mercredi 5 juin 2013

VERITE & JUSTICE POUR LES MORTS SOUS LA TORTURE EN TUNISIE .




Najet Ben Ayed, de Sfax, a perdue la raison, en raison des tortures et sévices lors de sa détention en avril 1991.

Mounir Lassoued et Najib Dhib ont perdu la raison suite à la torture subie au commissariat de Gafsa en 1992.

Noureddine Alaïmi, décédé le 10 septembre 1995 au poste de police de Metlaoui.

Rachid Chammakhi, arrêté à Mornag le 24 octobre 1991 et décédé sous la torture au poste de police de Nabeul.




  • Ridha Khemiri, décédé le 25 juillet 1997, en détention préventive à la prison de Bulla Regia. Assassiné par le .
  • Mlle Zohra Ettis, étudiante, morte par balles le 1er janvier 1991. Assassinée par le .
  • Fathi Khiari, employé des Postes âgé de trente trois ans. Décès le 5 août 1991. Mort sous la torture du .
  • Mouldi Ben Amor, arrêté en décembre 1991, mort en janvier 1992. officiellement: mort naturelle. Assassiné par le RCD
  • Ameur Degache, étudiant mort vers le 11 juillet 91, offic après une chûte du 3ème étage du min. de l’intérieur.
  • Samir Talich, étudiant en Lettres. Jeté le 1er mars 91 du 6ème étage de la Cité Universitaire. Assassiné par le RCD.
  • Slaheddine Babay, étudiant-ingénieur, mort le 15 janvier 1991 à Sfax par balles. Assassiné par le
  • Fayçal Barakat, 25 ans, étudiant en math-physique. Décédé vers le 11 octobre 1991 à Nabeul. Assassiné par le .

  • VERITE & JUSTICE POUR LES MORTS SOUS 

    LA TORTURE EN TUNISIE .

     samedi 19 juin 2010, 23:40 ·
    « Nous, assassinés par le régime du 7 novembre, demandons aux vivants de ne jamais 
    oublier ».

    LES MORTS SOUS LA TORTURE : LISTES PROVISOIRES

    Sept semaines seulement après l’avènement de l’ère du 7 novembre 1987, le nouveau 
    régime enregistre sa première mort connue sous la torture. La victime en est le 
    Commandent Mohamed EL-Mansouri qui trouva la mort le 31 décembre 1987 dans la 
    caserne d’el-Gorjani à Tunis Motif : appartenance au « Groupe sécuritaire », renfermant 
    des élément de l’armée, de la Gendarmerie et des Douanes.

    La deuxième victime connue est le jeune informaticien Marouane Ben Zineb, sans 
    appartenance politique, mort lui aussi sous la torture début août 1989, quelque temps 
    après qu’il soit entré dans le système informatique du Palais présidentiel de Carthage. 
    Cause officielle de sa mort : suicide sous un train.

    Suivent sept cas de morts sous la torture, tous relatifs à des sympathisants du mouvement 
    islamiste, mentionnées dans le rapport d’Amnesty International de mars 1992 :

    1) Abdelaziz Ben Hamouda Muhouachi, fonctionnaire du Ministère de l’intérieur,
     officiellement mort le 29 Avril 1991 de suites d’une crise cardiaque. Rapport d’autopsie
     non communiqué par les autorités Tunisiennes.
    2) Abdelraouf Laaribi, mort le 26 ou 27 mai 1991. cause officielle de sa mort : suite à une 
    crise cardiaque. Rapport d’autopsie non communiqué par les autorités Tunisiennes.
     3) Abdelwahed Abdelli, étudiant, décidé à Sousse vers le 30 juin 1991, officiellement 
    abatu alors qu’il tentait d’échapper à l’arrestation. Rapport d’autopsie non communiqué
     par les autorités officielles.
     4) Ameur Degache, étudiant mort vers le 11 juillet 1991, officiellement après une chûte 
    du 3ème étage du ministère de l’intérieur. Rapport d’autopsie non communiqué par les 
    autorités officielles
     5) Fathi Khiari, employé des Postes âgé de trente trois ans, beau-frère de 
    Abderaouf Laaribi. Annonce de son décès le 5 août 1991. motif officiel : « maladie ».
     rapport d’autopsie non communiqué par les autorités officielles.
     6) Fayçal Barakat, vingt-cinq ans, étudiant en math-physique. Décédé vers le 11 octobre
     1991 à Nabeul, date du certificat médical. Raison officielle : « accident de la circulation »
    . Le rapport d’autopsie n’a pas été communiqué officiellement par les autorités.
     7) Rachid Chammakhi,vingt-huit ans.Sa mort fut annoncée le 28 octobre 1991.
     Officiellement, à la suite d’une ‘hépatite’’. Raport d’autopsie non communiqué par les 
    autorités officielles.
    8) Six étudiants morts le 8 mai 1991 par balles au cours d’échauffourées avec la police au 
    Campus universitaire :
    1) Ahmed Amri, Ecole d’ingénieurs ;
     
     2) Boubaker Kallal, fac, des Science ;
     
    3) Mabrouk Rtima, fac de Médecine ;
     
     4) Abderrazak Saîd, fac de Lettres ;
     
    5) Adnane Saîd, fac,desSciences ;
     D’autres assassinés par l’Etat tunisien sont recencés :
     
     1) Taîb Khammassi, élève, mort par balles le 7 septembre 1990 ;
     2) Mlle Zohra Ettis, élève, morte par balles le 1er janvier 1991 ;
     3) Slaheddine Babay, étudiant-ingénieur, mort le 15 janvier 1991 à Sfax par balles ;
     4) Mabrouk Zemzemi, étudiant, fac, Sciences de Monastir, mort le 8février 1991 ;
    5) Tarek Zitouni, étudiant, fac, des lettres de Tunis, mort au cours du mois de février 1991
     dans des circonstances inconnues entre Mareth et Djerba ;
     6) Ibrahim Abdeljaouad, élève, mort au mois de février 1991 ;
    7) Samir Talich, étudiant à la fac, de lettres. Jeté le 1er mars 1991 du 6ème étage de la 
    Cité Universitaire.
    8) Mohsen Ben Abdallah Zaghdoud, étudiant à la fac, de Lettres de Tunis, arrêté le 15août 
    1991. porté disparu par sa famille.
     9) Mouldi Ben Amor, arrêté en décembre 1991, mort en janvier 1992. officiellement : 
    mort naturelle.
     : « Comité V&J » : 1, Cassini, 75014 Paris, Tél : 43 29 68 98.
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