samedi 15 octobre 2011

De Tunis à « Occupons Wall street »



De Tunis à "Occupons Wall street"




Article de AMOKRANE NOURDINE




Avec la fin de la guerre d’Algérie (1954-1962) on croit que c’en est fini, aux quatre coins du monde des violences de toutes sortes. Puis au réveil, à l’âge adulte, l’habitude ce cet air du temps aliénant. La terrible conscience de la dépendance des pays du Sud de l’ogre du Nord. « En Amérique latine et en Afrique, dans les années 80, c’est la crise de l’endettement qui obligea les pays « à privatiser ou à crever » selon la formule d’un ex représentant du FMI. Minés par l’hyperinflation et trop endettés pour dire non aux exigences dont s’assortissaient les nouveaux prêts, des gouvernements acceptèrent le traitement de choc dans l’espoir qu’ils les préserveraient de l’effondrement ». En Algérie, une troisième guerre faisant deux cents milles morts laissant une société gangrenée par la corruption et sa généralisation massive s’avère un puissant frein à tout développement. 
Que l’on soit au bas de l’échelle sociale ou même aux sommets avec beaucoup de moyens, comment rêver, comment vivre lorsqu’on regarde, ce monde et avec lui mon pays toujours plus dans la violence, dans les destructions et la barbarie filant tout droit dans l’impasse ? Quel miracle pour nous remettre tous dans le droit chemin : celui du partage, de l’espoir, de l’amour des êtres et de la vie, de la préservation de la planète ? 
Et le petit écran nous fait voir l’inimaginable effroyable des guerres atroces un peu partout ; et la plus meurtrière en Irak comptabilisa un million de morts et un pays renvoyé au moyen âge. 
On croit plus à la révolution tant dans notre pays la contre révolution s’établit dans la durée et qu’au niveau international, le politologue américain Francis Fukuyama signait « la fin de l’histoire » avec le triomphe total du néolibéralisme aux quatre coins de la planète. C’est un non sens, c’est nous narguent ils, démodé d’appeler à quelques changements malgré les dérives et la prolifération de la misère. Les tenants du capitalisme sauvage chantent, louent la « liberté » pendant que des mendiants peuplent de plus en plus les rues, les médicaments manquant dans les hôpitaux. La mondialisation est la liberté clament certains frustrés de leur exclusion du champ politique, mais les spécialistes la définissent telle qu’elle : La réalité DU MONDE Mondialisé, est une succession d’îlots de prospérité et de richesses flottant dans un océan de peuples à l’agonie. 
Pourtant, cette révolution finit par ressurgir fin décembre 2010 du côté du vaillant peuple tunisien jusqu’à redonner espoir aux plus aigris et commencer à libérer « l’homme arabe » asservi par plus de cinq siècles de domination par les puissances occidentales ; le monde arabe étant entré en hibernation depuis l’essor de l’occident en 1492 date de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. Aujourd’hui cette révolution fait des émules partout avec l’émergence du mouvement des INDIGNES, qui revendiquent essentiellement le refus de payer la facture des turpitudes des banquiers et des 1% les plus riches de la planète qui nous ont mené vers l’impasse d’aujourd’hui en tous domaines. L’objectif des INDIGNES dans le monde entier est de renverser la situation en montrant que les ressources financières existent, qui permettraient de construire une autre société. 
Livre : la stratégie du choc (la montée du capitalisme du désastre de Naomi Klein 

http://www.alterinfo.net/De-Tunis-a-Occupons-Wall-street_a65054.html

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