mardi 21 juin 2011

Les thuriféraires libanais de la dictature Ben Ali sur le grill tunisien



• Antoine Sfeir et Antoine Basbous, la caution exotique de la stratégie anti arabe de la France
• La restitution de l’indu des prébendes politico-médiatiques, une exigence morale de la France
Ils sont deux, se partageant les plateaux de télévision de France, au gré de l’actualité et des connivences journalistiques, dans une subtile répartition des rôles, dans la pure tradition des westerns spaghettis du style «la bête et le méchant», distillant sur un ton docte leur science présumée, un remugle de la pensée kleenex de la doxa atlantiste, selon les désirs de leurs auditeurs et les besoins de leur commanditaire.
Ils…ce sont les deux fameux duo des Antoine, Antoine Sfeir, directeur des «Cahiers de l’Orient», et Antoine Basbous, directeur de l’Observatoire des Pays Arabes, au choix, les Dupont et Dupont, ou, les pieds nickelés de la pensée stratégique occidentale, la caution exotique de la stratégie anti arabe de la France et de la stratégie anti-islamiste de la sphère néo conservatrice américaine.
Tous deux se réclament du patriarche irrédentiste maronite, Mgr Pierre Nasrallah Sfeir, récemment désavoué par le Vatican et démissionné au prétexte de l’âge, mais pour ces chrétiens libanais chauvins, l’argent n’a pas d’odeur, même s’il sent le souffre, surtout s’il sent le souffre des dictatures arabes.
La singularité de la France, qui confine à la spéciosité, a été de confier à des Maronites libanais la responsabilité du dispositif médiatique français à destination du Monde arabe, rarement en raison de la compétence de la personne, le plus souvent en raison de sa serviabilité à l’égard du pays hôte et de son empressement à aller au devant ses désirs. Cela a été le cas dans l’audiovisuel public, notamment RMC-Moyen orient, depuis le boom pétrolier arabe, dans la décennie 1970, il y a quarante ans, jusqu’à son rattachement au pole audiovisuel extérieur, de même que dans les vecteurs périphériques d’accompagnement de la diplomatie française.
Cf: Le pôle audiovisuel extérieur français, un parcours cahoteux, un dispositif chaotique, une vision ethniciste :http://www.acrimed.org/article2490.html

Antoine Sfeir
Si Antoine Sfeir a longtemps vécu dans la fusion intellectuelle du gourou de la place Beauvau, le commandant Bernard Godard, ancien responsable des affaires islamiques au ministère français de l’intérieur, Antoine Basbous, de par sa configuration matrimoniale, voue une proximité à la Direction du Renseignement Militaire. Mais l’un comme l’autre gravitent dans l’orbite des services annexes de l’administration française, émargeant, alternativement, simultanément ou cumulativement, au budget du patronat français ou de la commission européenne de Bruxelles.
Antoine Sfeir, camarade de promotion de Basile Yared, ancien conseiller spécial de Rafic Hariri, l’ancien premier ministre libanais assassiné, a consacré un livre «L’argent des Arabes-Edition Kimé) aux nababs du monde arabe, présentant le milliardaire libano saoudien comme un «workoholic», un drogué du travail, dans lequel il s’applique à gommer les aspérités du personnage occultant toutes ses culbutes tant financières que politiques, que physiques, voire métaphysiques.
Avec Antoine Basbous, ancien journaliste au quotidien phalangiste «Al Amal», les deux Antoine ont activement participé à la campagne pour l’élection, à l’ombre des blindés israéliens, à la présidence de la République libanaise, de Bachir Gemayel, le chef milicien phalangiste, puis de son frère, Amine, en 1982, avant de se donner à d’autres veaux d’or. Le Sfeir à la régente de Carthage et le Basbous au «Meilleur des mondes», la revue néoconservatrice américaine, un basculement qu’ils ont opéré, tous les deux, après une brève idylle dans les eaux troubles de «Proche-Orient.info», le site relai français de la diplomatie souterraine israélienne.
Recyclant au goût français des thèses racialistes des universitaires américains, le néo conservateur Samuel Huttington et le lobbyiste pro israélien Bernard Lewis sur « le choc des civilisations», Antoine Sfeir s’est distingué, au plus fort de l’invasion américaine de l’Irak, en 2003, par la propagation de l’information sur l‘existence d’un bunker souterrain irakien équipé d’un hôpital ultra perfectionné et d’une piste d’envol, spécialement aménagé par le bloc soviétique à l’intention de à Saddam Hussein. Il se couvrira de ridicule lorsque le dictateur irakien aura été déniché dans un trou à rats où il s’était réfugié pour échapper à ses assaillants américains.
Le sursaut populaire arabe tant en Tunisie qu’en Egypte a valu à ses deux journalistes médiatiques évolutifs une volée de bois vert de la part des sites spécialisés français, qui ont dénoncé leur mercantilisme et leur manquement à la déontologie. La presse française a épinglé deux autres publications pour leur proximité indécente avec la dictature tunisienne au prétexte de «la lutte contre l’intégrisme», l’hebdomadaire Afrique Asie, dirigé par le dissident syrien Majed Nehmé et le groupe de presse «Jeune Afrique», propriété du tunisien Bachir Ben Yahmed (1).
Interlocuteur régulier de Gérard Emié, le proconsul chiraquien à Beyrouth lors du lancement du Tribunal Spécial sur le Liban dans la phase d’instrumentalisation de la Justice internationale en vue de la criminalisation du Hezbollah, Antoine Sfeir a en outre travaillé avec la grande prêtresse du féminisme anti islamiste, Caroline Fourest sur un ouvrage portant sur l’universitaire égypto-suisse,Tariq Ramadan, petit fils du fondateur de la confrérie des «Frères Musulmans» intitulé «Frère Tariq». À cette occasion, l’universitaire française a dressé un portrait élogieux du journaliste libanais, et, dans un mouvement de synergie, renvoie régulièrement aux publications des Cahiers de l’Orient, qu’il dirige. Ensemble, ils ont publié une tribune dans le journal «Le Monde» pour fustiger une initiative de Tariq Ramadan demandant un moratoire sur les châtiments corporels dans le monde musulman: «Pour un « moratoire » sur Ramadan», par Antoine Sfeir et Caroline Fourest, 19 avril 2005.
En compagnie du transfuge socialiste tunisien Merzi Haddad, Antoine Sfeir publiera dans Le Figaro une tribune intitulée « Discours américain et méthode tunisienne». (Le Figaro, 28 mars 2005). Le philosophe contestataire Merzi Haddad, dénommé «le Eric Besson de la politique tunisienne», deviendra ambassadeur de Tunisie auprès de l’Unesco, dans un retournement de veste spectaculaire, avant de se carboniser en direct sur les plateaux de la télévision à la chute de la dictature tunisienne, le 14 janvier 2011, accusant la chaîne «Al Jazira» «la chaîne des révolutionnaires financée par des réactionnaires» (dixit Merzi Haddad), et non ses propres turpitudes, d’être l’origine de ses malheurs.
Sa prestation de service auprès de la dictature tunisienne lui a valu un portrait sur mesure dressé par le site satirique Bakchich, que l’auteur de ses lignes soumet à l’attention de ses lecteurs, sans retouche, à titre pédagogique. Le Sfeir à repasser de Ben Ali: «Invité récurrent des plateaux télés, Antoine Sfeir retourne sa veste».
Le complément sur ce lien où Antoine Sfeir s’explique sur les problèmes d’argent avec le régime tunisienhttp://www.rue89.com/2011/02/18/auteur-dune-apologie-de-ben-ali-antoine-sfeir-fait-son-mea-culpa-191218

Antoine Basbous
Quant à Antoine Basbous, il compte parmi ses nombreux interfaces officieux, les anciens cadres de la diaspora des milices chrétiennes des Forces Libanaises de Samir Geagea, le fossoyeur du leadership chrétien, en particulier à Paris, Moussa Ghanem, ancien supplétif israélien du général félon Antoine Lahad, chef de l’armée du sud Liban, reconverti dans les affaires, dans le quartier de la friperie en gros, membre de l’association «Amitié Liban-Puteaux», chargée de collecter des fonds de ce fief sarkozyste du clan Ceccaldi pour les villages chrétiens du sud-Liban.
Le site «Maghreb Intelligence, le meilleur de la couscous politik» a pris sur lui, de lui dire son fait, dans un titre ravageur paru le 12 janvier 2011, dont voici le texte intégral : «Les OPA d’Antoine Basbous sur le Maghreb (Maghreb Intelligence, le meilleur de la couscous politik 12 janvier 2011)
…«Le propriétaire de l’Observatoire des pays arabes OPA qui fait de l’anti-islamisme son principal fonds de commerce, s’attaque depuis quelques jours violemment à la Tunisie, qualifiant son régime de dictature et affirmant que son peuple est affamé. Avant de se reconvertir dans l’islamisme, le libanais Antoine Basbous, qui faisait partie de l’équipe mise en place par Bachir Gemayel à Tel-Aviv à la fin des années 1970 et au début des années 1980, a sciemment minimisé les émeutes qui se déroulaient en même temps en Algérie. Il faut dire que l’Observatoire des pays arabes -qui est en réalité un cabinet conseil et non un centre de recherche scientifique comme son nom pourrait le laisser supposer-facture ses prestations à beaucoup d’arabes producteurs de pétrole.
…«Basbous est également connu pour ses affinités algériennes. Il est le chouchou du pouvoir algérien et des médias locaux qui lui ouvrent leurs écrans et leurs colonnes pour faire l’éloge de la réussite de l’Algérie face aux terroristes, notamment contre AQMI. Récemment invité par les télévisions françaises, Basbous n’a pas pipé mot sur le fiasco des services algériens au Sahel où ils se font ridiculiser par Al Qaïda. En contrepartie de ses éloges, Basbous recevrait un soutien sonnant et trébuchant pour faire tourner son « cher » Observatoire.
.. ..«Le chercheur libanais, qui est issu de l’aile maronite chrétienne libanaise la plus fanatique, critique à chaque sortie commandée, les Etats musulmans et qualifie certains peuples arabes de sous-développés, qui manquent d’éducation et de civisme. D’après des sources à Tunis, les attaques de Basbous aujourd’hui contre la Tunisie n’ont qu’une seule raison: les Tunisiens n’auraient jamais cru dans « les loyaux services du monsieur en matière de lutte contre l’intégrisme et le terrorisme». Fin de citation.
Antoine Basbous, dont le frère cadet Zouhayr souffre de la consonance arabe de son prénom au point de se faire appeler «ZOU», s’est en effet particulièrement distingué par sa charge contre les arabes et le Monde arabe, dans un mémorable article de la Revue «le Meilleur des Mondes» intitulé ««Entre la coupole du palais et le dôme de la mosquée, il y a le désert» (2), déversant un torrent de boue sur le nationalisme arabe, l’accusant de tous les maux, prônant un retour aux spécificités ethnico religieuses de chaque communauté nationale, dans le droit fil du projet de balkanisation du Moyen orient conçu par le tandem George Bush jr (Etats-Unis) et Ariel Sharon (Israël).
Dans la vaste remise en cause en cours dans le Monde arabe du fait du déclic populaire de l’hiver 2011, première révolution démocratique du XXI me siècle, des démocrates de Tunisie et d’Egypte envisagent de proposer à l’ordre du jour du débat public interarabe une refonte de la déontologie de la presse dans le monde arabe, à l’effet de la mettre à l’abri du contorsionnisme des «plumes mercenaires», si préjudiciables au développement de l’esprit critique dans le monde arabe.
La «désarabisation du Quai d’Orsay» et de la «politique arabe de la France»: un camouflet pour les orientalistes de pacotille.
Au-delà de l’épisode pathétique de la déconvenue intellectuelle des deux Antoine, un fait demeure: Le combat collectif arabe marque incontestablement l’échec des orientalistes de pacotille, balayés par le vent d’est, tels le président Nicolas Sarkozy, artisan compulsif sous l’impulsion du CRIF (Conseil de Représentatif des Institutions juives de France), de la «désarabisation du Quai d’Orsay», le fossoyeur de la «politique arabe de la France», de même que celle de ses relais politiques, tels Dominique Strauss khan, candidat potentiel à la présidentielle de 2012, et de ses relais médiatiques, notamment Philippe Val, le directeur de la radio publique France Inter.
Il n’appartient pas au tiers monde arabo-africain de soutenir le train de vie de l’élite politico-médiatique française et ses vacances paradisiaques, sur le budget du contribuable des peuples affamés. Pas plus celles de Michèle Alliot Marie de Hammamet, que de celles de François Fillon de Louksor ou de la lune de miel prénuptiale de Nicolas Sarkozy à Charm El Cheikh, en Egypte, ou encore du résident du Quai Voltaire, Jacques Chirac. La restitution de l’indu des prébendes politico-médiatiques est une exigence morale que la France se doit à elle-même de le faire, avant d’y être contrainte par l’exigence des nouveaux pouvoirs.
L’anti arabisme primaire ne saurait tenir lieu de stratégie internationale, de même que la bunkérisation occidentale d’Israël et l’ostracisation correspondante de l’Iran. La Tunisie, l’Egypte, Bahreïn, la Libye, le Yémen, la Jordanie, l’Algérie, le Maroc voire même l’Arabie Saoudite en ont fait la démonstration. Et le nouvel ambassadeur de France en Tunisie Boris Boillon en a fait les frais à ses dépens.
Le combat collectif mené aux quatre coins de l’ensemble arabe contre des dictatures soutenues par l’Occident, a révélé, au-delà de toute attente, l’ancrage profond dans la conscience des peuples arabes d’un fort sentiment d’une communauté de destin entre le Machreq et le Maghreb, les deux subdivisions administratives de l’ordre colonial.
Une mention spéciale doit être décernée dans ce domaine à Jean Yves Camus, dague sournoise du judaïsme institutionnel français, artisan méthodique de la délation subliminale du journalisme critique face à doxa officielle pro israélo américaine.
Le théoricien du concept incongru «des Mondes arabes», Nicolas Sarkozy que «Le premier Président de sang mêlé de France» a mis en œuvre pour maintenir la balkanisation du Monde arabe, doit puiser dans le déclic populaire arabe de l’hiver 2011 les raisons de l’échec du projet phare de sa diplomatie: l’Union Pour la Méditerranée, dont les deux principales béquilles, Hosni Moubarak (Egypte) et Zine El Abidine Ben Ali (Tunisie) gisent désormais dans les tréfonds des poubelles de l’Histoire.
Nicolas Sarkozy, candidat à sa propre succession, Dominique Strauss Khan, qui se demande chaque jour ce qu’il peut faire pour la grandeur d’Israël, devraient méditer les enseignements de l’Histoire, et, le socialiste néo conservateur, si tant soit peu soucieux des intérêts de son pays, se demander chaque jour ce qu’il peut faire pour la grandeur de son pays, la France et non Israël, pour la promotion de la justice, non de l’injustice, de l’égalité, et non des inégalités, de la liberté, et non l’oppression.
Dans ce pays agité par un débat cyclique sur l’identité nationale, ce qu’il est impératif de faire, au Directeur du FMI, bénéficiaire de l’hospitalité du Maroc pour ses vacances à Marrakech est, non la légitimation de la soldatesque israélienne, mais la mise en oeuvre de la promotion du droit du peuple palestinien à une identité nationale et à la souveraineté et non la légitimation de la soldatesque israélienne.
Il n’appartient pas au Monde arabe de servir de thérapie au complexe de persécution des Juifs ni aux Palestiniens de payer par délégation pour les crimes commis par les pays occidentaux, particulièrement l’Europe, plus précisément l’Allemagne et la France de même que le Royaume Uni (promesse Balfour). Unique état du Monde à avoir été créer par une décision de l’ONU, Israël, est l’unique état du monde à s’affranchir en toute impunité de la légalité internationale.
Le véto américain, premier veto de l’administration de Barack Obama, à une résolution palestinienne concernant le gel de la colonisation israélienne de la Palestine, constitue un mauvais signal à la paix mondiale.
Le Hamas n’est pas responsable du malheur du peuple Palestinien. Ce malheur est antérieur de soixante ans à la naissance du Hamas qui en est la résultante, la résultante de la spoliation du peuple palestinien, de la spoliation de son identité nationale, de sa souveraineté et de sa dignité.
Résultante de la négation de sa légitimité pourtant consacrée par des élections démocratiques, par la poursuite du blocus de Gaza, par la poursuite des assassinats extrajudiciaires, la multiplication des check points de contrôle de l’armée israélienne, la poursuite de la colonisation en Cisjordanie et la judaïsation rampante de Jérusalem.
La rengaine est connue et une piqûre de rappel s’impose pour prévenir de nouvelles dérives: Il y a d’abord eu Nasser, le Bikbachi, comparé en son temps à Hitler, puis Yasser Arafat, le « terroriste » prix Nobel de la Paix, confiné dans sa résidence de Ramallah, puis le paralytique cheikh Ahmad Yassine, fondateur du Hamas et son successeur Abdel Aziz al-Rantissi, objet d’une élimination extrajudiciaire, auparavant l’iranien Mossadegh, premier artisan de la nationalisation pétrolière dans un pays du tiers-monde.
Tous ont en commun l’immense défaut d’être des patriotes nationalistes soucieux des intérêts supérieurs de leurs pays et de leurs peuples. Non des factotums désireux de complaire à l’Occident comme les transfusés arabes: Saad Hariri et Fouad Siniora (Liban), Noury Malki (Irak) ou Mahmoud Abbas (Palestine), Hamid Karzaï (Afghanistan), que la presse occidentale sans crainte du ridicule désigne par la risible appellation d’ « axe de la modération ».
L’axe de la modération est un axe de soumission au diktat occidental. Un axe de dictateurs corrompus qui déchoit au fur et à mesure de la montée de la colère populaire, dont la destitution de Moubarak et Ben Ali en signe l’acte de décès.
Nicolas Sarkozy est captif de sa démagogie et de ses préjugés, captif de son ignorance crasse des réalités régionales, lorsque depuis Jéricho, en juin 2008, il tonnait ce slogan qui signait de manière manifeste son incompétence diplomatique: « le pouvoir par les urnes, pas par les fusils » feignant d’ignorer, ou plus vraisemblablement ignorant que le Hamas avait emporté haut la main les élections les plus démocratiques du Moyen-Orient.
L’homme de la rupture est un vil suiviste: suiviste de son prédécesseur qu’il dénigre tant mais qu’il copie fidèlement même dans ses errements: tout le monde garde présent à l’esprit la prescription de Jacques Chirac ordonnant des « mesures coercitives » à l’égard du Hezbollah libanais lors de la guerre destructrice israélienne contre le Liban, en juillet 2006, dont il en sortira victorieux et légitimé dans son combat.
En cette heure de grand bouleversement stratégique, il est à souhaiter que tous les candidats potentiels à la présidentielle 2012, révisent leur classique, à l’ombre de vacances studieuses, non sous des tropiques dictatoriaux, à l’aide des gourous médiatiques et des «arrangements entre amis de gentils vacanciers…de Tunisie, d’Egypte, du Maroc et d’ailleurs. Et que cesse enfin cette gesticulation démagogique qui fait de la France, une partie du problème et non de sa solution.
Références
1- S’insurgeant contre la dernière parution de l’Hebdomadaire «Jeune Afrique» sur le Cameroun (numéro 2614 du 13 au 19 février 2011, un animateur d’un blog au sein du journal interpelle l’hebdomadaire en ces termes: Jeune Afrique inintelligent en Afrique? À la lecture de la dernière parution de l’Hebdomadaire «Jeune Afrique» sur le Cameroun (numéro 2614 du 13 au 19 février 2011, un animateur d’un blog au sein du journal Le Monde, Joël Didier Engon interpelle l’hebdomadaire en ces termes: A défaut d’être prêts pour la démocratie, les tunisiens et les Égyptiens n’ont jamais cru que l’Hebdomadaire «Jeune Afrique» était devenu si intelligent pour leur indiquer la voie qui mène à la démocratie. Bien au contraire.
Les camerounais non plus ne l’ont jamais espéré. Ils ont surtout appris au fil des publi-reportages de l’Hebdomadaire Jeune Afrique, tous à la gloire de Paul BIYA et de son régime dictatorial, qu’ils devront d’abord compter sur eux-mêmes s’ils tiennent à se libérer définitivement de la tyrannie.
2- Revue «Le Meilleur des Mondes» Sommaire du numéro 2 – Automne 2006—Lignes de front: L’Iran en question- Thérèse Delpech -ANTOINE BASBOUS: «Entre la coupole du palais et le dôme de la mosquée, il y a le désert» Entretien avec Ève Szeftel
Autre papier de Antoine Basbous dans la revue «Le Meilleur des mondes»

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