C’est à Toronto que l’infréquentable Geert Wilders donnera aujourd’hui le coup d’envoi de sa tournée nord-américaine, sonnant l’hallali contre les musulmans et leur extraordinaire capacité à « islamiser » tous les sols qu’ils foulent, dans une harangue bien huilée, amplifiée par un sens du catastrophisme parfaitement maîtrisé.
Réfractaire à l’Europe, hostile au multiculturalisme, le populisme fait homme n’est pas téméraire au point d’avoir rendu public le lieu de son prêche électrisant, s’il ne glace pas le sang d’un auditoire amateur de narrations fantasmagoriques.
« Les soldats canadiens qui ont donné leurs vies pour libérer l’Europe durant la Seconde Guerre mondiale ne l’ont pas fait pour que 50, 60, ou 70 ans plus tard, nous nous trouvions de nouveau face à une idéologie totalitaire appelée l’Islam », a déclaré le leader de l’extrême-droite néerlandaise, à l’aéroport de Toronto, expert dans l’art de déterrer la hache de guerre partout où il passe.
Seuls dans le secret des Dieux, les détenteurs de billets, dont l’achat s’est fait par internet, ont pu obtenir l’information de cette réunion d’initiés, quant aux autres adulateurs du politicien néerlandais, ils pourront toujours écouter religieusement leur maître à penser sur le réseau Sun News.
Le refrain entêtant de Geert Wilder, l’islamophobe qui a fait carrière, est loin d’adoucir les mœurs, et rançon de la gloire, c’est sous les huées de manifestants en colère, notamment des organismes Action anti-raciste et First Nations Solidarity Working Group, que s’amorcera le road-show du prédicateur, adoubé par Israël, pour qui la paix des esprits n’est pas sur sa feuille de route…
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