vendredi 8 juin 2012

Quand Sammy Ghozlan demande la fermeture d’Oumma.com à Manuel Valls



Shoah hebdo


Face à Sammy Ghozlan, le président du bureau national de vigilance contre l’antisémistisme, dont les outrances sont notoirement connues, les citoyens français de confession musulmane ne doivent pas seulement montrer patte blanche, courber l’échine, tresser des lauriers à Israël et occulter la Palestine, ils doivent aussi se faire plus bêtes qu'ils ne sont et s’auto-bâillonner pour complaire à cet ardent défenseur de l’impérialisme israélien.
Exclu par les siens (le CRIF) en 2011 pendant trois mois,  pour son attitude déloyale "quand il prenait des positions politiques qui sont dans le périmètre du Crif", comme le relatait le magazine La Croix,  ce triste sire, qui  a asservi sans mal le plus malléable et folklorique des « imams de France » Hassen Chalghoumi, est à l’affût de l’antisémitisme où qu’il se niche, sur le Net, dans les médias, en filigrane derrière le moindre vocable, l’infime virgule d’un texte, le geste le plus anodin, allant même jusqu’à le débusquer là où il n’est pas…
Rien d’étonnant à ce que ce chasseur infatigable qui mène son petit monde à la baguette, en cherchant à mettre l’islam de France à sa botte, n’ait guère apprécié la liberté de ton de notre site Oumma.com vis-à-vis de son poulain Chalghoumi ! Eh oui, Sammy Ghozlan fait partie de cette caste qui voue un culte à la liberté d’expression quand elle répand autour d’elle la pensée unique, et qui célèbre la liberté journalistique quand elle n’éclaire pas de sa lumineuse clairvoyance  les consciences engourdies ou colonisées…
En bon censeur qu’il est, Sammy Ghozlan vient d'exiger purement et simplement la fermeture de votre média 100% indépendant, et fier de l’être, auprès du ministère de l’Intérieur, en comptant sur le soutien indéfectible des instances musulmanes nationales, le CFCM, la Grande Mosquée de Paris, et ses amis de l’UAM 93, pour condamner une démarche éditoriale jugée un peu trop à contre-courant et intègre, qui a fait de la Vérité un phare, à l'heure où la compromission règne. 
C’est un bien sale temps pour la probité intellectuelle, et la liberté de lutter, avec le poids des mots, contre l’imposture ambiante, quand Sammy Ghozlan se prend à jouer les directeurs de conscience, au risque de se disqualifier et, plus grave encore, de faire se retourner Voltaire dans sa tombe !

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