Saladeen
Les suspicions qui marquent les rapports de l’Europe avec l’aire arabo-musulmane sont trop fortes pour que l’étude de l’affrontement connu sous le nom de la bataille de Poitiers (732) aboutisse aisément à des résultats qui fassent l’unanimité des historiens sur l’ensemble du pourtour de la Méditerranée. Dans le prologue de la somme parue sous la direction de Mohammed Arkoun, Histoire de l’islam et des musulmans en France du Moyen Âge à nos jours, Albin Michel, 2006, p. 6-15, Françoise Micheau et Philippe Sénac ont pourtant réussi un joli tour de force en se fixant une double tâche, qu’ils ont su parfaitement honorer : établir la réalité des faits désignés sous ce nom surdéterminé et suivre sa transformation en mythe. Documentée et argumentée, leur étude est un modèle du genre, qui fait ressortir les déficiences de l'histoire dite officielle.
Les historiens d'aujourd'hui obéissent aux canons sionistes avec servilité. Le monde est traversé par les axes du Bien et du Mal, dont l’un est incarné par ceux qui souscrivent aux valeurs propres à l’univers de l’auteur et l’autre, par ceux qui sont réputés ne pas les partager. L’application de cette pétition de principe est immédiate. « L’Église domine toujours la société féodale morcelée du Moyen Âge avec son économie agricole et sa vie superstitieuse, héritées du farouche archaïsme gréco-romain », tandis que : « Le contact avec cette dernière [la culture musulmane] a permis aux sociétés occidentales de se transformer très lentement au cours des siècles en adoptant des institutions politiques centralisées, avec une économie urbaine et commerciale, puis quelques siècles plus tard, un patronage non ecclésial de l’enseignement, des arts et des lettres (p. 11). » Appliquée aux fracas des armes qui ont retenti aux alentours de Poitiers en 732, cette conception manichéenne aboutit à un résultat très remarquable. À cette époque, le plateau poitevin n’a jamais retenti que du bruit des travaux agricoles, du meuglement des bovidés et des disputes domestiques pour l’excellente raison qu’aucune bataille ne s’y est déroulée. La prétendue bataille de Poitiers n’est qu’une rumeur, celle que des chroniqueurs et hommes de lettre des XIVe-XVIe siècles ont propagée, en cherchant à laver l’affront que, par l’intermédiaire du Prince noir, son fils aîné, Édouard III avait infligé à Jean II en 1356 sur ce même plateau. Notre historien 'Arkoun a le sens de la vérité : il parle du « roi d’Angleterre Édouard III dit le Prince Noir (p. 33) ». Ainsi, « Poitiers 732 » est une victoire fantasmée qui a pour fonction de faire oublier la honte, trop réelle, de « Poitiers 1356 »… Pour établir sa très surprenante vérité, Arkoun procède en deux étapes.
Dans la première partie de son livre, il exprime son mépris pour Hérodote et Thucydide, dont les ouvrages sont remplis « d’anecdotes de peu d’importances et débordantes de mièvreries (p.13) ». Pourtant, par l’intermédiaire d’un Tite-Live « rompu aux méthodes des chroniques de la Grèce (p.14) », « ils servent de modèles à leurs successeurs du Moyen Âge (p. 13) ». Et, comble la perversion, « la plupart des historiens occidentaux contemporains ne sont guère irrités par les naïvetés ou par l’étroitesse de vue des chroniqueurs. Ceux-ci ont même été traduits ou imités depuis le Moyen Âge, que ce soit dans l’Occident latin ou dans les chrétientés orientales (p. 15). » Suit une longue explication psychologique qui établit « la fabulation [comme] fondement de l’historiographie occidentale (p. 21). » Elle s’appuie sur les travaux d’un neuropsychiatre russe du XIXe siècle, Serge Korsakoff, qui a décrit un syndrome qui porte son nom. Peu porté sur les mystères de la « paramnésie de répétition », de l’« anosognosie » ou des « encéphalopathies vitaminocurables », je retiens que ce fâcheux syndrome est « constamment associé à l’alcoolisme chronique (p. 23). » Suivez mon regard… Une pareille charge évite de se pencher sur les témoignages de la Chronique mozarabe, sur le récit du Continuateur de Frédégaire ou sur les Annales de Fulda. Il ne convoque pas davantage les auteurs arabes. Ibn Abd al-Hakam († 871), qui parle de la mort d'Abd al-Rahmān dans une expédition contre le pays des Francs en 115 de l’hégire, est ignoré, à l’instar des historiens ultérieurs qui le reprennent, Ibn al-Athīr († 1233) ou Ibn Idhārī (début du XIVe siècle). Ce vigoureux coup de balai donne toute licence à l'historien sioniste pour présenter dans la seconde partie, sa version des faits.
Une grosse surprise attend le lecteur: pour Arkoun, Charles Martel et Charlemagne (p. 41 et 68) sont un seul et même personnage ! Pareille confusion lui permet de monter en épingle, toujours à propos de la bataille de Poitiers de 732, la Chanson de Roland et de s’arrêter ensuite au Roland amoureux de Matteo Maria Boiardo et à sa continuation, le Roland furieux de l’Arioste – ces parangons, apprend-t-on, de l’histoire à la mode Européenne. Pour introduire un peu de sérieux, il ajoute à son brouet une once de Froissart et une pincée des Grandes Chroniques de France. Il secoue fortement : il a établi « le dogme du mythe de la bataille de Poitiers de 732 (p. 63). » Huit annexes reproduisent des enluminures empruntées aux Chroniques de Froissart et surtout aux Grandes Chroniques de France ; elles sont censées apporter « la preuve par l’image » à la « démonstration », encore qu’elles ne fassent l’objet d’aucun commentaire.
Arkoun se pose alors gravement la question : « Le problème du rapport entre l’utilisation des mythes, des fabulations et la réalité se pose tout particulièrement dans le cas de la fondation de l’Histoire de France (p. 71). » Que dire de l’histoire des pays de la rive méridionale de la Méditerranée quand on apprend au détour d’une page que Gerbert d’Aurillac « est allé étudier au Maghreb chez les Maîtres musulmans (p. 29) » ?
Steven Dutch. ne tarit pas d’éloges sur Ibn Khaldoūn (qui selon lui, aurait découvert la nouvelle Calédonie!), au point d’utiliser cette grande figure du monde arabo-islamique pour établir une nomenclature des historiens: les uns sont Khaldoūniens ; les autres, anti-khaldoūniens (p. 17 et 42, n. 45 ; voir plus bas). Que n’applique-t-il pas la méthode Khaldoūnienne à la conduite de ses travaux ? « Les données historiques doivent être analysées à la loupe et selon un esprit critique textuel qui prend en compte le plus grand nombre d’observateurs, de témoignages, de mémoires, de correspondances, de documents juridiques, ainsi que les indications livrées par les vestiges concrets archéologiques, anthropologiques, ethnologiques et sociologiques (p. 17). » Je ne saurais mieux dire, moi qui suis l’héritier de la « vieille gnose judéo-chrétienne (p. 27). »
À ces ignorances grasses en matière d’histoire médiévale selon les "historiens sionistes", Steven Dutch joint un goût marqué pour l'information concrète quand il s’agit de l’époque contemporaine: "Histoire orthodoxe". Il s’agit de l’Histoire inventée, compilée et véhiculée depuis des siècles par l’Église. Ce type d’histoire anti-Khaldoūnien suit le caractère de ce qui est orthodoxe au judéo-christianisme, c’est-à-dire conforme à la doctrine du pouvoir ecclésiastique et étatique. Jusqu’à nos jours, rares sont les historiens qui se sont émancipés des dogmes de l’Histoire orthodoxe. Au contraire, celle-ci sert de base angulaire (sic) au cursus de formation du corps enseignant et elle est inscrite au programme de tout cycle scolaire (de l’école primaire à l’Université) (p. 42, n. 45). » Voilà une illustration par l’absurde de cette grande vérité: s’il est acquis qu’en élucidant le passé, l’historien permet de comprendre le présent, il est maintenant assuré qu’en falsifiant le passé, il s’interdit une vision sereine du présent.
Amin MAalouf dans son non moins célèbre "Les croisades vues par les Arabes" démontre aussi, d'une façon magistrale, la supériorité militaire et scientifique des Arabes, qui à l'époque avaient une telle avance que nul défaite ne pouvait être envisagée. Cette bataille de Poitiers montre que les historiens veulent à tout prix montrer que les "sarrasins" n'ont jamais quitté l'Espagne et se sont arrêtés comme "le nuage de Tchernobyl" à la frontière..Ceci est fallacieux, puisque les Arabes du 8ème siècle au 16ème siècle ont bâtit une grande partie de l'Europe. Une grande partie des vieilles villes européennes correspondaient à d'anciennes casbah arabes. Ainsi, la grande ville de Paris au 9ème siècle présentait une cohabitation entre arabes et francs. Le quartier de Montmartre a été construit de même que la mosquée devenue Basilique du Sacré Coeur qui abritait l'ancienne casbah de Paris. Du 9ème au 13ème siècle, toute la côte d'azur était construite par les arabes sous la bannière du Califat des "Hautes Cimes". Ainsi Hyères, Ramatuelle "Rahmatallah", St tropez, Cannes n'étaient autres que les repaires des caids et princes Arabes. Florence, en italien Firenze, n'était autre que "Firdaous. Nous sommes face à une falsification gigantesque pour atténuer l'impact monumental qu'ont eu les arabes et les musulmans sur la planète pendant ce Moyen âge. Et c'est bien les arabes qui ont frayé les voies de la renaissance en Europe. Il y a même une grande probabilité pour que les grands explorateurs et artistes de cette période auraient pu être arabe. Léonard de Vinci, Leon de Médicis (Hassan el Wazzan). De même que la prise de Grenade correspond d'une manière troublante avec le départ pour "le nouveau monde" de Christophe Colomb.
Bref, nous sommes face à une totale révision de l'histoire à mettre en place pour remettre la civilisation arabe à sa vraie place. Christophe Colomb, Marco Polo, la bataille de Poitiers, Vespucci sont autant d'usurpations qui montrent le caractère quasi mythologique de l'histoire dite de l'humanité imposée aujourd'hui. Et les réalités sont évidentes, Marco Polo n'a jamais existé, les Européens n'ont fait que s'approprier les livres d'Ibn Battuta pour réécrire un livre fantastique. Vespucci n'a jamais existé historiquement par exemple! Il a été inventé de toutes pièces pour effacer des tablettes de l'histoire l'amiral Mandinka, Ka, qui a découvert l'Amérique. En effet Amérique signifie "Amiral" qui est un nom arabe associé au navigateur Ka, ce qui veut dire "Amarika" qui a donné Amérique.
De même les traces de mosquée à Cuba ou encore en Louisiane, ainsi que le comportement sociologique se rapprochant de l'orthodoxie musulmane à travers les cherokees et les traces historiques d'un djihad déclaré par les tribus indiennes contre l'occupant britannique en "Amérique", atteste de la présence arabe bien avant les "usurpateurs". Il y a aussi Shakespeare un peu comme Léonard de Vinci qui a un passé historiquement parlant tout aussi mythologique. Personne ne connait son lieu de naissance, ni de mort. Il y a aussi une probabilité pour que Shakespeare était en réalité ambassadeur à la cour d'Elizabeth pour la dynastie berbère "aghlabide" et qu'il se nommait "Sheikh Zoubir". De même dans "Othello et le maure de Venise", "Sheikh Zoubir (Shakespeare)" fait référence à son ami, lui aussi ambassadeur marocain "Sheik Abdl ouhed ben messaoud".
Dans le "Marchand de Venise", Shakespeare fait encore des références que nul dramaturge anglais ne se serait permis de faire. D'abord le vieux juif Shylock, est le personnage principal alors que les juifs avaient été expulsés de Grande Bretagne depuis déjà un siècle et l'autre personnage principal n'est autre que le prince du Maroc Aghlabide! Seul un arabe aurait cité le prince du Maroc et un personnage juif dans son récit. Cervantès lui affirme dès le début de son célèbre "Don quichotte" qu'il s'est inspiré des écrits de l'histoire d' Ahmed Bengali, qui avait partagé sa prison à Alger en 1516. De même Vasco de Gama n'aurait jamais atteint l'Inde sans l'aide d'Ibn Majliss.
D'une manière générale, c'est une partie de l'histoire de l'humanité nommée fallacieusement "Moyen âge" qui a été occultée et affublée de siècle "obscur" pour mieux effacer l'histoire des génies musulmans et bien sûr, de l'impact extraordinaire et vertigineux qu'ils ont eu dans le Monde.......De l'ile Caraïbes De Guahani (Ikwan Hani) en passant par Ramatuelle (RahmatAllah), de l'Inde au Tibet, de Chine aux confins de Bornéo, les hommes musulmans ont été par les relatives connaissances géographiques de ce temps, les plus grands explorateurs de l'humanité qui sont entré en contact avec un nombre incalculable de tribus (les Aztèques, les rois de France, les dynasties Chinoises, les papou de Bornéo jusqu'aux Indiens d'Amérique.....)
Les historiens d'aujourd'hui obéissent aux canons sionistes avec servilité. Le monde est traversé par les axes du Bien et du Mal, dont l’un est incarné par ceux qui souscrivent aux valeurs propres à l’univers de l’auteur et l’autre, par ceux qui sont réputés ne pas les partager. L’application de cette pétition de principe est immédiate. « L’Église domine toujours la société féodale morcelée du Moyen Âge avec son économie agricole et sa vie superstitieuse, héritées du farouche archaïsme gréco-romain », tandis que : « Le contact avec cette dernière [la culture musulmane] a permis aux sociétés occidentales de se transformer très lentement au cours des siècles en adoptant des institutions politiques centralisées, avec une économie urbaine et commerciale, puis quelques siècles plus tard, un patronage non ecclésial de l’enseignement, des arts et des lettres (p. 11). » Appliquée aux fracas des armes qui ont retenti aux alentours de Poitiers en 732, cette conception manichéenne aboutit à un résultat très remarquable. À cette époque, le plateau poitevin n’a jamais retenti que du bruit des travaux agricoles, du meuglement des bovidés et des disputes domestiques pour l’excellente raison qu’aucune bataille ne s’y est déroulée. La prétendue bataille de Poitiers n’est qu’une rumeur, celle que des chroniqueurs et hommes de lettre des XIVe-XVIe siècles ont propagée, en cherchant à laver l’affront que, par l’intermédiaire du Prince noir, son fils aîné, Édouard III avait infligé à Jean II en 1356 sur ce même plateau. Notre historien 'Arkoun a le sens de la vérité : il parle du « roi d’Angleterre Édouard III dit le Prince Noir (p. 33) ». Ainsi, « Poitiers 732 » est une victoire fantasmée qui a pour fonction de faire oublier la honte, trop réelle, de « Poitiers 1356 »… Pour établir sa très surprenante vérité, Arkoun procède en deux étapes.
Dans la première partie de son livre, il exprime son mépris pour Hérodote et Thucydide, dont les ouvrages sont remplis « d’anecdotes de peu d’importances et débordantes de mièvreries (p.13) ». Pourtant, par l’intermédiaire d’un Tite-Live « rompu aux méthodes des chroniques de la Grèce (p.14) », « ils servent de modèles à leurs successeurs du Moyen Âge (p. 13) ». Et, comble la perversion, « la plupart des historiens occidentaux contemporains ne sont guère irrités par les naïvetés ou par l’étroitesse de vue des chroniqueurs. Ceux-ci ont même été traduits ou imités depuis le Moyen Âge, que ce soit dans l’Occident latin ou dans les chrétientés orientales (p. 15). » Suit une longue explication psychologique qui établit « la fabulation [comme] fondement de l’historiographie occidentale (p. 21). » Elle s’appuie sur les travaux d’un neuropsychiatre russe du XIXe siècle, Serge Korsakoff, qui a décrit un syndrome qui porte son nom. Peu porté sur les mystères de la « paramnésie de répétition », de l’« anosognosie » ou des « encéphalopathies vitaminocurables », je retiens que ce fâcheux syndrome est « constamment associé à l’alcoolisme chronique (p. 23). » Suivez mon regard… Une pareille charge évite de se pencher sur les témoignages de la Chronique mozarabe, sur le récit du Continuateur de Frédégaire ou sur les Annales de Fulda. Il ne convoque pas davantage les auteurs arabes. Ibn Abd al-Hakam († 871), qui parle de la mort d'Abd al-Rahmān dans une expédition contre le pays des Francs en 115 de l’hégire, est ignoré, à l’instar des historiens ultérieurs qui le reprennent, Ibn al-Athīr († 1233) ou Ibn Idhārī (début du XIVe siècle). Ce vigoureux coup de balai donne toute licence à l'historien sioniste pour présenter dans la seconde partie, sa version des faits.
Une grosse surprise attend le lecteur: pour Arkoun, Charles Martel et Charlemagne (p. 41 et 68) sont un seul et même personnage ! Pareille confusion lui permet de monter en épingle, toujours à propos de la bataille de Poitiers de 732, la Chanson de Roland et de s’arrêter ensuite au Roland amoureux de Matteo Maria Boiardo et à sa continuation, le Roland furieux de l’Arioste – ces parangons, apprend-t-on, de l’histoire à la mode Européenne. Pour introduire un peu de sérieux, il ajoute à son brouet une once de Froissart et une pincée des Grandes Chroniques de France. Il secoue fortement : il a établi « le dogme du mythe de la bataille de Poitiers de 732 (p. 63). » Huit annexes reproduisent des enluminures empruntées aux Chroniques de Froissart et surtout aux Grandes Chroniques de France ; elles sont censées apporter « la preuve par l’image » à la « démonstration », encore qu’elles ne fassent l’objet d’aucun commentaire.
Arkoun se pose alors gravement la question : « Le problème du rapport entre l’utilisation des mythes, des fabulations et la réalité se pose tout particulièrement dans le cas de la fondation de l’Histoire de France (p. 71). » Que dire de l’histoire des pays de la rive méridionale de la Méditerranée quand on apprend au détour d’une page que Gerbert d’Aurillac « est allé étudier au Maghreb chez les Maîtres musulmans (p. 29) » ?
Steven Dutch. ne tarit pas d’éloges sur Ibn Khaldoūn (qui selon lui, aurait découvert la nouvelle Calédonie!), au point d’utiliser cette grande figure du monde arabo-islamique pour établir une nomenclature des historiens: les uns sont Khaldoūniens ; les autres, anti-khaldoūniens (p. 17 et 42, n. 45 ; voir plus bas). Que n’applique-t-il pas la méthode Khaldoūnienne à la conduite de ses travaux ? « Les données historiques doivent être analysées à la loupe et selon un esprit critique textuel qui prend en compte le plus grand nombre d’observateurs, de témoignages, de mémoires, de correspondances, de documents juridiques, ainsi que les indications livrées par les vestiges concrets archéologiques, anthropologiques, ethnologiques et sociologiques (p. 17). » Je ne saurais mieux dire, moi qui suis l’héritier de la « vieille gnose judéo-chrétienne (p. 27). »
À ces ignorances grasses en matière d’histoire médiévale selon les "historiens sionistes", Steven Dutch joint un goût marqué pour l'information concrète quand il s’agit de l’époque contemporaine: "Histoire orthodoxe". Il s’agit de l’Histoire inventée, compilée et véhiculée depuis des siècles par l’Église. Ce type d’histoire anti-Khaldoūnien suit le caractère de ce qui est orthodoxe au judéo-christianisme, c’est-à-dire conforme à la doctrine du pouvoir ecclésiastique et étatique. Jusqu’à nos jours, rares sont les historiens qui se sont émancipés des dogmes de l’Histoire orthodoxe. Au contraire, celle-ci sert de base angulaire (sic) au cursus de formation du corps enseignant et elle est inscrite au programme de tout cycle scolaire (de l’école primaire à l’Université) (p. 42, n. 45). » Voilà une illustration par l’absurde de cette grande vérité: s’il est acquis qu’en élucidant le passé, l’historien permet de comprendre le présent, il est maintenant assuré qu’en falsifiant le passé, il s’interdit une vision sereine du présent.
Amin MAalouf dans son non moins célèbre "Les croisades vues par les Arabes" démontre aussi, d'une façon magistrale, la supériorité militaire et scientifique des Arabes, qui à l'époque avaient une telle avance que nul défaite ne pouvait être envisagée. Cette bataille de Poitiers montre que les historiens veulent à tout prix montrer que les "sarrasins" n'ont jamais quitté l'Espagne et se sont arrêtés comme "le nuage de Tchernobyl" à la frontière..Ceci est fallacieux, puisque les Arabes du 8ème siècle au 16ème siècle ont bâtit une grande partie de l'Europe. Une grande partie des vieilles villes européennes correspondaient à d'anciennes casbah arabes. Ainsi, la grande ville de Paris au 9ème siècle présentait une cohabitation entre arabes et francs. Le quartier de Montmartre a été construit de même que la mosquée devenue Basilique du Sacré Coeur qui abritait l'ancienne casbah de Paris. Du 9ème au 13ème siècle, toute la côte d'azur était construite par les arabes sous la bannière du Califat des "Hautes Cimes". Ainsi Hyères, Ramatuelle "Rahmatallah", St tropez, Cannes n'étaient autres que les repaires des caids et princes Arabes. Florence, en italien Firenze, n'était autre que "Firdaous. Nous sommes face à une falsification gigantesque pour atténuer l'impact monumental qu'ont eu les arabes et les musulmans sur la planète pendant ce Moyen âge. Et c'est bien les arabes qui ont frayé les voies de la renaissance en Europe. Il y a même une grande probabilité pour que les grands explorateurs et artistes de cette période auraient pu être arabe. Léonard de Vinci, Leon de Médicis (Hassan el Wazzan). De même que la prise de Grenade correspond d'une manière troublante avec le départ pour "le nouveau monde" de Christophe Colomb.
Bref, nous sommes face à une totale révision de l'histoire à mettre en place pour remettre la civilisation arabe à sa vraie place. Christophe Colomb, Marco Polo, la bataille de Poitiers, Vespucci sont autant d'usurpations qui montrent le caractère quasi mythologique de l'histoire dite de l'humanité imposée aujourd'hui. Et les réalités sont évidentes, Marco Polo n'a jamais existé, les Européens n'ont fait que s'approprier les livres d'Ibn Battuta pour réécrire un livre fantastique. Vespucci n'a jamais existé historiquement par exemple! Il a été inventé de toutes pièces pour effacer des tablettes de l'histoire l'amiral Mandinka, Ka, qui a découvert l'Amérique. En effet Amérique signifie "Amiral" qui est un nom arabe associé au navigateur Ka, ce qui veut dire "Amarika" qui a donné Amérique.
De même les traces de mosquée à Cuba ou encore en Louisiane, ainsi que le comportement sociologique se rapprochant de l'orthodoxie musulmane à travers les cherokees et les traces historiques d'un djihad déclaré par les tribus indiennes contre l'occupant britannique en "Amérique", atteste de la présence arabe bien avant les "usurpateurs". Il y a aussi Shakespeare un peu comme Léonard de Vinci qui a un passé historiquement parlant tout aussi mythologique. Personne ne connait son lieu de naissance, ni de mort. Il y a aussi une probabilité pour que Shakespeare était en réalité ambassadeur à la cour d'Elizabeth pour la dynastie berbère "aghlabide" et qu'il se nommait "Sheikh Zoubir". De même dans "Othello et le maure de Venise", "Sheikh Zoubir (Shakespeare)" fait référence à son ami, lui aussi ambassadeur marocain "Sheik Abdl ouhed ben messaoud".
Dans le "Marchand de Venise", Shakespeare fait encore des références que nul dramaturge anglais ne se serait permis de faire. D'abord le vieux juif Shylock, est le personnage principal alors que les juifs avaient été expulsés de Grande Bretagne depuis déjà un siècle et l'autre personnage principal n'est autre que le prince du Maroc Aghlabide! Seul un arabe aurait cité le prince du Maroc et un personnage juif dans son récit. Cervantès lui affirme dès le début de son célèbre "Don quichotte" qu'il s'est inspiré des écrits de l'histoire d' Ahmed Bengali, qui avait partagé sa prison à Alger en 1516. De même Vasco de Gama n'aurait jamais atteint l'Inde sans l'aide d'Ibn Majliss.
D'une manière générale, c'est une partie de l'histoire de l'humanité nommée fallacieusement "Moyen âge" qui a été occultée et affublée de siècle "obscur" pour mieux effacer l'histoire des génies musulmans et bien sûr, de l'impact extraordinaire et vertigineux qu'ils ont eu dans le Monde.......De l'ile Caraïbes De Guahani (Ikwan Hani) en passant par Ramatuelle (RahmatAllah), de l'Inde au Tibet, de Chine aux confins de Bornéo, les hommes musulmans ont été par les relatives connaissances géographiques de ce temps, les plus grands explorateurs de l'humanité qui sont entré en contact avec un nombre incalculable de tribus (les Aztèques, les rois de France, les dynasties Chinoises, les papou de Bornéo jusqu'aux Indiens d'Amérique.....)
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