Le Washington Post du 20 juillet nous annonce que, selon la presse néo-zélandaise, une conséquence inattendue du séisme qui a endeuillé récemment la Nouvelle-Zélande a été de mettre au jour un réseau d’espionnage de l’entité sioniste :
Trois Israéliens ont péri dans le séisme qui a tué 181 personnes. D’autres Israéliens ont survécu au séisme.
Le groupe de presse Fairfax, qui n’a pas cité ses sources, indique qu’un des israéliens décédés était en possession d’au moins cinq passeports.
Selon Fairfax, le premier ministre Néozélandais John Key a reçu quatre appels téléphoniques du premier ministre Israélien Benjamin Netanyahou après le séisme, et qu’une équipe de secours israélienne non accréditée qui effectuait des recherches dans une zone balisée avait été interpellée par des policiers Néozélandais.
Key, qui séjourne en ce moment en Californie, a déclaré mercredi à la presse qu’il n’était pas dans l’intérêt national de commenter cette information.
La réaction de John Key a fortement déplu, c’est le moins qu’on puisse dire, au groupe de presse Fairfax qui le somme de donner toutes les explications utiles, d’autant que le chef du gouvernement n’a pas démenti les quatre appels de Benjamin Netanyahou. Il explique par contre que tous n’ont pas a abouti jusqu’à lui. Ce qui n’empêche pas Fairfax de se demander pourquoi cet acharnement de Netanyahou à joindre un premier ministre Néozélandais dont il doit quand même savoir qu’il a d’autres chats à fouetter, avec cette catastrophe naturelle qui vient de frapper son pays…
Une affaire qui reste gravée dans l’esprit de la presse néozélandaise mais aussi des fonctionnaires soucieux de la sécurité de leur pays. Et le premier ministre a quand même dû s’expliquer. Une explication que le Dominion Post ‘n’a pu s’empêcher de trouver courte dans un article qui montre à quel point les agissements sionistes peuvent être perçus comme une menace pour la sécurité nationale.
Si j’étais mauvaise langue, je dirais que Netanyahou sait que John Key est un de ces politicards sur lesquels le régime sioniste peut compter. N’est-ce pas lui qui a définitivement passé l’éponge sur l’affaire de ces agents duMossad qui avaient essayé de se faire établir de vrais passeports néozélandais en revêtant l’identité de personnes âgées peu susceptibles d’avoir l’idée de voyager à l’étranger ?
John Key pouvait bien faire ça pour l’entité sioniste lui qui s’était dés le début de son mandat déclaré désireux de tisser des liens étroits avec l’entité sioniste. Il y a sans doute des raisons objectives à ce souhait mais que pèsent-elles à côté de ce qu’il appelle
ses "liens historiques" au judaïsme et à Israël. «J'ai une mère juive et grand-mère qui vivait en Israël depuis quelque temps et j'ai des parents là-bas, que je n'ai pas vu depuis ma propre enfance.
Bien sûr, Key ne se considère pas vraiment religieux, à la différence de la majorité des Néozélandais, ce qui ne l’empêche pas de fréquenter la synagogue de temps à autre.
On comprend mieux ce qu’a été la conclusion de l’enquête d’après lui !
Par FRED TULETT/Southland Times and TRACY WATKINS, ANDREA VANCE/Stuff, The Dominion Post (Nouvelle Zélande) 20 juillet 2011traduit de l’anglais par Djazaïri
Le comportement “inhabituel” des Israéliens peu après le tremblement de terre de Christchurch a provoqué à une enquête à haut niveau, a confirmé le premier ministre John Key.
Après avoir tergiversé pendant presque une journée, Key a confirmé l’enquête, à laquelle ont participé les services secrets (SIS) qui a conclu que rien ne prouvait que ce fussent des agents Israéliens.
Dans une déclaration où chaque mot était pesé, il a aussi confirmé qu’un conducteur israélien de camionnette avait deux passeports. Trois passagers qui ont pu sortir de l’épave ont ramené leurs passeports en Israël, a-t-il dit.
Cette déclaration intervient après confirmation par l’armée que des commandos SAS étaient présents dans la zone rouge de Christchurch après le désastre – tout en insistant que le fait qu’ils n’ont pas eu à s’occuper d’une équipe de secours non accréditée.
Key, actuellement en visite aux Etats Unis, a déclaré que l’enquête a été provoquée par le départ précipité de Nouvelle Zélande des trois Israéliens qui ont survécu au séisme du 22 février.
“Les services de sécurité ont enquêté et n’ont trouvé aucune preuve que ces gens étaient autre chose que des randonneurs, » a-t-il dit.
Les trois Israéliens figuraient parmi les 181 personnes qui ont péri quand le séisme a frappe le 22 février.
Un officier du SIS a déclaré au Southland Times qu’on craignait que les agents Israéliens aient piraté le fichier national de la police, compromettant ainsi des données ultra sensibles. La police a depuis précisé que ses systèmes étaient soumis à des audits de sécurité réguliers et étaient protégés.
L’enquête s’est concentrée sur un groupe de quatre personnes dans une fourgonnette au centre ville. Le chauffeur, Ofer Benyamin Mizrahi, 23 ans, a été tué sur le coup et les trois autres ont quitté le pays dans les 12 heures. Le journal avait rapporté que Mizrahi avait été trouvé avec cinq passeports.
Key a refusé de répondre aux questions sur ces révélations lorsqu’il a été questionné par les journalistes ce matin, affirmant que ce n’était pas dans « l’intérêt national. »
Il n’a pas contesté qu’il y avait plusieurs passeports et a dit qu’il n’y avait rien d’illégal quand une personne détenait plus d’un passeport. Dans sa déclaration de cet après-midi, il a dit avoir été informé que l’homme mort avait été trouvé avec un seul passeport, d’origine européenne.
Les passagers de la camionnette qui ont survécu ont pris leurs propres passeports avec eux quand ils ont quitté le pays, et ils ont transmis le passeport de l’Israélien décédé aux représentants consulaires Israéliens avant de s’en aller, a-t-il dit.
« Aucun de ces passeports n’était néozélandais, » a déclaré Key.
Ce matin, Key a également dit avoir reçu un certain nombre d’appels téléphoniques du premier ministre Israélien Benjamin Netanyahou – mais a dit que tous n’avaient pas abouti jusqu’à lui. Quoiqu’il se soit refusé à discuter tous les aspects de leur conversation, il a dit que Netanyahou appelait pour proposer aide et conseil.
Dans sa déclaration de l’après-midi, Key a confirmé avoir parlé une fois avec Netanyahou « dans les jours qui ont suivi le séisme. »
“Il a fallu plusieurs tentative aux diplomates Israéliens pour mettre en place la communication téléphonique, comme c’est habituellement le cas pour ce genre d’appels en de telles circonstances de catastrophe naturelle majeure,” indique la déclaration.
Key a dit aussi avoir eu l’assurance par la police qu’il n’y a eu aucun accès non autorisé à son système informatique.
Le gouvernement a pris la sécurité des Néozélandais « très au sérieux », a-t-il dit.
Une équipe privée de secouristes avait été dépêchée à Christchurch et, malgré l’interdiction de pénétrer dans la zone interdite a été ensuite escortée hors de celle-ci par des policiers armés, rapportait l’article de ce matin.
La déclaration de M. Key est intervenue après que le parti travailliste et celui des verts l’ont appelé à plus de transparence.
L’ambassadeur d’Israël Shemi Tzur a rejeté comme étant de la «science-fiction» les soupçons selon lesquels le groupe était constitué d’agents du Mossad
SAS DANS LA ZONE ROUGE
Dans l’après-midi, le chef des forces de défense, Rhys Jones, a confirmé que des membres des SAS étaient entrés dans la zone rouge après le séisme du 22 février.
“Environ 1800 militaires ont été déployés à Canterbury peu après le séisme dévastateur pour assurer toutes sortes de tâches d’aide humanitaire et à la population.
“Je peux confirmer que quelques SAS étaient compris dans ces effectifs parce qu’ils ont des compétences médicales spécialisées et une expérience de prise en charge du traumatisme adaptées aux besoins urgents. »
Le général Rhys Jones a dit qu’il pouvait « certifier catégoriquement au peuple de Nouvelle-Zélande » que les membres des SAS n’ont pas eu à s’occuper d’une équipe de secours israélienne non accréditée. »
La police a annoncé ce matin que ses systèmes et les informations qu’ils contiennent sont sécurisés et sont soumis régulièrement des audits de sécurité et à des contrôles d’intrusions.
“Nous avons aussi un certain nombre de dispositions anti-intrusion conçues pour interdire à des programmes malveillants d’entrer ou d’opérer dans nos systèmes, » a déclaré le responsable de l’information par intérim, Murray Mitchell.
“Ces systèmes sont régulièrement mis ç jour et revus, et nous sommes certains que nos données et notre réseau n’a pas été soumis à des risques pendant la réaction au séisme de Christchurch et par la suite. »
KEY D’ABORD RETICENT
Ce matin, Key s’est vu à plusieurs reprises demander de confirmer les détails de l’enquête du SIS.
Il a dit avoir été satisfait qu’il n’ya ait pas eu d’utilisation frauduleuse de l’ordinateur de la police. Mais quand on lui a demandé à plusieurs reprises s’il y avait une enquête du SIS, il a refusé de répondre parce que ce n’était pas dans l’intérêt national.
Key a aussi insisté sur le fait qu’il n’y a pas eu d’utilisation frauduleuse de passeports néozélandais, mais quand il lui a été demandé de confirmer qu’un Israélien avait cinq passeports, il s’est borné à dire qu’il savait qu’ils en avaient plusieurs en leur possession mais a refusé d’en dire plus.
Le premier ministre Israélien Benjamin Netanyahou a appelé Key à quatre reprises le jour du tremblement de terre mais Key n’a accepté de discuter que d’une partie de ces appels qui, selon lui, étaient des propositions d’aide et de conseil.
Il n’a pas évoqué les autres aspects de ces appels.
Mais, quand on lui a demandé à plusieurs reprises si le gouvernement israélien avait fait quoi que ce soit d’anormal, il n’a pas voulu répondre, affirmant qu’il n’était pas dans l’intérêt national de le faire.
Key a été également questionné sur une équipe israélienne de secours qui aurait été escortée hors de la zone rouge par des policiers armés après constatation qu’ils étaient sur place sans autorisation.
Il a confirmé être au courant d’un incident mais “sans pouvoir préciser tous les détails de la manière dont vous les avez présentés.”
EVENEMENTS APRES LE SEISME
La réaction du gouvernement israélien après les trois décès apparaît extraordinaire. Dans les heurs qui ont suivi le séisme d’une magnitude de 6.3 :
Le premier ministre John Key a répondu au premier des quatre appels faits ce jour par le premier ministre Israélien Benjamin Netanyahou.
L’ambassadeur Israélien pour le pacifique Sud, Shemi Tzur, basé en Australie, a réservé des vols pour Christchurch où il s’est rendu à la morgue.
Le chef de la défense passive israélienne a quitté Israël pour Christchurch.
Une équipe israélienne de secours complète était mise en place et expédiée à Christchurch où elle est arrivée pratiquement au même moment où…
Les trois personnes qui s’étaient extirpées d’une fourgonnette écrasée par un pilier en béton dans le centre ville, laissant derrière elles une quatrième personne décédée dans le véhicule, arrivaient en Israël.
Ces quatre Israéliens - Ofer Benyamin Mizrahi, 23ans, de Kibbutz Magal près de Haïfa, Michal Fraidman, Liron Sade and Guy Jordan – seront plus tard le principal centre d’intérêt de l’enquête du SIS avec l’équipe israélienne de secours et un groupe d’experts médico-légaux venus d’Israël qui ont travaillé à la morgue de Christchurch pour aider à identifier les victimes du tremblement de terre.
Les quatre, deux homes et deux femmes, faisaient des courses au centre ville dans la matinée du séisme et venaient de retourner dans leur fourgonnette, garé&e sur Gloucester St, quand le séisme a frappé. Mizrahi, le chauffeur, a été tué sur le coup, et Jordan, sur le siège passager avant, a brisé une vitre et est passé à travers le trou pour s’échapper. Les deux femmes, Fraidman et Sade, qui étaient assises à l’arrière, ont également réussi à s’en sortir.
Ils n’ont pas pu dégager Mizrahi et, après avoir pris des photos de la fourgonnette écrasée, ils se sont rendus à Latimer Square où des officiels Israéliens avaient installé un lieu d’accueil d’urgence. Dans les 12 heurs, ils avaient quitté la Nouvelle Zélande.
Dimanche 26 février, le corps de Mizrahi a été extrait de la fourgonnette et emmené à la morgue où, pendant une vérification d’identité de routine, on aurait trouvé sur lui au moins cinq passeports.
Entre temps, l’équipe de secours expédiée d’Israël était arrivée à Christchurch mais l’offre d’assistance avait été rejetée par les autorités néozélandaises parce que l’équipe n’avait pas d’accréditation des Nations Unies.
Selon des articles d’un journal israélien, l’équipe était financée par les parents d’un des autres Israéliens tués dans le tremblement de terre. Ofer Levy et Gabi Ingel, tous deux 22 ans, se seraient trouvés en Nouvelle Zélande pour des vacances de randonnée. Leurs parents avaient fait de multiples appels publics pour que l’équipe israélienne s’associe aux secours, des appels qui ont été rejetés par les autorités néozélandaises avant que les membres de cette équipe soient découverts dans la zone rouge » interdite du centre ville.
Les membres de l’équipe de secoures israélienne se seraient trouvés face à des policiers Néozélandais armés et évacués du secteur. Cette confrontation aurait donné lieu ç d’intenses échanges diplomatiques entre la Nouvelle Zélande et Israël, quoique la police ait refusé de s’exprimer sur l’incident où même de reconnaître qu’il a eu lieu, et l’ambassadeur Israélien dit n’avoir pas été informé d’un tel incident.
Un autre groupe d’israéliens, une équipe médico-légale envoyée par le gouvernement israélien a été bien accueillie à Christchurch et a travaillé à l’identification des victimes à la morgue.
Cependant, le SIS a aussi commencé à avoir des soupçons sur ce groupe quand il a commencé à enquêter sur les liens possibles entre la cache des passeports trouvés avec Mizrahi, le départ immédiat par avion de ses trois compagnons, l’intérêt extrêmement puissant manifesté par les israéliens pour le séisme, le comportement sans explication de la supposée « équipe de recherche et secours » et un mystérieux septième Israélien, présent illégalement en Nouvelle Zélande,, qui a d’abord été porté disparu pendant le séisme avant d’être signalé, des semaines après, signalé comme ayant quitté le pays. Le SIS s’est aussi intéressé à la page Facebook créée à la mémoire de Mizrahi et qui ne s’est attirée que cinq « J’aime » après plus de quatre mois de présence sur ce réseau social.
Quand on a réalisé que les experts médico-légaux auraient pu avoir accès à la base de données de l’ordinateur central de la police, un audit de sécurité a été ordonné en urgence.
Comme l’a expliqué un agent du SIS, il suffirait de quelques instants pour insérer un pilote USB dans un terminal informatique de la police et pour le charger avec un programme permettant un accès backdoor à distance.
“Nous étions inquiets que cela ait pu arriver,” a déclaré l’agent
“Nous avons effectué un audit en urgence. S’il l’avait fait, les Israéliens auraient eu en définitive accès à toutes nos informations. »
La base de données nationale recense toutes les condamnations, tous les permis de port d’arme, les biens voles et perdus, les comportements criminels et des marques d’identification et des observations prises par la police. Elle permet des requêtes complexes et la comparaison de données. L’officier a indiqué que l’audit n’a identifié aucun fichier suspect pour l’instant, mais qu’une investigation plus large par le SIS était en cours.
“Tout semble suspect, mais beaucoup de choses que font les Israéliens suscitent la suspicion. Beaucoup de fumée, mais nous n’avons trouvé aucun incendie. Le dossier reste ouvert néanmoins. »
Les services de renseignements sont devenus hypersensibles aux piratages sophistiqués depuis l’infiltration du malware « agent.btz » dans un ordinateur du commandement militaire des Etats Unis il y a trois ans.
Les Américains pensent que les Russes en étaient les responsables et le sous secrétaire d’Etat à la défense, William Lynn, l’avait présenté comme la « tête de pont digitale » d’un service secret étranger qui tente de voler des données. Des tentatives pour supprimer ce malware ont été infructueuses pour l’instant – de nouvelles variantes plus puissantes d’agent.btz continuent à apparaître
L’officier du SIS indique que son service avait aussi connaissance d’un commentaire posté sur le site web du journal Pravda selon lequel le séisme de Christchurch avait mis en difficulté une base d’espionnage israélienne dans cette ville.
Le Southland Times a demandé au quartier général de la police de parler des activités et des actions des divers groups d’israéliens après le tremblement de terre. Après avoir étudié la requête pendant neuf jours, la police a fait une brève déclaration, attribuée au commissaire adjoint Malcolm Burgess, confirmant le décès de trois Israéliens pendant le séisme, que la fourgonnette dans laquelle Mizrahi avait trouvé la mort avait été récupérée et examinée, que la police n’avait pas été impliquée dans la décision d’exclure l’équipe de recherche israélienne, et que « la police ne discute ni ne révèle de détails sur les effets personnels trouvés avec aucune des 181 victimes. »
M. Tzur, contacté également pour s’exprimer sur cette affaire, a déclaré que c’était de la “science-fiction” de dire que des agents du Mossad ont été impliqués.
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