N’oublions pas que gaz naturel et pétrole brut sont abiotiques, non organiques et résulte d’une formation abiotique profonde ; c’est à dire une ressource inépuisable à l’échelle humaine… Nous pataugeons littéralement dedans, il y en a partout et des gisements sont découverts à tire-larigot tous les ans l_a où ils ne devraient pas y en avoir (hors bassins sédimentaires…). Le gaz est bien moins pollueur que le charbon. Les Russes ont aux moins trois décennies d’avance sur le reste du monde pour la technique délicate des forages profonds dans le sous-sol cristallin. Ils ont de la marge.
Ceci va complètement changer la donne géopolitique et on peut s’attendre à ce que l’empire déclenche des insurrections, révolutions "colorées" dans les régions concernées, ce qui sera compliqué, car profond en territoire adverse… L’instrumentalisation des séparatistes du Xinjiang est sûrement planifiée pour foutre le bordel dans la zone proche de l’oléoduc.
A suivre…
– Résistance 71 –
La Russie et la Chine scellent un accord gazier historique de 400 milliards
RT
21 Mai 2914
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~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
La valeur totale de ce contrat est de 400 milliards de dollars, a dit le PDG de Gazprom Alexeï Miller ; néanmoins, le prix du gaz stipulé dans le document demeure un “secret commercial”.
En assumant que le prix affiché du contrat n’inclut que le coût du gaz russe, alors l’étiquette de 400 milliards veut dire que la Chine va payer environ 350 US$ les 1000 m3 de gaz. Le prix de livraison du contrat sera lié aux prix du marché du pétrole, a dit Poutine depuis Shanghaï Mardi.
Un investissement dans l’infrastructure des deux côtés sera de plus de 70 milliard de dollars et sera le plus gros projet de construction au monde, avec la Russie fournissant d’entrée 55 milliards de dollars et la Chine 22 milliards pour des oléoducs sur leurs territoires respectifs.
Ceci représente le plus gros contrat de Gazprom jusqu’ici.
La Russie va fournir à la Chine 38 milliards de m3 de gaz par an via l’oléoduc oriental de “Power of Siberia”, qui traverse la Sibérie et atteint la Chine et ses régions populeuses du nord-est. Une route séparée pourrait aussi délivrer du gaz en Chine par ses provinces de l’Ouest et ainsi donner une diversification, ceci est en cours de négociation d’après Poutine.
Un memorandum de pré-contrat a été signé en présence du président Vladimir Poutine et du président chinois Xi Jinping le second jour de la visite officielle de Poutine en Chine et à Shanghaï (NdT: Notons que c’est à Shanghaï, le cœur économique de la Chine et non pas à Pékin..). D’après Miller , tout était ok pour que l’accord se fasse vers 16:00 heure de Shanghaï dans la mesure où “tous les problèmes fondamentaux ont été résolus”.
Les producteurs de la chaîne RT ont été informés sur cet accord phare énergétique avant sa signature après une conversation avec Miller.
Cet accord arrive dans le cadre d’un pivot de grande envergure de la Russie vers l’Asie et spécifiquement la Chine alors que les économies occidentales menacent de sanctions au sujet des troubles en Ukraine. Les sanctions des Etats-Unis et de l’UE ont été essentiellement limitées à des interdictions de visas et de gels d’avoirs de certains hauts dignitaires russes, tandis que jusqu’ici, il n’y a eu que des menaces de soi-disant sanctions économiques réelles contre les affaires russes d’hydrocarbures.
Juste avant la visite de Poutine à Shanghaï, le premier ministre russe Dimitri Medvedev a rassuré que le prix accordé serait juste.
“Un côté veut toujours vendre plsu cher tandis que l’autre côté veut acheter à un prix plus bas,” a dit Medvedev. “Je crois que sur le long terme, le prix sera juste et totalement comparable au prix de ce que nous fournissons à l’Europe.
”
Un grand pas en avant est survenu dans les négociations ce dimanche alors que le patron de Gazprom Alexeï Miller négociait avec sa contre-partie chinoise Zhou Jiping, à Pékin, pour discuter des derniers détails, incluant les formules de prix.
Bien que l’Europe soit toujours le plus gros marché énergétique de la Russie, achetant plus de 160 milliards de m3 de gaz naturel russe en 2013, Moscou va utiliser toutes les opportunités pour diversifier ses livraisons de gaz et développer sa présence sur les marchés asiatiques.
“Je ne regarderais pas la politique derrière tout ceci, mais je n’ai aucun doute que fournir de l’énergie à la région Asie-Pacifique dans le futur, est très prometteur,” a dit Medvedev.
En Octobre 2009, Gazprom et CNPC avaient signé un protocole d’accord pour le projet Altaï qui envisionne la construction d’un oléoduc pour fournir du gaz naturel depuis les champs gaziers de Sibérie via la partie occidentale de la frontière sino-russe.
En mars 2013, Gazprom et CNPC ont signé un momerandum de compréhension sur les fournitures de gaz à la Chine par la Russie le long la route nommée “Power Siberia” orientale. Lorsque les deux oléoducs seront activés, la Russie pourra fournir l’Asie avec 68 milliards de m3 de gaz naturel par an.
L’an dernier, la Chine a elle seule a consommé environ 170 milliards de m3 de gaz et est attendue en consommer 420 milliards de m3 par an en 2020.
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