mardi 10 mai 2011

Assange : « Facebook est le meilleur outil d’espionnage de l’histoire »


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Posted 10 mai 2011 in fausse opposition
Traduction d’Infoguerilla d’un article parut dans un journal Russe Pravda. ru. A noter que les russes soupçonnent Assange d’être lui même un agent du MI6 (voir Opération Cyclone 2). Néanmoins, nonobstant cette donnée, l’article présente un intérêt certain au vu de l’utilisation massive des réseaux sociaux par le grand public, sans connaissance de leurs réels objectifs et dangers.
06.05.2011. Le fondateur de Wikileaks Julian Assange dans une interview exclusive à RT(ex Russia Today) a appelé Facebook le meilleur outil d’espionnage dans l’histoire. Selon Assange, Facebook recueille automatiquement les données confidentielles de l’utilisateur enregistré sur le site, et plus tard, ces informations sont transférées aux agences de renseignements US.
Le fondateur de Wikileaks a déclaré dans une interview télévisée que Facebook est le meilleur outil d’espionnage jamais crée par le genre humain. Il a ajouté que nous avions affaire à une base de données très détaillées sur les gens, leurs habitudes, leurs liens sociaux, adresses, lieux de résidence, parents, et toutes ces données sont stockées aux Etats Unis et sont à la disposition des services de renseignements américains.
Répondant à la question du rôle des réseaux sociaux dans l’éléboration des récentes révolutions le Moyen-Orient, le journaliste en ligne répond que Facebook en particulier a été l’outil d’espionnage le plus dégoûtant jamais inventé. Il a dit que les utilisateurs doivent être conscients que l’ajout d’un contact sur Facebook peut permettre aux renseignement US  de mettre à jour leur base de données. D’autres services de renseignements peuvent obtenir ces informations en piratant Facebook où se les procurer par l’intermédiaire des américains en échange d’autres services.
Il a déclaré que Facebook, Google et Yahoo, des grandes compagnies US, ont des interfaces intégrées spécialement pour utilisation par le renseignement américain. Est-ce que cela signifie que Facebook est entre les mains du renseignement américain ? Non, c’est différent. Cela signifie que les agences de renseignement des Etats Unis disposent de moyens juridiques et politiques pour faire pression sur eux. Assange est actuellement dans l’attente de l’examen de sa plainte concernant la décision du tribunal de Londres sur son extradition vers la Suède, où il est accusé par les autorités suédoises de crime sexuel. Les avocats d’Assange laissent supposer que la Suède cherche l’expulsion, de manière à le livrer aux USA. Pendant ce temps, le plus célèbre « debunker » actuel, qui, en fait, n’ a rien débunké du tout, ne fait que répeter des vérités élémentaires.
Récemment, Facebook a déconcerté plusieurs de ses utilisateurs à cause des paramètres de confidentialité et de sécurité, et le fondateur Mark Zuckerberg s’est fortement opposé à l’anonymat sur Internet. Sa déclaration a provoqué la résistance du fondateur du site 4chan, Christopher « moot » Poole, qui considère que préserver l’incognito permet aux gens de se réveler eux-mêmes dans toute leur beauté primitive non filtrée.
L’autorité, ou si vous voulez, la popularité d’Assange en tant que hacker ne va pas changer grand-chose en ce qui concerne la situation des réseaux sociaux. Les voleurs d’âmes ont fait le bon choix en pariant sur la bêtise commune.
Au cours des cinq dernières années, près d’un milliard de personnes dans le monde ont été littéralement pris dans la toile, et leur nombre augmente de façon exponentielle. Les dirigeants des grands médias exigent de leurs employés qu’ils s’inscrivent dans ce genre de réseaux sociaux comme Facebook ou son équivalent Russe VKontakte.
Le problème des fuites de données des reseaux sociaux, services internet et téléphones mobiles est devenu plus urgent que jamais. Il y a des rapports réguliers que les téléphones et les plateformes Androïd iOS conservent les photographies, les données sur les mouvements de l’appareil, ainsi que les données personnelles et sont envoyés dans le réseau, selon des rapports mondialistes. Le 1er mai « Yandex » a reconnu qu’il fournissait au FSB (ex KGB) les données de personnes utilisant les services de Yandex. Nous ne devons pas oublier que les réseaux sociaux peuvent devenir un lieu de rencontres pour les terroristes et autres dangereux sociopathes, ce qui a été un sujet de discussion depuis la création des réseaux sociaux.
Le seul argument de ceux qui ont perdus la foi dans les théories du complot est le suivant : il est très difficile de traiter une telle somme d’informations. Cependant, outre la politique, les réseaux sociaux ont une composante sociale et publique négative.
« Les psychologues estiment que les réseaux sociaux les plus populaires ont été basés sur la pyramide de Maslow. Selon cette théorie, le plus haut niveau des besoins de l’individu est simplement l’expression de soi. Un utilisateur du réseau peut non seulement fournir des informations sur lui-même, mais également afficher ses réussites, créer une bibliothèque audio et vidéo, ses propres albums photos. Maintenant, peu de gens pensent aux informations qui sont négligemment mis sur leurs pages. Ces informations deviennent une cible désirable pour les services de renseignements et, comme l’expérience des réseaux sociaux américains le montre, c’est un excellent moyen pour les créanciers de déterminer le revenu réel de quelqu’un. Selon des rapports « mondialistes », il y a un certain nombre de cas où des individus mentalement dérangés ont tracé et exercé un chantage sur des utilisateurs.
Nous ne sommes plus capables de vivre sans réseau social et nous n’allons pas arrêter de manger du poisson pêché au Japon. Certains continueront à se lamenter que tout ceci n’est que mensonges (comme le poison empoisonné de Fukushima), d’autres continueront dans leurs tentatives infructueuses de s’opposer au progrès. Il serait intéressant de savoir comment le président russe et d’autres hauts fonctionnaires qui ont ouvert des comptes sur Twitter et Facebook sont protégés contre un tel contrôle des services secrets étrangers. C’est plutôt clair de comprendre pourquoi une telle question n’ a pas été posée à Julian Assange. Après tout, il a maintes fois reconnu que ses révélations principales sont encore à venir, expliquant que l’information qui a déjà été révélée n’est que « la pointe de l’iceberg ».

Traduction de l’article d’Igor Bukker sur Pravda.ru pour Infoguerilla

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