o        Pour 9,95 $, trois pins métalliques pour vous mettre... où vous voudrez, etc., etc...
Il paraît même que les Stars and Stripes se vendent très bien à l'étranger, spécialement dans les pays musulmans. C'est fou ce qu'on en consomme consume là-bas:
·         Publicité :
Bien sûr, Ben Laden ne serait pas Ben Laden s'il n'inspirait pas les créateurs de pub

Terreur sur la concurrence - Au Brésil, OBL fait vivre les revendeurs de pièces auto
·         Hawthorne, Nevada :
Cette petite ville ne compte que quelques milliers d'habitants, mais tous sans exception soutiennent la politique de guerre du gouvernement américain. C'est que la localité et ses environs vivent de l'immense dépôt de munitions qui s'y trouve, un des plus importants des USA. Chaque fois que les tueurs du Pentagone entrent en action, une grande partie des bombes utilisées passent par le Hawthorne Ammunition Depot avant d'être expédiées vers leur destination finale. Le dépôt embauche alors des auxiliaires - une aubaine pour les nombreux chômeurs. Pour un job précaire créé dans le Nevada, mille emplois sont détruits ailleurs, mais qu'importe...
·         Caterpillar :
Guerre et terrorisme, en Palestine, cela se traduit par terreur sioniste (ou TS, comme dans Tsahal). Comme on ne peut pas ériger de colonies juives sur un territoire encore habité par les Arabes palestiniens (peuple non "élu"), il faut d'abord faire le vide, chasser les habitants et raser leurs maisons. C'est là qu'intervient Caterpillar et son fameux bulldozer. Pas le petit bulldozer de chantier que vous pouvez voir un peu partout, mais un super-engin lourd et blindé, spécialement adapté aux "besoins" de la Wehrmacht israélienne, capable d'abattre en un rien de temps les murs les plus solides, d'arracher les oliviers les plus coriaces, d'écraser les pacifistes les plus entêtés (par exemple l'Américaine Rachel Corrie). En mai 2004, le Suisse Jean Ziegler, rapporteur spécial des Nations Unies pour les questions alimentaires, a demandé au PDG de Caterpillar de cesser ses livraisons à Israël ; bien entendu, l'homme a fait la sourde oreille. Le marché du bulldozer militaire n'est peut-être pas aussi lucratif que celui de l'armement "classique", mais là non plus, il n'y a pas de petits profits - d'autant que l'exemple israélien est exportable dans d'autres pays (l'armée US semble l'avoir testé avec succès à Falloudja).


DÉLITS D'INITIÉS :

La veille des attentats, on a enregistré un nombre anormalement élevé de contrats d'options de vente portant sur l'action American Airlines (60 fois plus qu'un jour normal). Les opérateurs inconnus qui ont acquis ces options se sont ainsi réservé la possibilité de vendre, fin octobre, au prix unitaire de 30 dollars, des titres qu'ils ne possédaient pas encore le 10 septembre (le cours était alors de 29 dollars). Ces titres, ils ont pu les acheter pour 18 dollars quelques jours plus tard, après que la bourse se soit effondrée. Bénéfice de l'opération : 12 dollars par action, à multiplier par x millions.

American Airlines n'a pas été la seule société ayant fait l'objet d'une telle spéculation à la baisse de la part d'initiés au courant de l'imminence des attentats. United Airlines, l'autre compagnie aérienne touchée ce jour-là, a vu le nombre de contrats d'option de vente multiplié par 75, et le volume en dollars multiplié par 285. Par contre, Delta Airlines, épargnée par les attentats, n'a pas intéressé les spéculateurs.

Les titres de compagnies frappées par les événements du 11 septembre, comme le réassureur Swiss Re (voir plus haut) ou des locataires du WTC (Citigroup, Morgan Stanley), ont connu un "attrait" similaire.

Comme le requiert la loi, des enquêtes ont été ouvertes aux Etats-Unis et ailleurs, mais - on s'en doutait un peu - elles n'ont pas abouti. Il serait intéressant de savoir quel rôle Carlyle, le financier commun des Bush et des Ben Laden (voir plus haut), a joué dans cette affaire.




LES CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES IMMÉDIATES DU 11 SEPTEMBRE 2001 :

L'énumération qui précède est très incomplète. Il y manque par exemple les compagnies d'assurance qui, paradoxalement, tirent profit d'une catastrophe qui aurait dû leur briser l'échine. Comme dans le secteur de l'aviation et dans d'autres encore, les subventions publiques viennent renflouer les assureurs qui peuvent, par ailleurs, augmenter sensiblement leurs primes.* De façon plus générale, il faudrait ajouter à notre liste le grand capital financier qui contrôle en fait tous les autres secteurs et s'enrichit automatiquement avec eux. Sans oublier les innombrables entreprises, grandes ou petites, qui sans être directement ou indirectement touchées, prennent prétexte de la situation pour imposer à leurs employés ou à leurs clients ce qu'elles n'auraient guère pu faire en temps normal.

* L'attentat du WTC a causé 40 milliards de dollars de dommages, dont 35 % (14 milliards) ont été mis à la charge du contribuable. En novembre 2002, une nouvelle loi (Terrorism Insurance Bill) prévoit des cadeaux supplémentaires aux grandes compagnies, portant à 79 % le taux de couverture publique en cas d'attaque terroriste. Source: Consumer Federation of America

Et comme toute médaille a son revers, ce qui est une aubaine pour les uns signifie pour les autres la régression sociale sur tous les fronts, l'accentuation de la crise, des licenciements, du chômage. Dans les six mois qui ont suivi le 11 septembre, 1.100.000 Américains ont perdu leur emploi. Fin 2003, ils sont déjà 3.000.000 dans ce cas.



LES CONSÉQUENCES POLITIQUES :

Au niveau politique, les retombées du 11 septembre ne sont pas moins graves. Les organisations internationales et les parlements nationaux ont moins de pouvoir que jamais; leur rôle consiste désormais à entériner les décisions de la Maison Blanche et du Pentagone. Tenter de s'opposer à ces tendances totalitaires équivaut, dans le meilleur des cas, à mettre en danger une carrière politique lucrative; au pire, à passer pour un apologiste du terrorisme.

Partout où il existait sous une forme ou sous une autre, l'état de droit recule; l'opposition est mise au pas, la contestation est criminalisée, la liberté de la presse se virtualise. La pseudo-information dont on nous abreuve provient pour ainsi dire d'une source unique, même si elle revêt encore des visages différents. Aux Etats-Unis, les mêmes nouvelles censurées sont diffusées "au choix" par General Electric (NBC), Westinghouse/Viacom (CBS), Time Warner (CNN), Disney (ABC) ou Rupert Murdoch (Fox News). En France, le "pluralisme" ne vaut guère mieux (Dassault, Lagardère). Pour savoir qui contrôle qui dans le domaine de l'information, lire ici Médias concentrés, un article d'Ignacio Ramonet du Monde Diplomatique.

Les attentats de New York permettent d'augmenter partout les budgets de l'armée, de la police et des services secrets, et de mettre en oeuvre les plans les plus audacieux d'observation et de fichage de la population. En Allemagne, détail symptomatique pour l'Europe entière, le ministre de l'Intérieur Otto Schily, ex-avocat des terroristes gauchistes de la RAF et maintenant un des plus farouches défenseurs de l'ordre établi, demande que la carte d'identité mentionne à l'avenir la religion du titulaire. Une fois que cette mesure "antiterroriste" sera passée en Allemagne, il suffira sans doute de peu de choses pour la généraliser dans toute l'Union. A quand alors l'étoile jaune pour les juifs*, le croissant vert pour les musulmans, le marteau et la faucille rouges pour les athées ?...

* Que les juifs se rassurent, ils ne risquent rien (à l'exception des "juifs honteux", assimilables aux Rouges-Verts).

Un peu partout, des douzaines de Vidocq-Schily attendent l'occasion d'intervenir afin d'accélérer la fascisation et la militarisation de la société. Pour que l'état de guerre permanent remplace enfin l'état de droit sporadique.



CUI BONO ?

Alors, à qui profite le crime ?   Qui avait intérêt à perpétrer celui du 11 septembre pour mieux faire accepter l'autre, plus atroce encore, qui se commet depuis ?...

Le site OpenSecrets.org donne quelques détails sur les imbrications les plus évidentes entre les membres de l'administration Bush et le monde des affaires.

Voir également Le gouvernement des multinationales. Comme le fait très justement remarquer son auteur : "Aux Etats-Unis, les multinationales n'ont pas besoin d'exercer des pressions sur le gouvernement : elles sont le gouvernement. Leurs cadres sont ministres, ministres adjoints, sous-secrétaires d'Etat... Et la rémunération que l'Etat verse à ceux-ci fait figure d'argent de poche par rapport à ce qu'ils touchent du privé."

En 2004, un rapport de l'ONG Project on Government Oversight - POGO signale que 57 anciens hauts fonctionnaires de l'administration américaine occupent des postes lucratifs chez LMT, 33 chez Boeing, 23 chez Raytheon, 20 chez Northrop Grumman et 19 chez General Dynamics.

Ceux qui profitent de l'occupation en Irak : KBR, Halliburton, Bechtel, etc...

The multibillion robbery the US calls reconstruction par Naomi Klein.

Ten Worst War Profiteers of 2004 : une compilation du Center for Corporate Policy.

Avril 2008 : un rapport de la Cour des comptes allemande révèle que les ministères fédéraux hébergent au moins 300 "stagiaires" délégués par les grandes entreprises et payés par elles. Rôle de ces embedded lobbyists : participer à la rédaction des textes de lois et circulaires d'application, intervenir dans les appels d'offres et adjudications, et même parler au nom de l'administration dans les colloques et les conférences. On ne procède plus, comme aux USA, selon le principe de la porte à tambour, qui veut qu'un individu entre dans un groupe industriel ou financier après plusieurs années passées dans l'administration (et vice-versa). Le contrôle du secteur public par le privé devient ici dynamique et permanent - et avant tout occulte car, sauf accident, l'opinion n'en est pratiquement jamais informée.

Il est plus que probable que ces méthodes, qui rendent inutiles et obsolètes les formes traditionnelles de corruption, sont pratiquées dans toute l'Union Européenne, à commencer par Bruxelles. L'Etat n'est plus seulement au service des profiteurs de l'oligarchie, il est leur propriété.

[En octobre 2008, pour "enrayer" la crise financière, les membres de la zone euro adoptent des "plans de sauvetage". Les sommes engagées varient d'un pays à l'autre, mais le contenu est partout identique. L'original a été concocté à Berlin... par les soins des "stagiaires" que le grand capital a délégués auprès du ministère des Finances. On n'est jamais si bien servi que par soi-même.]


LE PSEUDO-HUMANITAIRE :

Que ce soit en marge de la "guerre permanente" qui perdure depuis septembre 2001, ou à l'occasion de catastrophes naturelles ou économiques, les "humanitaires" sont toujours présents partout.

Jadis, les possédants se contentaient de pratiquer la charité afin de réparer provisoirement une toute petite partie de la misère qu'ils avaient eux-mêmes créée. C'était avant tout un acte religieux, un infime sacrifice permettant d'assurer à bon compte le salut de son âme (Dieu est indulgent envers les riches, il a toujours été de leur côté). Aujourd'hui, la charité est une industrie, et elle a perdu sa coloration religieuse.

Elle s'effectue surtout par le biais d'organisations dites non-gouvernementales, qui sont la plupart du temps financées ou subventionnées par les gouvernements et leur servent donc d'outils d'intervention. Grâce aux ONG, il est possible d'infiltrer les pays qui refusent encore de se soumettre aux "réformes" mondialisantes, et de faire pression sur eux de l'intérieur (voir les exemples de la Birmanie, de la Corée du Nord, du Soudan, ou des Etats issus de l'ex-URSS, domaine de prédilection pour les révolutions de couleur).

Les ONG choisies pour réaliser ce genre d'actions ne manquent jamais d'argent : excellente affaire pour leurs dirigeants (pas pour le petit personnel ou pour les stagiaires à qui l'on "permet" de travailler 60 heures par semaine sans salaire). D'ailleurs, certaines de ces organisations ont été fondées par les gouvernements ou leurs services secrets, dans le seul but d'accompagner la politique interventionniste et d'attirer une foule de volontaires candides, désorientés ou avides d'aventure. Dans certains cas, l'appât du gain l'emporte nettement sur l'effet politique (voir l'Arche de Zoé ou les organisations quasi-mafieuses de l'Allemand Rupert Neudeck).

Mais il ne faut pas croire que les ONG soient les seules à profiter de l'humanitaire bidon. Les organisations officielles et solidement établies, comme la Croix-Rouge ou l'UNICEF, sont aussi actives et parfois même plus gourmandes. Elles peuvent verser en toute légalité des sommes astronomiques à leurs responsables, à des consultants parasitaires ou à des avocats véreux.



Les sources majeures de profit dans le monde actuel ont presque toutes un rapport plus ou moins direct avec le 11 septembre. Mais celles qui échappent à cette catégorie ne déparent absolument pas le tableau d'ensemble :


BIO BIDON ET CHASSE AU CO2 :

Dans un monde où la nourriture industrielle est de plus en plus malsaine, il est évident que les gens qui peuvent se le permettre financièrement essaient de se procurer la qualité (et accessoirement le goût) d'autrefois. Occasion inespérée pour les arnaqueurs en tout genre. Comme le label "bio" permet tous les abus, plus personne ne se gêne. Tant que les consommateurs resteront disposés à payer 50 % plus cher pour des produits strictement identiques aux denrées normales, rien n'arrêtera ce phénomène. Un tel bénéfice supplémentaire pour une certification bidon, c'est vraiment la manne céleste. En 2008, même les Chinois sont de la partie.

Une autre source d'enrichissement existe depuis peu, infiniment plus rentable que le "bio" : c'est la lutte anticarbonique pour cause de réchauffement climatique humain - une histoire promise à un bel avenir.

Parmi les grands profiteurs de cette filière, citons seulement Wilmar International, le plus grand négociant mondial d'huile de palme (surtout utilisée comme "bio"-carburant). Basé à Singapour, ce groupe a un chiffre d'affaires de 16 milliards de dollars US (en 2007). Pourquoi Singapour ?  A cause de la proximité de la forêt tropicale indonésienne qu'il exploite illégalement, provoquant d'immenses incendies et violant en permanence les droits des autochtones. Wilmar a mis la main sur 570.000 hectares de terres à Sumatra et Bornéo, une superficie correspondant à plus de deux fois le Luxembourg (le grand-duché, pas le jardin). Le groupe est aussi un des grands fournisseurs des géants de l'agroalimentaire (voir plus bas).


LA SPÉCULATION À GRANDE ÉCHELLE :

Aux profits juteux tirés du pétrole, de l'agriculture transgénique style Monsanto et du fétichisme anticarbonique (voir plus haut) viennent s'ajouter, depuis peu, les gains quasiment illimités résultant de la spéculation.

La flambée des prix du pétrole, qui n'a absolument rien à voir avec une hausse de la demande physique, n'enrichit pas seulement les multinationales de l'or noir, mais aussi et surtout les grandes banques américaines (en particulier Goldman Sachs) et les hedge funds. Après avoir gagné personnellement 3,7 milliards de dollars en 2007 (3.700.000.000), John Paulson, le patron de Paulson & Co, a de fortes chances d'améliorer ses revenus en 2008. Et il est loin d'être le seul.

Un autre patron de hedge fund, George Soros, multimilliardaire juif "philanthrope", s'est servi d'une organisation "de gauche" financée par lui, MoveOn.org, pour spéculer en bourse - détails. Une campagne anti-Halliburton animée par MoveOn.org a fait baisser le cours de l'action, permettant à Soros d'acheter à bon compte et de revendre avec profit après avoir fait stopper la campagne.

Spéculer n'est pas toujours suffisant pour qui veut s'enrichir vite. Arnaquer de riches investisseurs peut être une alternative. C'est ce qu'a fait Samuel Israel avec son Bayou Hedge Fund, en volant 450 millions de dollars à ses clients. Malheureusement, ceux-ci ont porté plainte, et la justice l'a condamné à 20 ans de prison (chose qui ne serait jamais arrivée à un pilleur de caisse de retraites). Mais comme le tribunal n'a pas voulu pousser la sévérité (ni l'antisémitisme) jusqu'à faire arrêter l'escroc sur place, il lui a laissé le temps de se retourner en attendant le début de son incarcération. Qu'a fait Samuel Israel ? Il a disparu après avoir simulé son suicide. S'il n'est plus aux Etats-Unis, où pourrait-il bien être ? Quelqu'un a une idée ?...


Dans le secteur de l'agroalimentaire, les pires de tous les profiteurs ne se contentent pas d'empocher les milliards. En détournant une partie des récoltes pour la fabrication de prétendus "bio"-carburants et en spéculant pour mieux soutenir leur action, ils affament le tiers-monde.

Quelques noms :
·         Cargill :
Ce géant de l'agroalimentaire basé dans le Minnesota (88 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2007, 45 % du commerce de céréales) est resté, malgré sa taille, une entreprise familiale. Cargill a gagné ses premiers millions grâce à la guerre mondiale de 1914-18, puis a continué de s'enrichir pendant la grande crise économique des années 1930. Depuis, il n'a pas manqué une seule catastrophe. Aujourd'hui, le groupe s'occupe de l'achat, du traitement, du stockage et de la distribution de céréales, du commerce de viande, ainsi que de la production et de la vente d'aliments pour le bétail, d'engrais, d'ingrédients pour les surgelés et de produits pharmaceutiques (indispensables à toute bonne nourriture équilibrée). Le groupe domine la bourse des céréales de Chicago et dispose de ses propres services financiers. Il a même fondé un hedge fund, Black River Asset Management, le numéro un en matière de spéculation céréalière. Au premier trimestre 2008, Cargill a réalisé un profit de plus d'un milliard de dollars (en hausse de 86 % par rapport à 2007, grâce à la pénurie alimentaire consécutive à la fabrication de "bio"-carburants). Le groupe a été mêlé à de nombreux scandales : grain empoisonné au mercure, viande de boeuf contaminée, trafic d'enfants et travail forcé au Mali, en Côte-d'Ivoire et en Ouzbékistan, pollution en Australie et en Californie, déforestation en Amazonie, etc.
·         Archer Daniels Midland - ADM :
Groupe ayant son siège central dans l'Illinois. Chiffre d'affaires : 44 milliards de dollars. Huile et nourriture à base de soja, tournesol, canola (colza), arachide, maïs, farine, cacao, coton, ingrédients pour les boissons, "bio"-éthanol, etc. Bien que plus petite que Cargill, ADM a causé à peu près autant de scandales et encaissé davantage de subventions publiques.  Cargill et ADM sont les champions incontestés de l'exploitation honteuse du tiers-monde.  Barack Obama, sénateur de l'Illinois et candidat à la présidentielle de novembre 2008, est très proche d'ADM et soutient leur politique "énergétique". Jason Grumet, ancien responsable du groupe, conseille le candidat.
·         Nestlé :
Cette multinationale basée à Vevey (Suisse) a la taille de Cargill (107 milliards de francs suisses de chiffres d'affaires en 2007) mais ses activités sont beaucoup plus diversifiées. Bien que mêlée, elle aussi, à divers scandales (lait en poudre africain), elle n'est pas directement responsable de la crise alimentaire, comme Cargill et ADM. Cela ne l'empêche pas de se remplir allègrement les poches sous prétexte que les céréales et le lait qu'elle utilise dans ses produits deviennent de plus en plus chers. Quand elle doit payer un franc de plus à ses fournisseurs, elle en réclame deux à ses clients.  En juin 2008, Nestlé profite également de la crise alimentaire pour réclamer la généralisation des OGM - Monsanto, Nestlé : même combat...

Il est évident que ce qui vaut pour Nestlé, vaut également, d'une manière ou d'une autre, pour ses concurrents Unilever, Procter & Gamble, etc...
·         Les requins de la finance :
Ils sont présents, là aussi, et tournent surtout autour de la bourse de Chicago. Les banques manquent de liquidités, paraît-il, mais quand il s'agit de gonfler les bulles spéculatives qui détruisent le monde, elles ne sont jamais à court d'argent.


T'AS PAS UN BILLION (1.000.000.000.000) ?...

En 2008, avec la crise financière, la course aux profits a atteint un niveau inattendu. On ne compte plus en millions ni en milliards, mais en billions (que les Américains appellent trillions). De quoi vous donner le vertige.

C'est le plus grand transfert de richesses de tous les temps qui commence, du bas vers le haut, et sans que les victimes en aient conscience.

Mais non, rassure Sarkozy (et ses compères font de même), c'est de l'argent "virtuel". On se contente de garantir des emprunts, de reprendre des créances, d'acquérir des parts de capital. On ne dépense rien, c'est hors-budget.

Attendez et vous verrez...

Le grand gagnant dans cette affaire ?  L'oligarchie financière, que l'on retrouve d'ailleurs au premier rang dans tous les secteurs où il y a beaucoup d'argent à ramasser.

Qui est responsable ?



1 commentaire:

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