في هذا المقال يؤكد المؤرخون أن أول من اكتشف القارة الأمريكية هم مسلمون شمال إفريقيا : نعم المغاربة هم البحارة الأوائل الذين انطلقوا من المواني الأندلسية ....و كان ذلك خمس مائة سنة قبل أن يضع كريستوف كولومب قدماه على تلك الأراضي المجهولة . و إليكم بقية الحديث في هذا المقال الشيق...الذي يروي لنا عن القبائل العربية المسلمة التي كان متواجدة بصفة سلمية مع قبائل الهنود الحمر خمسة قرون كاملة قبل إن يصل كرستوف كولمب أمريكا و يسند هذا الاكتشاف لنفسه ...
De nombreux éléments suggèrent que des Musulmans venus d’Espagne et d’Afrique de l’Ouest ont débarqués en Amérique au moins cinq siècles avant Christophe Colomb. On note par exemple que vers la moitié du dixième siècle durant le règne du Calife Umayyad `Abdur-Rahmân III [929 – 961], des Musulmans originaires d’Afrique naviguèrent vers l’ouest du port espagnole de Delba [Palos], sur “l’océan d’obscurité et de brume”. Ils revinrent après une longue absence avec un important butin venant d’une “terre étrange et curieuse”. Il est évident que des gens d’origine Musulmane sont connus pour avoir accompagné Christophe Colomb et pour avoir suivi des explorateurs espagnols vers le Nouveau Monde
Documents historiques :
1/ Un historien et géographe Musulman, Abû al-Hassan `Alî Ibn al-Hussayn al-Mas`ûdî [871 – 957] a écrit dans son livre “Muruj adh-Dhahad wa Mâdîn al-Jawhar [Les Prairies d’or et les carrières de Joyaux] que durant le règne du Calife Musulman d’Espagne `Abdu Allah Ibn Muhammad [888 – 912], un navigateur Musulman, Kashkhash Ibn Sa`îd Ibn Aswad de Cordoba, embarqua de Delba [Palos] en 889, traversa l’Atlantique, atteignit une terre inconnue [Ardhun Majhûla] et revint avec de fabuleux trésors. Sur la carte du monde d’al Mas`ûdî, il y a une surface importante sur l’océan de “l’obscurité et de la brume” [l’Océan Atlantique] auquel il fait référence comme étant un territoire inconnu [Les Amériques].
2/ Un historien Musulman, Abû Bakr Ibn `Umar al-Gutiyya rapporte que durant le règne du Calife Musulman d’Espagne, Hisham II [976 – 1009], un autre navigateur Musulman, Ibn Farrukh de Granada, embarqua de Kadesh [en février 999] pour l’Atlantique, accosta à Gando [Iles des Grandes Canaries], continua vers l’Ouest ou il vit et nomma deux îles, Capraria et Pluitana. Il revint en Espagne en mai 999.
3/ Christophe Colomb embarqua de Palos [Delba], en Espagne. Il accosta à Gomera [Iles des Canaries]. Gomera est un nom Arabe signifiant “petite bande de terre”. Là, il tomba amoureux de Béatrice Bobadilla, la fille du premier Capitaine Général de l’île [le nom de famille Bobadilla dérive du nom Arabe et Musulman “Abû `Abdillah]. Quoi qu’il en soit, il n’était pas facile de méconnaître le clan Bobadilla. Un autre Bobadilla [Francisco] qui plus tard, en tant que Commissaire Royal, enchaîna Christophe Colomb et le transféra de Santo Domingo vers l’Espagne [en Novembre 1500]. La famille Bobadilla était liée à la dynastie Abbadid de Séville [1031 – 1091].
Le 12 octobre 1492, Christophe Colomb accosta sur une petite île des Bahamas appelée “Guanahani” par les autochtones. Renommée “San Salvador” par Christophe Colomb, “Guanahani” vient du Mandinka [langue parlée en Afrique de l’Ouest [Désigne aussi une communauté.] et de mots Arabes transformés. Guana [Ikhwana] signifie “frères” et “Hani” est un nom Arabe. Par conséquent, le nom original de l’île était ” Frères Hani”.
Ferdinand Colomb, le fils de Christophe, écrivit propos des noirs vus par son père au Honduras : “Les gens qui vivent plus loin, à l’Est de Pointe Cavina, jusqu’à Cape Gracios a Dios, sont majoritairement noirs de couleur.” A cette période et dans la même région vivait une tribu de Musulmans autochtones connue sous le nom de “Almamy”. En Mandinka et en Arabe, al-Mamy désigne “l’Imâm” ou “al-Imamu”, c’est-à-dire la personne qui dirige la prière et dans certains cas, le chef de la communauté voir un membre de la communauté Imâmite [Shiites Duodécimains].
4/ Un historien et linguiste américain de renom, Léo Weiner de l’Université d’Harvard, dans son livre “l’Afrique et la Découverte de l’Amérique” [1920] écrit que Christophe Colomb était au courant de la présence des Mandinka au sein du Nouveau Monde. Il savait que les Musulmans d’Afrique de l’Ouest s’étaient répandus à travers les Caraïbes, Les territoires Américains du Centre, du Sud et de Nord, y compris le Canada, ou ils commerçaient avec les Indiens Iroquois et Algonquins.
Explorations géographiques :
1/Le célèbre géographe et cartographe al-Sharif al-Idrissî [1099 – 1166] écrivit dans son non moins célèbre livre “Nuzhat al-Mushtaq fi Ikhtiraq al-Afaq”qu’un groupe d’individus [d’Afrique du Nord] embarqua pour “l’océan d’obscurité et de brume” [l’océan Atlantique] depuis Lisbonne [Portugal], dans le but de savoir ce qui s’y trouvait et d’en connaître les limites. Ils atteignirent finalement une île qui avait une population et une agriculture…Le quatrième jour, un interprète leur parla en langue Arabe.
2/ Les ouvrages de référence Musulmans mentionnent une description bien documentée d’un voyage à travers “l’océan d’obscurité et de brume” fait par le Sheikh Zayn al-Dîn `Alî Ibn Fadkîl al-Mazandaranî. Son expédition partit de Tarfay [Sud du Maroc] durant le règne du Roi Abû Ya`qub Sidî Yûssûf [1286 – 1307], sixième de la dynastie Mérinide et s’acheva à l’Ile Verte, dans la Mer des Caraïbes en 1291. Les détails de ce voyage sur l’océan sont mentionnés dans les références Islamiques et beaucoup de savants Musulmans sont au fait de cet événement historique mémorable.
3/ L’historien Musulman Shihab al-Dîn Abû al-`Abbas Ibn Fadhl al-`Umarî [1300 – 1384] a décrit en détail l’exploration géographique par delà la mer d’obscurité et de brume fait par le Sultan dans son fameux livre “Masâlik al-Absâr fi Mamâlik al-Amsâr”.
4/ Le Sultan Mansa Kankan Mussa [1312 – 1337] fut le monarque Mandinka de l’Afrique de l’Empire Malien d’Afrique de l’Ouest Islamique. En voyageant à La Mecque durant son fameux pèlerinage de 1324, il informa les savants Mamlûks de la cour de Bahri Sultan [Nasîr al-Dîn Muhammad III, 1309 – 1340] au Caire que son frère, le Sultan Abû Bakrî I [1285 – 1312] a entrepris deux expéditions en Océan Atlantique. N’étant jamais revenu à Tombouctou lors de son second voyage en 1311, Mansa Mussa devint le Sultan de l’empire.
5/ Christophe Colomb et les premiers explorateurs Espagnols et Portugais furent capables de traverser l’Atlantique [soit une distance de 24 000 kilomètres] et remercièrent pour cela les Musulmans pour leurs informations géographiques et maritimes, en particulier les cartes faites par les commerçants Musulmans, y compris al-Mas`ûdî dans son livre “Akhbar az-Zamân “[l’Histoire du Monde] basé sur des éléments recueillis en Afrique et en Asie. Christophe Colomb avait aussi deux Capitaines Musulmans durant son premier voyage transatlantique : Martin Alonso Pinzon était le Capitaine de la Pinta et son frère, Vincente Yanex Pinzon était le Capitaine de la Nina. Il étaient riches, experts en navigation et aidèrent à organiser l’expédition de Christophe Colomb. Ils réparèrent aussi le navire “Santa Maria”. Ils le firent à leur charge [financière] pour des raisons à la fois commerciales et politiques. La Famille Pinzon était liée à Abû-Zayan Muhammad III [1362 – 66], le Sultan Marocain de la dynastie Mérinide [1196 – 1465].
Inscriptions Arabes [Islamiques] :
1/ Des anthropologues ont prouvé que les Mandinkas, sous les ordres de Mansa Mussa ont exploré diverses parties de l’Amérique du Nord via le Mississippi et d’autres voies navigables. A “Four Corner”, en Arizona, des dessins montrent qu’ils auraient pu y importer des éléphants depuis l’Afrique.
2/ Christophe Colomb a admit dans son papier du lundi 21 octobre 1492, alors que son navire voguait près de Gibara, au Nord Est de la côte Cubaine, qu’il avait vu une mosquée au sommet d’une jolie montagne. Les ruines de mosquées et de minarets avec inscrits dessus des versets du Coran ont été découvertes à Cuba, Mexico, au Texas et au Nevada.
3/ Durant son second voyage, Christophe Colomb s’est entendu dire par les “Indiens de l’Espagnola” [Haïti] que des gens de couleur noire étaient sur l’île avant son arrivée. Pour preuve, ils se présentèrent à Christophe Colomb avec les lances de ces Musulmans Africains. Ces armes étaient constituées d’un métal jaune que les Indiens appelaient Guanine, un mot dérivant de la langue d’Afrique de l’Ouest et signifiant “alliage d’or”. Ce mot se rattache aussi curieusement au mot Arabe “ghinâ” qui signifie “richesse”. Christophe Colomb rapporta en Espagne quelques Guanines et les fit analyser. Il apprit qu’elles étaient constituées de 18 parts d’or [56.25%], de 6 parts d’argent [18.75%] et de 8 parts de cuivre [25%], les mêmes proportions que le métal produit dans les boutiques de métaux en Guinée.
4/ En 1498, lors de son troisième voyage vers le Nouveau Monde, Christophe Colomb accosta à Trinidad. Plus tard, sur le Continent Sud Américain, il vit que dans certains clans, les indigènes portaient des foulards colorés de coton, avec des motifs symétriquement tissés. Christophe Colomb nota que ces foulards ressemblaient aux coiffes et aux pagnes de Guinée dans leurs couleurs, leur style et leur fonction. Il y fit référence en parlant de “Almayzars”. Almayzars est un mot Arabe signifiant “couverture”, “tablier”, “jupe”, portés par les Maures [Musulmans Espagnols ou Nord-africains] et importés au Maroc, en Espagne et au Portugal depuis l’Afrique de l’Ouest [Guinée]
Durant ce voyage, Christophe Colomb fut surpris de voir que les femmes mariées portaient des culottes de coton [bragas] et se demanda d’où ces femmes tenaient leur pudeur. Hernando Cortez, un conquérant espagnol décrivit les tenues des femmes indiennes comme faites de longs voiles et celles des hommes comme étant à la manière des Maures. Ferdinand Colomb, fit remarquer que ces habits étaient similaires à ceux portés par les femmes Maures de Grenade.
5/ Dr. Barry Fell (Harvard University) a découvert l’existence d’écoles Islamiques dans la Vallée du Feu et dans d’autres endroits encore, datant de 700/800 de l’ère chrétienne. Il a trouvé des textes gravés dans la roche, des diagrammes et des dessins représentant les derniers fragments vivants de ce qui fut un système d’écoles élémentaires et de niveau supérieur. Le langage utilisé est l’Arabe d’Afrique du Nord avec le vieux script de Kufa. Les sujets portent sur l’écriture, la lecture, l’arithmétique, la Religion, l’Histoire, la géographie, les mathématiques, l’astronomie et la navigation maritime.
Les descendants des explorateurs Musulmans d’Amérique du Nord sont des Iroquois, Algonquin, Anasazi, Hohokam et Olmec. Il y a aux Etats-Unis (484) et au Canada (81), 565 noms de lieux (villages, villes, montagnes, lacs, rivières…) qui dérivent de mots Arabes ou Musulmans. Ces lieux ont été ainsi nommés par les habitants de la période pré-Colombienne. Certains de ces lieux ont un nom lié a une symbolique sacrée : : Mecca (Indiana) – 720 habitants, Makkah Tribu Indienne (Washington), Medina (Idaho) – 2100 H, Medina (NY) – 8500 H, Medina et Hazen (Dakota du Nord) – respectivement 1100 et 5000 H, Medina (Ohio) – 12000 H, Medina (Tennessee) – 1100 H, Medina (Texas) – 26000 H, Medina (Ontario) -1200 H, Mahomet (Illinois) – 3200 H, Mona (Utah) – 1100 H, Arva (Ontario) – 700 H et bien d’autres encore. Une étude attentive du nom des tribus Indiennes autochtones révèle que beaucoup ont des noms qui dérivent de l’Arabe ou de noms Islamiques, tels que Anasazi, Apache, Arawak, Arikana, Chavin Cherokee, Cree, Hohokam, Hupa, Hopi, Makkah, Mahigan, Mohawk, Nazca, Zulu, Zuni, etc.
Les arabes ont bien répandu la pensée universelle dans les terres de l'humanité...
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