C’est l’histoire d’une cavale qui a duré 16 ans, elle a commencé après le massacre orchestré par L’Attila Serbe de Srebrenica.
L’opération militaire avait coûté la vie à 8000 musulmans traqués par Mladic.
Il bénéficia de la protection du gouvernement serbe de 1996 à 2000 où il était protégé par le Président Serbe en poste, Slobodan Milosevic, par l’armée et l’église orthodoxe.
Le tournant de sa cavale est l’élection présidentielle de 2000 où Slobodan Milosevic perd les élections.
Le nouveau Premier ministre serbe Zoran Djindjic tente de lancer une opération pour arrêter le général afin de l’envoyer devant le tribunal pénal international de La Haye.
Cette tentative va être préjudiciable au Premier ministre, il sera assassiné le 12 mars 2003, le jour de l’anniversaire de Ratko Mladic… La communauté internationale ne s’intéresse que brièvement à cette affaire car les occidentaux sont déjà « occupés » par les conflits en Afghanistan et en Irak.
La tentative de l’ancien Premier ministre va dissuader les Serbes et notamment le Président Tadic à traquer le général.
Le déclic dans la traque de l’Attila serbe repose sur la pression faite par l’UE sur les Serbes.
En effet, l’UE n’était pas prête à accueillir la Serbie dans l’UE si elle n’arrêtait pas Mladic.
La Serbie vient de faire un pas important dans son processus d'adhésion à l'Union européenne.
Cette étape ne suffira pas à la Serbie pour entrer dans l’UE, mais sa candidature pourra être étudiée au vu de sa coopération avec l’Union européenne
Srebrenica,
l'histoire d'un massacre
Diaporama réalisé le 12 juillet 2007 par Laurent Suply (lefigaro.fr)
Du 11 au 18 juillet 1995, plus de 8.000 musulmans de la ville martyre sont exécutés par les troupes serbes de Ratko Maldic. Pour le douzième anniversaire du plus grand massacre perpétré sur le continent européen depuis le Seconde Guerre mondiale, plus de 30 000 pèlerins sont attendus au mémorial. Histoire d’un génocide.
Ce qui attend Mladic au TPI de La Haye
le 31 mai 2011 à 18h09,
Transféré mardi de Belgrade au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, l'ancien général serbe sera jugé pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Il pourrait comparaître dès mercredi.
Arrêté seize ans après son inculpation pour le massacre de Srebrenica, Ratko Mladic devra répondre devant la justice internationale de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre durant la guerre en Bosnie entre 1992 et 1995. © TF1/LCI
PRISONLe quartier pénitentiaire du TPIY, aménagé dans l'enceinte d'une prison néerlandaise à La Haye, est un centre de détention provisoire qui accueille 36 détenus, dont Radovan Karadzic, l'ancien chef politique des Serbes de Bosnie.Ils bénéficient d'une cellule individuelle d'une quinzaine de mètres carrés, équipée d'un lit, d'étagères, d'un évier, d'un lavabo, de toilettes et d'un interphone. Pendant la journée, les détenus circulent librement. Des douches, une buanderie et une salle de repassage sont installées à chaque étage. Les accusés peuvent suivre des cours d'informatique, d'anglais et de dessin et ont droit à une heure de promenade chaque jour. Ils ont accès à une salle de musculation et à un gymnase. Le quartier pénitentiaire dispose également d'un centre médical.
Dès son arrivée, l'accusé est informé de ses droits et peut demander à rencontrer un avocat.
COMPARUTION INITIALELe règlement de procédure et de preuve du TPIY prévoit que l'accusé "comparaît sans délai" devant des juges lors d'une audience de comparution initiale. Le "délai" n'est cependant spécifié précisément en terme de jours. A titre d'exemple, Radovan Karadzic, transféré le 30 juillet 2008, avait été présenté aux juges dès le lendemain de son arrivée.
Lors de cette première audience, Ratko Mladic pourra plaider coupable ou non coupable des chefs d'accusation de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis durant la guerre de Bosnie (1992-1995) qui pèsent contre lui. S'il le souhaite, il pourra cependant bénéficier d'un délai de 30 jours avant que la question ne lui soit à nouveau posée. S'il plaide coupable de tous les chefs d'accusation, son procès n'aura pas lieu et le tribunal prononcera une peine.
PROCESLa phase de préparation du procès devrait durer des mois, voire jusqu'à un an. Le procès de Radovan Karadzic, accusé des mêmes crimes que Ratko Mladic, a ainsi démarré en octobre 2009, soit quinze mois après son arrestation. Durant cette période, la défense prendra notamment connaissance des éléments de preuve rassemblés par l'accusation.
Ratko Mladic, âgé de 69 ans, encourt la prison à vie. Il pourra faire appel.
Srebrenica est une ville de 36.000 habitants à 75% musulmane, située à une centaine de kilomètres de la capitale de Bosnie-Herzégovine, Sarajevo.DR
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