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| François Hollande |
Témoignage de Samy Ghorbal
Je lis et je vois un peu partout que François Hollande et la délégation française auraient quitté précipitamment les cérémonies du Bardo pour la fête de la Constitution, pour protester contre le discours du représentant iranien, Larijani, comparant Israël à un cancer pour la région. Et que c’est la raison de l’annulation de la conférence de presse conjointe prévue à Carthage avec Marzouki. Du grand n’importe quoi.
J’étais au Bardo avec les ministres tunisiens et la délégation française. Le problème est un problème d’agenda et d’improvisation.
La cérémonie devait commencer à 10 heures et durer une heure, une heure 30 maximum. Ensuite, tout le monde devait aller à Carthage, au palais, pour un dejeuner. La conf de presse était prévue à 13 heures, le vol retour des journalistes et du président (par avions séparés) à 16 heures.
La cérémonie a commencé à 11 heures, avec une heure de retard, elle a duré plus de trois heures, ce qui fait qu’à 14 heures, il y avait encore des discours.
Hollande, qui est un homme pressé avait d’autres engagements, Marzouki, lui, ne pouvait pas lâcher ses autres invités (six chefs d’Etat tout de même), ni rentrer à Carthage avant la fin de tous les discours.
Du coup, la conf de presse est tombée à l’eau. Aucun rapport avec la sortie de l’iranien, qui est assez banale dans les enceintes diplomatiques, l’Iran allume Israël, les USA protestent, c’est un peu un cirque ordinaire (n’y voyez aucune allusion malicieuse à une rue parisienne devenue célèbre). That’s all…
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