le premier ministre Hamadi Jebali (corrompu) souhaite dissoudre le gouvernement légitime et le remplacer par des « technocrates » apolitiques…
Que doit-on comprendre à cela ?
C’est un véritable putsch qui est entrain de s’opérer en Tunisie et le parti Ennahda l’a bien compris.
La main étrangère et particulièrement celle de la France est pointée du doigt lors des contre-manifestations de jeunes tunisiens qui crient à la déstabilisation étrangère par des slogans tels que : «France dégage» et «Le peuple veut protéger la légitimité» du pouvoir en place. |
Depuis l’assassinat d’un « libéral laïc », pour ne pas dire agent de l’étranger, la Tunisie connait de nouvelles émeutes que certains médias occidentaux aimeraient voir prendre la même ampleur que l’ex-révolution dite de Jasmin.
Chocri Belaid, homme politique et avocat a été tué le 6 février 2013 alors qu’il sortait de chez lui en voiture.
La famille du défunt a tout de suite pointé du doigt le parti « islamiste-modéré » Ennahda sans réfléchir aux conséquences d’une telle accusation ou pire… En sachant très bien ce que provoqueront de telles accusations sans preuve.
Les naïfs, les agents étrangers payés par les occidentaux ou encore les jeunes voulant se défouler, vont maintenant remettre le pays dans le chaos et espérer la chute du régime avec l’aide des Etats et médias étrangers.
Les journalistes occidentaux ont parfois parlé de 1,5 millions de Tunisiens qui s’étaient déplacés pour la prière du mort, mais lorsque l’on voit les images, c’est au maximum 10 000 personnes qui sortent de la mosquée.
Pour rappel, c’est en effet 1,5 millions de tunisiens qui avaient voté pour le parti Ennahda il y a un peu plus d’un an !
Étrange coïncidence non ?
On constate que lorsque les libéraux-laïcs et autres Occidentalistes ne gagnent pas par les urnes, ils plongent le pays dans la terreur (Egypte, Algérie) avec l’aide des services secrets occidentaux.
Le parti de Chokri Belaid n’avait qu’un seul député à la constituante (sur près de 300), et avait fait moins de 1 % aux élections.
Il ne représentait donc aucun danger pour Ennahda, qui a remporté largement ces élections, et qui allait de toute évidence remporter les prochaines.
Ennahda n’avait donc aucun intérêt à faire assassiner cet opposant marginal en terme de poids électoral.
Après avoir vu que la da’wa (appel à l’Islam) fonctionnait dans la population, et que la lutte idéologique était perdue d’avance, ils sont passés aux choses sérieuses : la manipulation des masses.
Même si aujourd’hui, nous n’avons aucune preuve de la culpabilité des services étrangers, on peut remarquer une certaine signature.
Tuer un « martyr » pour jouer la carte émotionnelle sur le peuple, pousser les jeunes dans la rue et provoquer des divisions dans le gouvernement.
Aujourd’hui nous apprenons que le parti laïque de Marzouki, actuel président,quitte la coalition formée avec Ennahda.
De son côté, le premier ministre Hamadi Jebali (corrompu) souhaitedissoudre le gouvernement légitime et le remplacer par des « technocrates » apolitiques…
Que doit-on comprendre à cela ?
C’est un véritable putsch qui est entrain de s’opérer en Tunisie et le parti Ennahda l’a bien compris.
La main étrangère et particulièrement celle de la France est pointée du doigt lors des contre-manifestations de jeunes tunisiens qui crient à la déstabilisation étrangère par des slogans tels que : «France dégage» et «Le peuple veut protéger la légitimité» du pouvoir en place.
Récemment, Manuel Valls connu pour son attachement éternel à Israëldéclarait en reprenant la rhétorique de Risposte Laïque : « Il y a un fascisme islamiste qui monte un peu partout mais cet obscurantisme doit être évidemment condamné ».
Les mêmes techniques sont utilisées en Egypte avec une déstabilisation du pouvoir égyptien pour l’obliger à laisser la place aux libéraux-laïcs amis des occidentaux, l’un des leurs étant El Baradeï, ex-directeur général de l’AIEA et prix Nobel de la paix en 2005.
En conclusion, on peut remarquer que les seuls naïfs croyant encore à la démocratie sont les partis islamistes tels que Ennahda ou encore les Frères Musulmans en Egypte.
Les révolutions colorées en Eurasie, financées et manipulées par des milliardaires juifs tels que Soros et des succursales du Pentagone, ont commencé en ex-Yougoslavie et ont été stoppées par la réaction énergique de Poutine et de la Russie en Géorgie.
Un exemple que devraient suivre les pouvoirs démocrato-islamistes s’ils ne veulent pas demain être remplacés par des agents américains comme c’est le cas dans beaucoup de pays européens.
La pieuvre mondialiste tend ses tentacules autant qu’elle peut, la cloche de la récréation a sonné.
Dans un grand dépit, une fois de plus l’Occident se rend compte qu’en pays muslim le pouvoir du peuple, la liberté, ne peut mener qu’au pouvoir d’Allah.
Ceci explique les évènements en Tunisie et en Egypte.
Certains mondialistes ne croient pas l’Islam réformable et optent pour la répression permanente.
D’autres misent sur les « frères musulmans » pour développer de la « démocratie musulmane » dans une espèce de copie les partis démocrates chrétiens occidentaux.
La démocratie c’est le kufr, point final.
Nous optons donc pour la Sharia sans concession.
Sami ZEÏD
http://www.islametinfo.fr/2013/02/10/edito-tunisie-destabilisation-occidentale-et-contre-revolution-laicarde-sami-zeid/
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