jeudi 9 juin 2011

Surprenantes révélations d’un initié bancaire suisse




L’identité de ce mystérieux banquier n’ayant pas été révélée, il ne nous est pas possible de garantir la fiabilité de l’intégralité de ses révélations, un bon nombre s’avérant néanmoins vérifiables et d’autres plus que plausibles au vu de ce que nous savons déjà.
Surprenantes révélations d’un initié bancaire suisse
Peter Odintsov
Moscou, le 30 mai, 2011
(entretien avec un banquier suisse effectué à Mosсou le 30/05/2011)
Q: Pouvez-vous nous parler de votre implication dans le secteur bancaire suisse?
R: J’ai travaillé pour les banques suisses durant de nombreuses années. J’ai été désigné comme l’un des meilleurs directeurs de l’une des plus grandes banques suisses. Au cours de mon travail, j’ai été impliqué dans le paiement direct en espèces d’une personne qui a tué le président d’un pays étranger. J’étais à la réunion où il a été décidé de verser cet argent en espèces au tueur. Cela m’a donné des maux de tête dramatiques et a troublé ma conscience. Ce n’était pas le seul cas qui était vraiment mauvais, mais c’était le pire.
Il s’agissait d’une instruction de paiement à la commande de la part d’un service secret étranger écrite à la main, donnant l’ordre de verser une certaine somme à une personne qui a tué le chef suprême d’un pays étranger. Et ce n’était pas un cas isolé. Nous avons reçu plusieurs lettres manuscrites du même genre provenant de services secrets étrangers donnant des ordres de paiement en espèces, à partir de comptes secrets, pour financer des révolutions ou pour le meurtre de personnes. Je peux confirmer ce que John Perkins a écrit dans son livre « Confessions of an Economic Hit Man » (Les Confessions d’un assassin financier, voir également cette vidéo). Il existe vraiment un tel système, et les banques suisses sont impliquées dans de tels cas.
Q: Le livre de Perkins est également traduit et disponible en russe. Pouvez-vous nous dire de quelle banque il s’agit et qui était responsable?
A: C’était l’une des trois plus grandes banques suisses de l’époque, et il s’agissait du président d’un pays du tiers monde. Mais je ne veux pas donner trop de détails, car ils vont me trouver très facilement si je donne le nom du président et le nom de la banque. Je risquerais ma vie.
Q: Vous ne pouvez nommer personne de la banque non plus?
R: Non je ne le peux pas, mais je peux vous assurer que c’est arrivé. Nous étions plusieurs personnes dans la salle de réunion. La personne en charge du paiement physique de l’argent est venue vers nous, et nous a demandé s’il était autorisé à effectuer le paiement d’une si grande quantité en espèces à cette personne, et l’un des administrateurs a expliqué l’affaire et tous les autres ont dit ok tu peux le faire.
Q: Est-ce arrivé souvent? S’agissait-il d’une sorte de caisse noire?
A: Oui. Il s’agissait d’un fonds spécial géré dans un endroit spécial de la banque, où toutes les lettres codées provenaient de l’étranger. Les lettres les plus importantes étaient écrites à la main. Nous devions les déchiffrer, et en elles se trouvait l’ordre de payer une certaine somme d’argent à partir des comptes pour l’assassinat de personnes, le financement de révolutions, le financement de grèves, le financement de toutes sortes de parties. Je sais que certaines personnes qui sont membres du Bilderberg ont été impliquées dans de tels ordres. Je veux dire qu’ils ont donné l’ordre de tuer.
Q: Pouvez-vous nous dire en quelle année ou décennie c’est arrivé?
A: Je préfère ne pas vous donner l’année précise, mais c’était dans les années 80.
Q: Ce travail vous posait-il problème?
A: Oui, un très gros problème. Je n’ai pas pu dormir pendant plusieurs jours, et à un moment donné, j’ai quitté la banque. Si je vous donne trop de détails, ils me retrouveront. Plusieurs services secrets à l’étranger, principalement de langue anglaise, ont donné des ordres pour financer des actes illégaux, y compris le meurtre de personnes par le biais des banques suisses. Nous avons dû payer sur les instructions de puissances étrangères pour le meurtre de personnes qui n’ont pas suivi les ordres du Bilderberg, ou du FMI, ou de la Banque mondiale par exemple.
Q: C’est une révélation des plus surprenantes que vous faites. Pourquoi ressentez-vous le besoin de le dire maintenant?
R: Parce que le Bilderberg se réunit en Suisse. Parce que la situation mondiale s’aggrave de plus en plus. Et parce que les plus grandes banques en Suisse sont impliquées dans des activités contraires à l’éthique. La plupart de ces opérations se situent hors bilan. C’est le multiple de ce qui est officiellement déclaré. Ce n’est pas vérifié et échappe à toute taxation. Les chiffres en jeu ont un grand nombre de zéros. Il s’agit de quantités énormes.
Q: Donc, ça se chiffre en milliards?
A: C’est beaucoup plus, il s’agit de milliers de milliards, totalement non contrôlés, illégaux, et se situant en dehors du système fiscal. Fondamentalement, il s’agit d’un vol au dépend de tout le monde. Je veux dire, la plupart des gens normaux paient des impôts et respectent les lois. Ce qui se passe ici va totalement à l’encontre de nos valeurs suisses, comme la neutralité, l’honnêteté, et la bonne foi. Dans les réunions auxquelles j’ai participé, les discussions allaient complètement à l’encontre de nos principes démocratiques. Vous voyez, la plupart des directeurs des banques suisses ne sont plus des locaux, se sont des étrangers, principalement anglo-saxons, américains ou britanniques, ils ne respectent pas notre neutralité, ils ne respectent pas nos valeurs, ils sont contre notre démocratie directe, ils utilisent juste les banques suisses pour leurs buts illégaux.
Ils utilisent d’énormes quantités d’argent créées à partir de rien, et ils détruisent notre société et détruisent les personnes dans le monde juste par cupidité. Ils cherchent le pouvoir et détruisent des pays entiers, comme la Grèce, l’Espagne, le Portugal, ou l’Irlande, et la Suisse sera l’un des derniers sur la liste. Et ils utilisent les chinois comme travailleurs esclaves. Et une personne comme Josef Ackermann, qui est un citoyen suisse, est le grand patron d’une banque allemande et il utilise son pouvoir pour assouvir sa cupidité et ne respecte pas les gens ordinaires. Il a de très nombreux procès en Allemagne, et maintenant aussi États-Unis. C’est un Bilderberger, et il ne se soucie pas de la Suisse ou de tout autre pays.
Q: Voulez-vous dire, que certaines de ces personnes que vous mentionnez seront présentes à la réunion du Bilderberg qui se tiendra en juin à Saint-Moritz?
A: Oui.
Q: Donc, ils sont actuellement à une position de pouvoir?
A: Oui. Ils ont d’énormes quantités d’argent disponibles, et les utilisent pour détruire des pays entiers. Ils détruisent notre industrie et la construisent en Chine. D’un autre côté, ils ont ouvert les portes de l’Europe à tous les produits chinois. La population active d’Europe gagne de moins en moins. Le but réel est de détruire l’Europe.
Q: Pensez-vous que la réunion du Bilderberg à St-Moritz a une valeur symbolique? Parce qu’en 2009, ils étaient en Grèce, en 2010 en Espagne, et regardez ce qui leur est arrivé. Cela signifie-t-il que la Suisse peut s’attendre à quelque chose de mauvais?
A: Oui. La Suisse est l’un des pays les plus importants pour eux, parce qu’il y a tant de capitaux ici. Ils se réunissent là parce qu’entre autres choses ils veulent détruire toutes les valeurs que la Suisse défend. Vous voyez, c’est un obstacle pour eux, n’étant pas dans l’UE ou l’Euro, pas totalement contrôlée par Bruxelles, et ainsi de suite. En ce qui concerne les valeurs, je ne parle pas des grandes banques suisses, car elles ne sont plus suisses, la plupart d’entre elles sont dirigées par des Américains. Je parle de l’esprit réel suisse que les gens ordinaires chérissent et maintiennent en place.
Bien sûr, ceci a une valeur symbolique, comme vous le dites, en ce qui concerne la Grèce et l’Espagne. Leur objectif est d’être une sorte de club d’élite exclusif qui dispose de tout le pouvoir, et le reste du monde est appauvri et abaissé.
Q: Pensez-vous que le but du Bilderberg est de créer une sorte de dictature mondiale, contrôlée par les grandes sociétés mondiales, où il n’y aura plus d’états souverains?
R: Oui, et la Suisse est le seul endroit avec une démocratie directe, et elle se trouve en travers de leur chemin. Ils utilisent le chantage du « too big to fail » (trop grande pour échouer), comme dans le cas d’UBS, pour plonger notre pays dans une grande dette, tout comme ils l’ont fait avec beaucoup d’autres pays. En fin de compte, peut-être qu’ils veulent faire avec la Suisse ce qu’ils ont fait avec l’Islande, avec toutes les banques et le pays en faillite.
Q: Et aussi la faire entrer dans l’UE?
R: Bien sûr. L’UE est sous la poigne de fer du Bilderberg.
Q: Qu’est-ce qui pourrait stopper ce projet selon vous?
A: Eh bien, c’est la raison pour laquelle je vous parle. C’est la vérité. La vérité est la seule voie. Braquer la lumière du projecteur sur cette situation, les exposer. Ils n’aiment pas être sous le feu des projecteurs. Nous devons créer la transparence dans le secteur bancaire et à tous les niveaux de la société.
Q: Ce que vous dites, c’est qu’il y a un bon côté à l’activité bancaire suisse, et qu’il y a quelques grosses banques qui utilisent abusivement le système financier pour leurs activités illégales.
A: Oui. Les grandes banques forment leur personnel avec les valeurs anglo-saxonnes. Elles leur apprennent à être avides et impitoyables. Et la cupidité détruit la Suisse et le reste du monde. En tant que pays, nous avons la majorité des banques opérant de la façon la plus correcte dans le monde, si vous regardez les petites et moyennes banques. C’est juste les grandes qui opèrent au niveau mondial qui sont un problème. Elles ne sont plus suisses, et ne se considèrent pas comme tel.
Q: Pensez-vous que ce soit une bonne chose que les gens exposent le Bilderberg et montrent qui ils sont vraiment?
A: Je pense que le cas Strauss-Kahn est une bonne opportunité pour nous, car il montre que ces gens sont corrompus, mentalement malades, tellement malades qu’ils sont pleins de vices, et ces vices sont tenus secrets sur leurs instructions. Certains d’entre eux comme Strauss-Kahn violent les femmes, d’autres sont sado masos, ou pédophiles, et beaucoup sont impliqués dans le satanisme. Quand vous allez dans certaines banques vous voyez ces symboles sataniques, comme à la Banque Rothschild à Zurich. Ces personnes sont contrôlées par le chantage en raison de leurs points faibles. Elles doivent suivre les ordres ou elles seront exposés, détruites, ou même tuées. La réputation de M. Strauss-Kahn n’est pas seulement tuée dans les médias de masse, il pourrait être littéralement tué aussi.
Q: Puisqu’Ackermann fait partie du comité directeur du Bilderberg, pensez-vous qu’il y dispose d’un rôle de décideur important?
A: Oui. Mais il y en a beaucoup d’autres, comme Lagarde, qui sera probablement la prochaine tête du FMI, également membre du Bilderberg, puis Sarkozy et Obama. Ils ont un nouveau plan pour censurer l’Internet, car l’Internet est encore libre. Ils veulent le contrôler et utiliser le terrorisme, ou quoi que ce soit d’autre, comme prétexte. Ils se pourraient même qu’ils planifient quelque chose d’horrible de façon à avoir une excuse.
Q: C’est donc votre crainte?
A: Ce n’est pas seulement une crainte, j’en suis certain. Comme je l’ai dit, ils ont donné l’ordre de tuer, ils sont donc capables de choses terribles. S’ils ont le sentiment de perdre le contrôle, comme dans le cas du soulèvement maintenant en Grèce et en Espagne, et peut-être que l’Italie suivra, alors ils peuvent monter un autre Gladio. J’étais proche du réseau Gladio. Comme vous le savez ils ont instigué le terrorisme payé avec l’argent américain pour contrôler le système politique en Italie et d’autres pays européens. En ce qui concerne l’assassinat d’Aldo Moro, le paiement a été effectué via le même système dont je vous ai parlé.
Q: Est-ce qu’Ackermann avait part à ce système de paiement dans une banque suisse?
A: (Sourire)… vous êtes le journaliste. Regardez sa carrière et à quelle vitesse il a atteint le sommet.
Q: Qu’est-ce qui peut être fait selon vous pour les neutraliser?
A: Eh bien il y a beaucoup de bons livres qui expliquent le contexte et mettent en relation les éléments, comme celui que j’ai mentionné par Perkins. Ces gens disposent vraiment d’assassins économiques qui sont payés pour tuer. Certains d’entre eux obtiennent leur argent via les banques suisses. Mais pas seulement, ils ont un système en place partout dans le monde. Et exposer au public ces gens qui sont prêts à tout pour garder le contrôle. Et je dis vraiment tout.
Q: Grâce à l’exposition nous pourrions les arrêter?
A: Oui, dire la vérité. Nous sommes confrontés à des criminels vraiment impitoyables, de grands criminels de guerre également. C’est pire que le génocide. Ils sont prêts et capables de tuer des millions de personnes juste pour garder le pouvoir et le contrôle.
Q: Pouvez-vous expliquer selon vous, pourquoi les médias de masse à l’ouest restent plus ou moins complètement silencieux à propos du Bilderberg?
R: Parce qu’il y a un accord entre eux et les propriétaires des médias. Vous n’en parlez pas. Ils les achètent. En outre, certaines des personnalités des médias les plus importantes sont invitées aux réunions, mais on leur dit de ne pas rapporter ce qu’elles voient et entendent.
Q: Dans la structure du Bilderberg, y a t-il un cercle intérieur qui connaît les plans et puis la majorité qui suit juste les ordres?
A: Oui. Vous avez ceux du cercle intérieur qui sont impliqués dans le satanisme, et puis il y a les personnes naïves ou moins informées. Certains pensent même qu’ils agissent pour le bien, ceux du cercle extérieur.
Q: Selon des documents fuités et ses propres déclarations, le Bilderberg a décidé en 1955 de créer l’Union européenne et l’euro, ils ont donc pris des décisions importantes et de grande portée.
R: Oui, et vous savez que le Bilderberg a été fondé par le prince Bernhard, un ancien membre de la SS et du parti nazi, qui a également travaillé pour IG Farben, qui est la filiale qui a produit le Zyklon B. L’autre gars était à la tête d’Occidental Petroleum qui avait des relations étroites avec les communistes en Union Soviétique. Ils ont travaillé avec les deux côtés, mais ces gens sont vraiment des fascistes qui veulent tout contrôler, et tous ceux qui se mettent en travers de leur chemin sont éliminés.
Q: Est-ce que le système de paiement dont vous avez parlé se trouve en dehors des opérations normales, est compartimenté et secret?
A: Dans les banques suisses les employés normaux ne savent pas ce qui se passe. C’est comme un département secret en lui-même au sein de la banque. Comme je l’ai dit ces opérations se situent en dehors du bilan, sans aucune supervision. Certaines sont situées dans le même bâtiment, d’autres sont à l’extérieur. Ils disposent de leur propre sécurité et zone spéciale, où seules les personnes autorisées peuvent entrer.
Q: Comment peuvent-ils maintenir ces transactions en dehors système international Swift?
A: Eh bien certaines des listes Clearstream étaient vraies au début. Ils ont juste inclus de faux noms pour faire croire aux gens que toute la liste est fausse. Vous voyez, ils font aussi des erreurs. La première liste était vraie, et vous pouvez reconstituer un tas de choses. Vous voyez, il y a des gens qui découvrent des irrégularités et la vérité et ils le disent. Ensuite, bien sûr il y a des poursuites judiciaires et ces gens sont forcés de se taire.
La meilleure façon de les arrêter c’est de dire la vérité, braquer les projecteurs sur eux. Si nous ne les arrêtons pas, nous finirons comme leurs esclaves.
Q: Merci pour cette interview.
Source: noviden.info

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